Nous avons écouté le premier album de Guillaume Poncelet !

Difficile de résister à « Quatre Vingt Huit » le premier album de Guillaume Poncelet ; un disque attendu dans les bacs le 19 janvier et que nous pourrions résumer en trois mois : dépouillé, beau et brillant.

Dès les premières notes que Guillaume Poncelet joue sur son piano droit, on entre dans un univers remarquable et intemporel.

Les morceaux de l’artiste parlent d’un point de vue émotionnel et nous vous dirions que nous n’avions pas entendu pareil miracle musical depuis la bande originale du film « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » réalisée par Yann Tiersen.

A 39 ans, celui qui œuvre pour bon nombre d’artistes très différents depuis 20 ans se lance dans le grand bain en proposant quatorze morceaux somptueux et deux titres bonus enregistrés en live avec Thomas Azier et Gaël Faye.

Pianiste autodidacte, trompettiste, compositeur, arrangeur, réalisateur, Guillaume Poncelet possède un sérieux bagage et « Quatre Vingt Huit » en est une très belle synthèse.

Son premier album témoigne du talent de Guillaume mais aussi de sa multi-culture car n’oublions pas que c’est dans le Soul-Jazz Hip Hop que le musicien a fait ses armes.

En attendant de découvrir le pianiste en concert au Centquatre à Paris le 13 février mais aussi la bande originale qu’il a réalisé pour « Razzia » le nouveau film de Nabil Ayouch, nous plongeons avec délice dans « Quatre Vingt Huit » l’un des disques à ne pas manquer en ce début d’année.