Apprenez en plus sur Stupead un jeune talent Electro Français !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs?
Je m’appelle Hugo Camedda et je fais de la musique sous le nom de Stupead. J’ai grandi à Lille avant de suivre mes parents à Rennes il y a cinq ans et aujourd’hui, je vis à Brighton où je suis des études de production à la BIMM. Je te dirais que je fais de la musique électronique et acoustique car j’aime utiliser beaucoup de vrais instruments.
D’où vient ton pseudo ?
Quand j’ai commencé à faire de la musique électronique, mes amis me disaient qu’il fallait que je sorte mes sons et j’ai dû trouver un nom. A l’époque, je devais avoir 15/16 ans et j’étais à fond dans le Rock et le Rap Français et je me suis rendu compte que les groupes que j’aimais bien commençaient par la lettre S comme Skip The Use, Stupeflip, Stuck In The Sound…Je voulais trouver un pseudo qui commence par cette lettre, j’avais pensé à Stupid mais c’était assez bizarre et même du point de vue du référencement sur Internet et j’ai remplacé le i par ea après avoir vérifié qu’aucun autre artiste portait ce nom.
Quels ont été tes premiers pas dans la musique ?
De manière générale, cela fait très longtemps que je fais de la musique. A la base, je suis batteur de formation. Mon père m’a offert une batterie alors que je devais avoir 5 ans. J’ai tout de suite pris des cours et je m’y suis mis à fond. Quand je suis arrivé au collège, j’ai commencé la guitare et j’ai suivi un double cursus pour les deux instruments. J’ai eu des groupes de Rock avec mes potes d’enfance et j’ai suivi un peu une voie acoustique. En 2008, mon père m’a emmené voir Justice au Zénith et quand je suis rentré à la maison, j’ai dit que c’était ce que je voulais faire plus tard.
De quoi est faite ta culture musicale ?
J’ai toujours eu une double culture Rock et Electro. Mes premières claques musicales personnelles sont liées à l’Electro. Mon père m’a plus appris les classiques du Rock. J’ai suivi ces deux voies et je veux vraiment les relier dans ma musique.
Tu as sorti « Julani » ton premier titre à 17 ans ; comment un jeune Français arrive-t-il à signer sur le prestigieux label Armada ?
Je ne l’explique toujours pas ! A cette époque, je venais de trouver mon pseudo et je faisais plus de la musique par la partager avec mes amis que pour la diffuser professionnellement. Tout est parti de Soundcloud, tout le monde était dessus et c’était très facile de contacter d’autres artistes. Quand j’ai fait « Julani », j’ai commencé à en faire de la promo et j’ai eu quelques retours de gars qui m’avaient soutenu. Dès le moment où Fakear m’a suivi sur Soundcloud, les gens à qui j’envoyais ma musique l’écoutaient plus facilement et cela a dû forcément jouer car un jour en rentrant du lycée, j’ai reçu un mail d’Armada qui lançait un nouveau label sur lequel ils voulaient signer de nouveaux artistes. Pour la petite anecdote, nous avons été très peu d’artistes à être signés sur ce label dont Lost Frequencies et moi-même. Même si je n’y suis plus maintenant, cela a été une très bonne expérience.
Comment vois-tu ton évolution musicale sur ces trois dernières années ?
Au tout début, je te dirais que j’avais un style beaucoup plus posé et relax. Je savais que je voulais faire des choses différentes et que je voulais vraiment apporter quelque chose de personnel à mes compositions même si cela m’a pris du temps. Pour moi, aujourd’hui, je pense avoir trouvé cette patte et je vais essayer de la développer un maximum. Durant ces trois ans, tout s’est enchainé très vite ; j’ai rencontré mon manager, j’ai signé chez Sony et j’ai agrandi mon carnet d’adresses, ce qui m’a vraiment beaucoup aidé.
Toi qui habite maintenant à Brighton ; est-ce que le fait de vivre en Angleterre influence tes compositions ?
Oui mais pas énormément car avant d’y partir, je savais plus ou moins déjà ce que je voulais faire. En revanche, ils sont beaucoup plus orientés sur les musiques House et club en Angleterre et en y vivant, je me suis rendu compte en sortant en boite de la puissance du côté Dance d’un morceau électronique et du côté percussif qui donne envie de danser. Je pense que je suis trop jeune pour avoir connu ce côté-là en France. En arrivant à Brighton, je me suis notamment replongé dans les vieux disques de Daft Punk qui sont des tueries.
