Rencontre avec Zappeur Palace un groupe Belge à suivre de très près !
Comment s’est formé le groupe ?
Maxime : Le groupe s’est formé il y a maintenant sept ou huit ans. J’ai rencontré Nathan à l’école car il était proche de ma cousine. A 13 ans, nous avions déjà l’envie de faire de la musique. Pour ma part, je grattouillais, je commençais tout juste à faire de la guitare et Nathan jouait du trombone à l’académie avant de se mettre à la basse. Par la suite, nous avons rencontré François et Pol a rejoint le groupe très rapidement environ un an après sa création. Le line up actuel existe depuis bien longtemps alors que nous n’avons que 20 ans de moyenne.
Pol : Nous avons grandi un petit peu ensemble avec notre musique.
M : C’est un peu ça la particularité de notre projet musical, nous avons « embryoné » ensemble.
Pourquoi avoir choisi Zappeur Palace comme nom de scène ?
P : Il y a de multiples significations mais le fait d’avoir choisi un nom en Z est peu courant. Nous aimions bien le mot zappe que nous trouvions accrocheur mais pour nous, il manquait quelque chose et c’est devenu zappeur mais cela faisait un peu trop rappeur. Nous avons rajouté le mot palace. La signification vient du fait que nous zappons les palaces, l’argent et tout ce qui est luxueux car cela ne nous intéresse pas au premier abord. Il faut de l’argent pour vivre, bien certainement, mais nous, nous faisons de la musique par passion.
La musique a-t-elle toujours fait partie de votre vie ?
M : C’est très différent, c’est propre à chacun. Pour Nathan, c’était bien marqué dès le début qu’il voulait faire le conservatoire et François a plus expérimenter la musique pour le groupe.
Nathan : Oui, c’est certain que je me suis dit très tôt que je voulais faire de la musique plus tard.
François : Quand ils m’ont rencontré, je n’avais même pas une vraie batterie, c’était une pile de dictionnaires. J’ai eu des cours de musique quand j’étais petit car mon père me voyait taper avec des cuillères en bois sur des casseroles. J’ai pris des cours de batterie, j’ai arrêté et j’ai recommencé des années plus tard avec justement cette pile de dictionnaires. Ils m’ont vu sur Facebook en vidéo et voilà comment l’aventure a commencé.
P : Dès mon plus âge, j’ai été accroché à la musique et sans ça, je pense que je serais hyper malheureux.
Comment est né votre premier single « Sarcophage » ?
M : Il faut souligner que « Sarcophage » est notre premier single mais que ce n’est pas notre premier morceau. Ce titre est né en 2015 mais depuis il a évolué. Nous avions gardé en tête que ce titre avait du potentiel et nous avons revu des arrangements avec des personnes externes au groupe. Nous voulions faire appel à quelqu’un de plus âgé et de plus expérimenté pour revoir quelques petits détails sur les arrangements afin de radiophoniser « Sarcophage ».
Que raconte cette chanson ?
M : « Sarcophage » raconte une histoire d’amour un peu étrange et mystique. Selon mon histoire, je vois un couple dans un décor un peu plage, sombre, la nuit. J’adore l’écriture abstraite qui permet d’avoir de multiples interprétations. J’aime d’ailleurs beaucoup la plume de Gainsbourg ou d’Adrien Gallo. Pour moi, les couplets racontent l’histoire d’un homme qui est encore plus éperdument amoureux de sa femme quand celle-ci est saoule et le refrain raconte le fait qu’il la trouve extrêmement belle quand elle est dénudée. Je veux vraiment susciter la créativité des gens afin qu’ils puissent voir ce qu’ils ont envie de voir.
N : Moi, personnellement, je vois plus cela comme une âme dénudée.
M : Libre interprétation à tous ! Cette chanson peut être prise très au sérieux si on analyse les paroles mais elle est peut être aussi très légère.
Pouvez-vous nous parler de votre premier clip ?
M : Notre premier clip se veut plus être une captation d’une prestation live car nous voulions plus partir sur une vidéo lyrics afin de souligner la force du texte. La vidéo a été tournée au Alice Bar qui se situe sur l’Avenue Louise à Bruxelles, c’est un peu notre Avenue des Champs-Elysées. C’est endroit un peu mystique où il se passe beaucoup de choses la nuit.
P : Il y a vraiment une ambiance dans cet endroit et je vous conseille d’y aller si vous venez à Bruxelles. Il y a même un fantôme dans ces lieux…
N : C’est un bar/club qui tourne fort la nuit en fin de semaine et ce lieu collait bien à la chanson.
Est-ce que « Sarcophage » donne le ton de vos prochains morceaux ?
N : Oui et non car nous sommes très éclectiques. On peut avoir des chansons plus calmes et d’autres très rythmées. Dans le « style musical », on arrive au son Zappeur Palace qui se reflète dans toutes nos nouvelles chansons.
M : J’ai en tête une chanson qui n’est pas encore parue et pour laquelle, je pars plus sur une œuvre musicale sans y chercher de la radiophonie, quelque chose de plus long avec des évolutions notamment instrumentales. Je pense qu’avec la maturité et de l’ancienneté, on peut essayer de faire des œuvres musicales à la « Stairway To Heaven ».
Votre premier album est-il en route ?
P : On ne peut pas parler d’album car c’est un EP.
N : Nous venons de sortir notre premier et nous prévoyons de sortir encore deux autres titres. Nous partons sur un EP puis nous essaierons de sortir un album.
M : Je ne sais pas si nous préméditerons vraiment l’album. Je pense que nous avons plein de compositions et nous nous dirons à un moment donné, on va en studio et on fait un album.
Quelles sont vos influences ?
M : Elles sont très éclectiques.
P : Cela pourrait aller des Red Hot Chili Peppers au Jazz.
M : Vous imaginez donc par tout ce que cela passe mais nous ne sommes jamais super trempés car nous sommes ouverts tous à énormément de styles. En ce moment, je suis dans une phase Hip Hop alors qu’il y a un an, j’étais dans une phase chanson Française et peut-être que demain, j’écouterais de la Dub Step. J’aime juste écouter ce qui est pour moi de la bonne musique.
Que mettriez-vous en avant chez Zappeur Palace ?
F : Ce serait notre amitié car je pense que c’est cela l’ADN du groupe.
P : L’amitié et la symbiose sur scène, c’est ce que l’on a toujours mis en avant.
Vous qui avez déjà pas mal joué sur scène ; quel est votre rapport au live ?
N : Je pense que c’est là où l’on brille le plus clairement. Nous avons d’abord fait de la musique pour le live. C’est le moment où l’on peut avoir le retour du public et où l’on ressent le plus de sensations.
M : Le live est un jeu où l’on s’amuse. Ce sont des moments que l’on attend avec impatience et je pense même les attendre plus que des vacances.
P : C’est un mélange de différentes émotions et c’est ce qui nous fait vibrer !
Zappeur Palace - 'Sarcophage' - (Single)
Zappeur Palace is a band from Nivelles, close to Brussels in Belgium. 'Sarcophage' is their first single to be released commercially. It is now available on every digital and streaming platforms ...