Rencontre avec Eyra à l’occasion de la sortie de son nouveau titre !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Moi c'est Eyra ; je suis une jeune artiste, auteur, compositeur et interprète. J’ai terminé en juin dernier une formation en musique qui a duré trois ans et qui m’a beaucoup apporté. Depuis j'auto-produis mon premier projet, la sortie d'un EP 5 titres et tout ce qui va avec !

D’où vient ton pseudo ?

Comme j’essaie de défendre l’image d’une femme forte et indépendante, et que je suis une amoureuse de la Grèce c'est Eyra qui m'est venue naturellement, les sonorités me rappelaient celles que l'ont retrouve dans la mythologie sans du tout m’y identifier et reste proche de ma vraie identité à moi ce à quoi je tenais aussi.

Comment définirais-tu ton univers ?

C’est un univers assez personnel que j'essaye d'imager complètement afin que chaque auditeur puisse se raconter sa propre histoire. Je me nourris de ce que je peux vivre ou ressentir mais dans mon écriture j'essaye de laisser ouvertes toutes les portes vers des  interprétations différentes. J'aime bien tendre vers l’onirique ou la folie comme avec mon premier titre « Crazy » par exemple.

Musicalement parlant, où te situes-tu ?

Je fais de l’Electro-Pop teintée d’influences Hip Hop car c’est une musique hyper présente chez les gens avec qui je travaille et dans ce que j’écoute.

Deux singles sont déjà disponibles ; qu’annoncent-ils ?

« Crazy » et « Volcano » annoncent un EP baptisé « Outsider » qui sortira mi mai, on fêtera ça avec notre première date de concert le 24 du même mois à La Java (Paris). Il sera constitué de cinq titres. Ma petite équipe et moi avançons au jour le jour et nous vous gardons aussi quelques surprises ! Pour la suite logique, plutôt que d’annoncer l’arrivée d’un premier album, cet EP en précèdera vraisemblablement un second. Pendant tout le processus de création de « Outsider », je me suis rendu compte que je continuais de grandir musicalement et que j’évoluais artistiquement. Axer la suite vers un second EP me paraît plus intéressant pour témoigner de cela plutôt que de tout regrouper sur un album.

Sur quels sujets t’exprimes-tu dans tes textes ?

Avec « Outsider » et les cinq titres qui seront sur cet EP, on est dans une sorte de course à l'identité, au sens très large du terme, j'ai l'impression qu'avec ces titres j'ai réussi à mieux découvrir la mienne, et l'accepter. Alors forcément j'ose espérer que d'autres si retrouveront et que ça leur fera autant de bien que ça m'en a fait. Dans « Crazy », le premier single, on essaye d'échapper à ce qui nous retient en arrière, nous fait du mal ou nous étouffe. Pour échapper à une folie destructrice et la rendre positive, même créatrice.« Volcano », au départ ce sont les murailles que tu construis autour de toi parce que tu penses te protéger, mais finalement ce titre exprime la volonté de t'ouvrir parce qu'à l'intérieur tu ressens tout plein de choses et que tu ne risques pas grand chose à te les laisser ressentir. Puis à travers les trois autres titres que vous pourrez découvrir bientôt on retrouve l'amour, le voyage, l'éphémère, les peurs, les réflexions humaines en quelques sortes !

Va-t-on te retrouver uniquement en Anglais sur ton premier disque ?

Quasiment, oui car sur cinq titres, il n’y a qu’une chanson qui est à moitié en Français,même si elle est peut présente sur l'EP je ne veux pas abandonner cette langue, elle est bien trop belle même si elle est moins naturelle pour moi dans ma création.

« Volcano » ton nouveau titre est le plus introspectif ?

C’est l’un des plus introspectifs à l’heure d’aujourd’hui mais il y a un autre titre qui s’intitule « Down On Earth » sur lequel je fais face à pas mal de craintes et de peurs que je commence à régler grâce à la musique. Ce titre qui sera présent sur l’EP est une grosse introspection sur la peur de perdre ce que nous avons ici-même.

Evolues-tu déjà sur scène ?

La scène se met en place actuellement. Je suis en studio avec des musiciens super talentueux afin de préparer le live. J’ai pu commencer à jouer sur scène mais majoritairement dans le cadre de l’école ou alors en formation acoustique. Aujourd'hui, nous sommes prêts à nous produire avec notre univers, en autonomie complète. Notre première date parisienne sera le 24 mai à La Java pour la sortie de « Outsider ». Ensuite le mois de juin devrait être rythmé de petites dates à droite à gauche en France, et on terminera sur un Festival un peu plus loin mais je ne peux pas encore en dire plus !

On retrouvait du street art et un break dancer dans ton premier clip, la musique urbaine est-elle ton influence première ?

Oui, la musique urbaine à toujours fait partie de ce que j'ai écouté de manière générale; plus jeune, je dansais un peu et la culture Hip Hop me fascinait et je pense que dans un sens ça m'est resté. Aujourd'hui dans mes influences j'aime bien me dire qu'on peut autant retrouver du Ibeyi que du London Grammar par exemple. J’essaie de trouver mon équilibre à moi dans cet Electro Hip Hop aérien (rires).

La musique est-elle le seul domaine artistique dans lequel tu évolues car il me semble avoir lu que tu avais étudié au Cours Florent ?

J’ai étudié au Cours Florent musique en fait, c’est l’école dont je t’ai parlé mais cela n’empêche pas que je suis fascinée par le monde de la télé et du cinéma. Est-ce que j’ai un talent d’actrice ? Ce n’est pas encore prouvé (rires). A l’école, on a fait un peu de  théâtre et c'est hyper enrichissant pour un chanteur, comme je pense cela pourrait l'être pour tout le monde. Ça fait sortir de soi le théâtre. Ce n'est pas très loin de la musique finalement, sous une autre forme.