« The One » ton nouveau single est le premier qui soit chanté. Peux-tu nous présenter Emma Hoet qui l’interprète ?
Je connais Emma depuis très longtemps et pour tout te dire, elle a été ma petite amie et même si nous ne sommes plus ensemble maintenant nous restons très amis. « The One » est un morceau que nous voulions faire tous les deux depuis longtemps. Ce titre a pris beaucoup de temps puisque nous l’avons commencé il y a deux ans et demi et c’est vraiment une collaboration à 50/50 sur tout. Je suis content d’avoir fait ce morceau avec Emma qui a toujours chanté et que cela lui permette de faire quelque chose de pro signé sur un label. Je n’aurais pas imaginé quelqu’un d’autre sur ce titre. Il y a eu plein d’étapes et plein d’états ; nous avons réussi à le terminer et à le sortir et c’est un soulagement d’avoir été jusqu’au bout. Si nous sommes amenés à faire des lives, Emma sera à mes côtés pour chanter « The One ».
De quoi parle cette chanson ?
C’est l’histoire d’une fille qui n’est plus spécialement amoureuse de son copain mais qui n’arrive pas du tout à lui dire et elle ne comprend pas qu’il ne s’en rende pas compte. La musique est hyper joyeuse mais les paroles le sont moins. Finalement, cette chanson a collé un peu à la réalité, elle a pris du sans aujourd’hui même si nous ne l’avons pas fait pour ça. Le moment qui est beau et joyeux dans le morceau l’a été aussi dans la vraie vie. Je pense que quand on a des problèmes de cœur comme ceux-là, on s’en relève toujours. « The One » met en avant une réalité juste avant une séparation mais avec un côté joyeux qui fait dire que la vie continue et que ce n’est pas grave.
Pourquoi avoir choisi de mettre l’accent sur la danse dans le clip illustrant « The One » ?
C’est la première fois que je faisais un morceau un peu Pop et chanté et je ne voulais pas que le clip soit juste une mise en image du texte. Je ne voulais pas d’un clip cheesy. J’ai discuté avec le réalisateur Louis Evennou d’une idée de concept ; je voulais avoir une présence féminine dans le clip sans que l’on puisse voir son visage avant la fin. Je voulais de belles images mais aussi éviter le scénario afin de ne pas tomber dans le cliché. Louis est venu avec des idées, il a pensé au danseur et c’est lui qui a trouvé cette usine désaffectée où venait de se tourner une partie du film « Carbone ». Ce clip qui arrive dans quelques jours est très cool, visuel et il donne envie de danser.
Que prépares-tu pour les mois qui arrivent ?
Je vais continuer la promotion de « The One » qui n’est que la partie immergée de l’iceberg car l’aboutissement sera mon EP de cinq titres. Cela fait deux-trois ans que je travaille sur ce disque mais je ne l’ai pas pensé comme un EP en tant que tel. J’avais envie de sortir un groupement des meilleurs morceaux que j’ai fait ces dernières années et au final, ils sont très différents. Il y a un morceau très inspiré par la House des années 90, un autre où je chante dessus et un autre où il y a un featuring assuré par un rappeur Américain. C’est une sorte de mini best of avec mon style au centre de chaque morceau. Une fois que ce disque paraitra, je me concentrerai à fond sur le live afin de faire le plus de live possible.
Te verrais-tu collaborer à l’avenir avec des artistes de la chanson Française ; je pense notamment à Mylène Farmer qui affectionne la musique électronique ?
Ce serait drôle de collaborer avec Mylène Farmer car je pourrai réussir là où Stupeflip n'a pas eu cette chance. Dans leur troisième album, l’un de leurs morceaux s’intitulait « Lettre à Mylène » et ils lui demandaient si elle voudrait bien collaborer avec eux. Une collaboration avec Mylène Farmer, ce serait la classe d’autant plus qu’elle a fait des morceaux avec Moby qui est l’une de mes plus grosses influences. Mon père m’a fait découvrir Moby très jeune et ça a été la première musique sans paroles que j’ai entendue. Je te dirais que collaborer avec quelqu’un qui ne vient pas de ton univers est toujours hyper intéressant.
Stupead - The One [Audio] ft. Emma Hoet
Stupead feat. Emma Hoet - The One Buy/Stream : https://smart.lnk.to/StupeadTheOneAY Subscribe to Stupead's Channel : https://www.youtube.com/watch?v=aE84XZKVus4 Follow Stupead on Faceboook : ...
The One (feat. Emma Hoet) - Single par Stupead sur Apple Music
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