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Rencontre Parisienne avec SiAu un talent à suivre de très près !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre Parisienne avec SiAu un talent à suivre de très près !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis SiAu, auteur, compositeur et interprète. Je chante des chansons électroniques assez planantes, contemplatives avec des sons qui craquent et qui grésillent un peu par moment. J’aime que cela ne soit pas linéaire et qu’il y ait un peu de relief. Je viens de Montpellier à la base et je suis maintenant banlieusard.

SiAu est-il ton premier projet musical ?

Non, j’ai eu différents projets musicaux avant. Des projets plus chansons, des projets plus Funk ou Rock. Je suis passé par plusieurs styles avant de choisir celui-ci dans lequel je me sens le mieux et le plus vrai. Je te dirais que SiAu est mon projet le plus authentique.

Pourquoi présenter ton nouveau projet plus particulièrement au grand public avec « Ce Soir Je Sors » ?

Cela a été une évidence. Ce titre a lancé ce nouveau projet. Pour des raisons personnelles, il y a eu une période où j’ai été dans une phase un peu sombre et ce titre est arrivé comme un retour à l’ouverture vers autre chose, comme s’il me portait vers la lumière. « Ce Soir Je Sors » est le premier titre que j’ai composé et c’est donc le premier titre que j’avais envie de sortir.

Rencontre Parisienne avec SiAu un talent à suivre de très près !

Que raconte ce premier single ?

J’aime bien quand on laisse une interprétation assez large même si cette chanson est surement l’une de mes plus directes. Ce texte a une histoire. Il y est question d’une histoire d’amour, de séparation et de déchirure mais il n’y est pas question de vengeance car il n’y a pas d’animosité. Il y a une envie de ré exister et d’en rire.  C’est presque le pré je vais mieux (rires).

Pourquoi n’est-ce pas toi que l’on retrouve en protagoniste dans le clip ?

A la base, je ne voulais pas me mettre en avant dans ce nouveau projet et je n’avais même pas envie d’apparaitre du tout dans ce clip. C’est petit à petit que j’ai eu beaucoup plus cette volonté d’être chanteur et d’être quand même présent. Ce qui m’intéressait dans ce clip réalisé par Vianney Meurville était de pouvoir féminiser l’histoire. Je trouvais ça intéressant d’avoir un point autre que celui d’un mec qui s’est fait larguer et qui va tout d’un coup sortir dans les rues et faire n’importe quoi. Je trouvais ça bien d’ouvrir cette histoire à quelque chose de plus large et d’actuel. Cette mariée n’assistera pas à son mariage. Je trouve qu’aujourd’hui nous ne sommes plus obligés de nous marier et on fait ce que l’on veut avec la tradition. Je trouvais ça intéressant de ramener la chanson à un point de vue plus « sociologique ».

« Ce Soir Je Sors » donne-t-il le ton de ton premier EP attendu pour début 2018 ?

Tout à fait. Il y a deux types de chansons dans ce que je fais pour résumer ça grossièrement. Il y a des titres assez énergiques et rentre-dedans comme « Ce Soir Je Sors » et il y a des titres qui ont un aspect beaucoup plus rêveur et contemplatif. Je dirais que ce premier single est en partie révélateur de l’EP mais il y aura bientôt un nouveau titre qui viendra donner un peu le contrepoint de ce disque. Je dirais que « Ce Soir Je Sors » est le titre le plus lumineux et le plus solaire de l’EP.

© Sigried Duberos

© Sigried Duberos

Quels sont les thèmes abordés sur ton EP ?

Je te dirais que ce sont des histoires assez proches de ce qui a pu m’arriver mais je ne raconte pas non plus la réalité telle qu’elle est. Il y a pas mal de thèmes différents sur l’EP. J’aime essayer de ranimer des souvenirs même très lointains. Il m’arrive d’écrire une chanson juste pour tenter de revivre quelque chose. Je n’ai pas de thématique de prédilection mais j’aime le côté coup de poing, un peu marque page qui permet d’avancer. Les thèmes sont ouverts.

Quelles sont tes sources d’inspirations musicales ?

La scène Electro-Folk m’intéresse beaucoup. Je te citerais Bon Iver, James Blake ou James Vincent McMorrow. Dans une veine plus Pop-Rock, cela pourrait aller de Depeche Mode à David Bowie. En France, je suis intéressé par les artistes qui ont pu s’échapper un peu de l’héritage lourd de la langue Française, je pense notamment à Bashung, Christophe ou plus récemment Christine And The Queens.

Tu n’es pas seul sur scène ; peux-tu nous présenter ta partenaire ?

Je suis accompagné de Violet Arnold, c’est une chanteuse qui a son propre projet musical et sur scène, elle est aux synthés, elle envoie des boites à rythmes et elle fait des chœurs.

© Sigried Duberos

© Sigried Duberos

Que mettrais-tu au centre de ton projet musical ?

Je crois que c’est de plus en plus l’envie d’être un chanteur. Je me suis peut-être pas mal caché durant longtemps derrière un instrument mais aujourd’hui j’ai envie de raconter des histoires en m’adressant au public. J’ai envie maintenant d’oublier tout l’aspect technique de jouer du clavier afin d’être plus présent sur le chant.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y a toute une tournée qui arrive avec le collectif le Mégaphone Tour, nous allons jouer dans tout le Sud-Est du 17 au 25 novembre. Nous serons à Ris-Orangis en première partie d’Isaac Delusion le 30 novembre. Un prochain single sortira en décembre. Le premier EP sortira début 2018 et une date Parisienne sera programmée à ce moment-là. L’envie est de donner pas mal de concert l’année prochaine et que cela découle sur la parution d’un premier album mais je ne peux pas encore donner de date…

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