Rencontre avec Tom Frager afin d’en apprendre plus sur « Le Bruit Des Couleurs » et sur ses projets !
« Carnet De Route » ton précédent album date de 2013. As-tu testé de nouvelles sonorités et eu de nouvelles envies pour le prochain ?
Oui, tout à fait et je dois dire par ailleurs que j’aime le métissage qu’il soit culturel ou artistique. Ce prochain album sera 100% Francophone. Je me suis attaché aux textes, j’ai beaucoup travaillé en collaboration avec des auteurs ; ce que je n’avais jamais fait sur les précédents albums. Pour moi, ce prochain disque est un peu plus abouti en termes d’écriture. J’ai pris plus de temps pour le réaliser. Il y a eu quatre ans de réflexion et de recherche, c’est long mais je voulais être sûr de ce que j’allais donner. Ce disque sera plus chanson Française mais elle viendra croiser toujours un peu de Reggae car c’est mon influence de départ.
Que s’est-il passé pour toi durant cette absence de quatre ans ?
Il s’est passé pas mal de choses et notamment un petit garçon qui a maintenant quatre ans et demi. Mon petit gars est arrivé en même temps que « Carnet De Route » et j’ai voulu consacrer du temps à ma famille. Volontairement, j’ai mis à profit cette période-là pour vivre des expériences musicales différentes. J’ai été très exposé médiatiquement avec « Lady Melody », j’avais envie de revenir à quelque chose de plus intime et c’est ce que j’ai fait avec « Carnet De Route » qui était un album plus Reggae et qui contenait un duo avec Tiken Jah Fakoly. J’ai donné pas mal de concerts à l’étranger, je suis parti jouer en Afrique, j’ai fait des premières parties de groupes de Reggae Australiens, j’ai chanté à Tahiti, à Nouméa… J’ai pas mal voyager, je suis allé essayer des choses ailleurs car j’avais besoin de me nourrir artistiquement parlant. J’ai vécu tout simplement afin d’avoir plein de choses à raconter.
Annoncer ton prochain album avec « Le Bruit Des Couleurs » était-ce une évidence ?
Oui et non. Oui car je pense que le titre répond à certains « critères radiophoniques ». Ce titre a un côté assez populaire dans la réalisation. C’était un vrai souhait pour moi de me diriger vers un album un peu plus soutenu en termes d’écriture et le fait de commencer la promotion avec ce titre qui pose d’entrée de la poésie dans le texte, c’est une manière d’annoncer un peu ce qui va venir par la suite. J’allais dire non aussi car il y a d’autres titres que j’aime beaucoup dans l’album et ils auraient pu aussi faire office de premier single. J’ai hâte que ce premier single fonctionne, qu’il puisse vivre sa vie afin de pouvoir faire écouter le reste !
De quoi parles-tu dans cette chanson co-signée par Ben Mazué ?
C’est une chanson qui en réalité raconte de façon imaginée et poétique la vie de Monsieur tout le monde. C’est une chanson qui dit qu’il y a de la couleur et de la beauté dans tout. Quand on dit que même les couleurs ont un bruit, c’est pour dire que tout vit et que tout est en mouvement tout le temps. Même les scènes de vie du quotidien qui nous paraissent les plus banales sont souvent en réalité les plus belles. Un instant vécu avec son petit garçon lors d’une balade en se tenant la main, ce n’est pas des vacances aux Seychelles mais finalement, c’est encore plus beau d’être dans cet instant simple. Cette chanson raconte qu’il y a de la magie dans le quotidien.
Glisses-tu toujours une pointe d’optimisme dans tes titres ?
C’est vrai que j’ai besoin de mettre pas mal d’optimisme dans ma musique car je trouve que la musique est un baume pour le cœur. Cela ne veut pas dire que je n’écoute pas des artistes tourmentés car je trouve que le tourment est très beau dans la musique. La peine, la tristesse, les chagrins d’amour font les plus belles chansons. Un titre comme « Mistral Gagnant » est extraordinaire. J’ai des chansons plus tristes que d’autres mais quand même j’ai ce rôle que j’aime d’amener du soleil dans la vie des gens avec plutôt du positif.
Où as-tu puisé l’inspiration pour ton prochain album ?
