Rencontre avec Julien Granel afin de présenter son actualité et ses projets à venir !

Quel a été ton parcours musical avant la parution de ton premier single intitulé « Tant Que Le Soleil Brille » ?

J’ai commencé la musique tout jeune à l’âge de 6 ans. J’ai eu un parcours classique au conservatoire. J’ai fait quatorze années de piano classique, de solfège et d’écriture et ensuite, j’ai passé mon diplôme en musiques actuelles. J’ai commencé à faire des maquettes dans ma chambre avec mon clavier et mon ordi et petit à petit, j’ai fait écouter mon travail à quelques personnes. Après avoir fait beaucoup de dates, j’ai décidé de m’enfermer un peu en studio pour tout refaire « proprement » et sortir un premier morceau avec une série de dates en première partie.

Pourquoi avoir attendu avant de te lancer en solo car il me semble que tu as fait partie d’un groupe ?

J’ai eu le fameux groupe de lycée que l’on a souvent. C’était un groupe de live dans lequel j’ai évolué de mes 15 à mes 17 ans. Nous avons fait une centaine de dates et cela m’a permis d’apprendre la scène et le contact avec le public. Après cette expérience de groupe, j’ai attendu de me sentir prêt, de murir aussi artistiquement et surtout d’être sûr d’où je voulais aller que ce soit dans la couleur ou dans l’esthétique. Je voulais avoir vraiment une sorte de 360 degrés, tout un univers à proposer. J’ai attendu de me sentir prêt afin de savoir ce que je voulais être.

D’où te vient ta passion pour le synthé ? Y-a-t-il eu un déclic ?

Je pense qu’il y a eu plusieurs déclics. Pour la première fois de ma vie, j’ai entendu du piano dans un éveil musical au CP et j’ai immédiatement voulu en faire. Ensuite, je me suis intéressé à la musique électronique grâce aux compilations d’Ed Banger mais aussi à des artistes comme Justice ou Sébastien Tellier. Quelque chose m’a plu dans les sonorités synthétiques et un jour, j’ai vu Yuksek jouer avec des synthés analogiques sur scène et je me suis dit que c’était ce que je voulais proposer moi aussi sur scène. J’avais envie de proposer une musique produite mais qu’elle ait l’énergie du live.

Qu’annonce « Tant Que Le Soleil Brille » ?

Ce premier titre pose les bases d’un premier EP qui arrivera prochainement. « Tant Que Le Soleil Brille » annonce aussi pas mal de dates qui arriveront avec l’EP que nous sommes en train de finaliser actuellement en studio.

De quoi parles-tu dans tes textes ?

L’évasion, le rêve et les relations humaines au sens large du terme sont les thèmes principaux de mes chansons qui sont un peu des peintures d’un mec de 22 ans qui découvre la vie sur le tas et qui parle de ses émotions.

Était-ce une évidence de faire de l’Electropop en Français ?

C’est venu assez naturellement et je dois dire qu’il n’y a pas eu un moment où je me suis dit que j’allais faire tel ou tel style. Je suis arrivé de la musique électronique et j’ai découvert des artistes comme Bashung ou Daho. Quelque chose m’a touché dans le Français et j’ai décidé d’allier les deux assez naturellement. La question de l’Anglais ne s’est pas posée car j’ai eu un coup de cœur pour la sonorité du Français. J’écoutais beaucoup de morceaux de Daho et j’ai trouvé qu’il y avait chez lui une modernité et une fraicheur qui m’ont touché directement.

Hormis Étienne Daho, qui sont les artistes que tu écoutes et qui pourraient se retrouver dans tes influences ?

Je suis très influencé par la scène électronique. Je trouve Jamie XX très inspirant, il y a quelque chose de neuf et d'étrange parfois dans ses productions et cela révolutionne un peu la manière de produire. En ce moment, j’écoute beaucoup Tyler, The Creator. J’aime ces artistes qui cassent les codes et prennent des risques autant dans la production que dans la manière de diffuser leur musique.

Peux-tu nous parler de ton expérience de DJ résident à la Cité du Cinéma de Luc Besson ?

Je fais, de temps en temps, des sets de DJ pour le kif car j’aime la musique jouée dans les clubs. Je me suis retrouvé un peu par hasard à mixer pour une soirée de tournage de Luc Besson dans la Cité du Cinéma. Tout le monde a bien dansé et j’y suis revenu plusieurs fois. J’ai mixé notamment lors de la soirée de fin de tournage de « Valerian » devant Cara Delevingne et Dane DeHaan. C’était très rigolo comme expérience !

Est-ce que le cinéma est quelque chose qui t’attire ? Te verrais-tu lier la musique à l’image ?

L’univers du cinéma m’attire beaucoup et de plusieurs manières. J’ai eu un petit rôle dans le film « Bang Gang » d’Eva Husson qui est sorti en 2016. Cela a été une première expérience en tant qu’« acteur » au cinéma. J’ai beaucoup fait également de musique à l’image pour des amis à moi sur des vidéos. A l’occasion de la sortie de mon premier titre, j’ai décidé de prendre le pari de réaliser le clip afin de voir ce que cela allait donner.

Que sont tes Freestyles Pop ?

Ce sont des vidéos que je réalise et que je diffuse régulièrement sur Internet. Un Freestyle Pop est une minute de son avec du texte. Je filme ça avec mon Iphone.

Quels sont tes prochains projets ?

Le 12 février, je vais jouer au Pop-Up du Label, cela va être la première fois que je vais être en tête d’affiche à Paris et ce sera le premier rendez-vous de cette nouvelle aventure. L’EP arrivera prochainement, tout comme d’autres dates. Nous sortirons surement un second titre avec l’EP. On fait les choses au feeling et on voit comment cela se déroule.

Que vas-tu jouer au Pop-Up du Label ?

Je vais jouer les titres de l’EP mais également des titres qui n’ont pas encore été travaillés en studio et qui sortent de mon petit home studio. Il y aura plein de titres exclusifs lors de ce concert au Pop-Up du Label. Peut-être que je jouerai des Freestyles Pop…Cela va être une soirée très marrante !