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Rencontre avec Romulus afin de présenter son parcours et ses projets à venir !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Christelle Delalande

Photo Christelle Delalande

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Damien Romei, je suis producteur de musique, je suis né à Aix-En-Provence, j’ai grandi à Vitrolles et à Carry-Le-Rouet et actuellement, je vis avec ma copine près de Martigues. J’ai eu un parcours assez « classique » sur le plan scolaire, j’ai été jusqu’à Bac+5 avant de m’orienter dans la musique à fond. Cela fait deux-trois ans que je fais de la musique vraiment sérieusement, j’ai intégré Pleiade Production et tout se passe très bien.

Pourquoi Romulus et pourquoi as-tu choisi d’évoluer masqué ?

Nous étions deux à la base, Rémus et Romulus d’où mon nom mais un an après avoir commencé le projet, Rémus a décidé d’arrêter. Nous aimions beaucoup faire de la musique en studio et c’est toujours d’actualité pour moi mais nous aimions un peu moins le côté scénique et le côté m’as-tu-vu. Il y avait donc cette partie exposition mais aussi le fait que cela faisait comme une marque. Le loup symbolise beaucoup de choses comme la nuit et il hurle, c’est fait pour rameuter. Il y avait plein d’éléments grâce auxquels nous pouvions le justifier facilement.

Photo Christelle Delalande

Photo Christelle Delalande

Comment présenterais-tu ton son et ton univers ?

Je fais de la Techno mais ce n’est pas de la Techno pure et dure, elle est très mélodique. J’aime utiliser des instruments acoustiques et cela vient du fait que je tire pas mal mon inspiration des musiques de films et de compositeurs un peu classiques même si j’ai eu mes périodes Rap ou Rock. Pour résumer, je vais dire que Romulus, c’est de la Techno cinématographique.

Qu’annonce « The Dreamwatcher » paru en novembre dernier ?

Nous avons décidé de sortir ce titre en single car nous avons vu que les gens appréciaient pas mal à « The Dreamwatcher ». Un nouvel EP arrive d’ici quelques jours et il regroupera mes deux premiers morceaux remasterisés que je re signe sur mon propre label Pictor Music car ils n’étaient plus disponibles. Il y avait une vraie demande de la part des gens qui ne les trouvaient plus. Suite à cet EP, il y aura un autre EP mélodique aussi avant d’en proposer un autre plus Techno car j’aime bien alterner et ne pas me cantonner qu’à un style à la « Dreamwatcher ».

Une mise en images est-elle prévue ?

Pour l’instant, ce n’est pas prévu. Les deux prochains morceaux sont déjà connus et ils sont juste remasterisés donc nous n’allons pas réaliser des clips. En revanche, peut-être qu’il y aura une vidéo pour l’EP qui sortira après ou celui qui viendra encore après…Je travaille également sur un album et je pense qu’il y aura des clips pour illustrer des morceaux le moment venu.

Photo Christelle Delalande

Photo Christelle Delalande

T’es-tu toujours destiné à la musique et en particulier à l’Electro ?

Non, pas du tout. Je suis venu à l’Electro par hasard car je n’ai pas vraiment une énorme culture musicale dans ce style. Comme je te l’ai dit, ma culture musicale est constituée de bandes originales de films et quand j’ai commencé, je pense que j’avais une meilleure culture Rap ou Rock qu’Electro.  Un jour, je suis sorti en boite et je ne vais pas dire que cela a été une révélation mais j’ai trouvé qu’il y avait quelque chose de très mélodique qui m’a vachement plu car ce que je n’aime pas dans la musique, c’est la répétitivité. Un collègue m’a montré un logiciel de son et j’ai utilisé mes connaissances dans le solfège et dans le classique pour faire mon style à moi.

Electro et cinéma font bon ménage ; te verrais-tu composer pour le septième art et si oui, pour quel genre de film ?

Oui, complètement, j’aimerais beaucoup composer pour le cinéma mais pour quel genre de film, je ne sais pas, je pense que cela serait en fonction du script. J’ai toujours rêvé de composer sur de l’image. C’est plus facile pour moi de composer quand j’ai une image en tête. Comme j’essaie vraiment de ne pas avoir de limites, je pourrais très bien composer dans un style autre que de l’Electro pour un film. A vrai dire, je me considère plus comme un musicien que comme un producteur Techno.

Photo Christelle Delalande

Photo Christelle Delalande

Présentes-tu ta musique essentiellement en France ou Romulus s’exporte-t-il déjà ?

Ma musique s’est déjà exportée. J’ai commencé par le Japon puis le Sri Lanka, le Canada, le Maroc, la Suisse et la Belgique.

Quels sont les artistes, Electro ou non, qui ont fait ton « éducation musicale » ?

Ennio Morricone, Hans Zimmer, Harry Gregson Williams qui sont tous les trois des compositeurs de musiques de films. En parallèle à coté classique, j’adorais Eminem dans le Rap et dans le Rock, j’aimais des groupes à l’ancienne comme Scorpions, Queen, …Du stadium Rock à fond !

Photo Christelle Delalande

Photo Christelle Delalande

Quel regard as-tu sur l’évolution de la musique électronique en France ces dernières années ?

Elle a l’air de bien se porter et aujourd’hui avec Internet, tout est possible, n’importe qui peut commencer à faire de la musique. Que la personne ait de bonnes bases ou pas, il suffit qu’elle développe un style qui lui est propre pour que cela marche.

Quels sont tes prochains projets ?

« Tragédie Enfantine » et « The Ignorant People » sortent le 23 février et de nouveaux EPS suivront. Je continue de travailler sur l’album et je vais débuter une tournée à Nouméa et en Australie en mars. Une quinzaine de dates arrivent au printemps. Je vais participer aux Festivals Panoramas, Tilliacum, INSet…et une collaboration est en préparation !

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