J’ai puisé l’inspiration dans le quotidien, dans les choses très simples, dans les yeux de mon petit garçon notamment. C’est le premier album que j’écris en tant que père et c’est vrai que de devenir père, cela change le regard que l’on a sur la vie en générale. Avant, je n’avais que mon regard alors que maintenant, j’ai le mien et le sien de petit garçon. Je me suis rendu compte que maintenant que je suis papa, j’ai d’autant plus besoin que les mots soient justes car il écoutera cet album un jour et il se demandera qu’est-ce que son père avait envie de dire et comment il avait envie d’en parler. Je pèse chaque mot encore plus qu’avant. Je pense que tout m’inspire dans la vie et j’aborde tous les grands thèmes abordés par tout le monde : l’amour, l’amitié, le voyage et puis parfois des thèmes un peu plus sérieux. J’aime faire des chansons assez fraiches et légères mais quelques sujets graves reviennent, je pense notamment à la tolérance entre les gens et l’écologie.
Y-aura-t-il des collaborations sur ton nouvel album ?
Pas pour l’instant, en tout cas. 13 titres ont été enregistrés et je suis en train d’en terminer un 14ème qui sera un peu un ovni sur ce disque. Il n’y a pas de duos pour le moment mais si l’album ne sort pas tout de suite et qu’une envie de duo se présentait, pourquoi pas…En revanche, en termes d’écriture et de composition, j’ai collaboré avec pas mal de gens alors que d’habitude, je travaille seul. J’ai collaboré notamment avec Ben Mazué qui est avant tout un ami d’enfance.
Même si tu as arrêté la compétition, le surf fait-il toujours partie de ton quotidien ?
Oui, c’est en moi. Je fais du surf depuis que j’ai dix ans et j’ai besoin d’aller dans les vagues. Il y a eu une période où le surf était professionnel, j’ai fait beaucoup de compétitions et j’ai été en équipe de France. Je jouais de la guitare pour m’aérer l’esprit par rapport à la rigueur que me demandait ce sport et aujourd’hui, c’est l’inverse ; je suis rigoureux dans mon travail avec la musique et je vais surfer pour me faire du bien. J’ai besoin de sport et le surf est mon petit jardin, je me ressource clairement en surfant. J’ai d’ailleurs monté un surf camp qui est un gite touristique qui fait également école de surf afin de transmettre ma passion du surf à ceux qui le souhaitent. Cela se passe à Agadir au Maroc. C’est un endroit d’initiation mais aussi de perfectionnement pour ceux qui le désirent. Nous recevons beaucoup de familles et de groupes de jeunes. J’y suis souvent sur les périodes où il y a du monde, je vais surfer avec les gens et je donne des concerts privés.
Toi qui a participé à l’album « Tropical Family », vu le succès des albums de reprises de nos jours, à qui aimerais-tu rendre un hommage ?
C’est une question difficile car il y a des artistes que je respecte tellement que je me demande si j’oserais…Je pense notamment à Bob Marley. J’avais repris « Could You Be Loved » sur une compilation pour Aids il y a quelques années mais je ne sais pas si je pourrais faire tout un album comme Yannick Noah. Parmi les autres artistes que j’affectionne beaucoup, je pourrais te citer Ben Harper, Norah Jones, Sting et j’écoute toujours du Renaud, du Brel, du Tété, du Cabrel…SI je devais rendre hommage, je choisirais parmi tous ces artistes.
De la scène est-elle prévue en 2018 ?
Oui car je ne me suis jamais arrêté de donner des concerts mais en fonction de l’actualité, j’ai plus ou moins les moyens d’aller loin. On me demande souvent quand est-ce que je viens dans telle ou telle ville, je ne demande que cela mais il faut que les médias me fassent une place pour que mon projet reprenne de l’envergure afin que le tourneur m’envoie en tournée. J’espère que les radios influentes vont me refaire une place sur les ondes.
Serais-tu prêt à participer à la prochaine édition de « Danse Avec Les Stars » afin de promouvoir encore plus ton prochain album ?
Je pense qu’il y a des gens à qui ce type d’émission correspond. Je te citerai M.Pokora car il danse bien à la base. C’est quelqu’un dont je respecte le parcours et la très belle carrière. J’en parle comme d’un exemple car nous avions participé ensemble à l’émission « Fort Boyard ». Pour ma part, à priori, je ne m’imagine pas faire « Danse Avec Les Stars », je ne pense pas que cela me corresponde même si je ne condamne absolument pas cette émission mais on dit qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis…Si j’ai envie de prendre un cours de salsa, je vais le faire mais pas devant les caméras. En revanche, je vais volontiers sur des plateaux TV pour parler de mon travail et j’aimerais beaucoup faire un jour « Taratata ».
Tom Frager - Le bruit des couleurs
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