Partez à la rencontre d’Emmanuel Sayers/Stream l’un de nos coups de cœur club !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

J’ai commencé la production musicale tardivement car j’ai d’abord privilégié le monde de la nuit et ma carrière de DJ et la direction artistique de divers établissements. L'as des résidences et divers activités, je me suis rapproché de Greg B ami producteur ( www.mega-prod.com) ce qui m'a permis de partager diverses idées que nous avons transformées commercialement.

Comment a débuté ta carrière musicale sous le nom de Stream ?

Fin 2016, alors que la production du dernier Emmanuel Sayers « Jumpin’ » venait d'être terminée afin d'être présentée à l'ADE ( Amsterdam Dance Event ) avec mon producteur et Futureplay, nous avons décidé pour le fun d'aller remettre au goût du jour un des hymnes dance les plus populaires du paysage sonore Dance en France : « Living On Video ». Ne pouvant pas défendre plusieurs projets sous la même identité, nous avons décidé avec mon producteur et Futureplay de lancer une nouvelle marque " Stream " qui a été un choix unanime de l'équipe. L'engouement de différents médias et labels en France et à l'étranger nous a permis de nous installer médiatiquement très rapidement puisqu'en 2 semaines nous sommes rentrées Top 20 Shazam général et 2e des titres futur Hits durant 4 semaines.

Pourquoi as-tu des productions qui sortent sous ton nom et d’autres sous le pseudo de Stream ?

Emmanuel Sayers est mon nom d'artiste, Stream que je représente visuellement est la collaboration de plusieurs têtes pensantes, un peu dans l'esprit de certaines collaborations comme Jack U, la Sweedish House Mafia etc...après cela reste un concept de reprises donc on ne réfléchit pas trop, on fait, on partage, et on se fait plaise...

Sous le pseudo Stream, tu as sorti « Living On Vidéo », « World Of Confusion » et « Ultra Flava » qui sont des reprises ; comment et pourquoi les as-tu choisis ?

Pour « Living On Video », c'était un défi suite à quelques punchlines et blagues au sein de l'équipe.Alors que la vague de reprises danse 90/2000 bâtaient son plein en médias nous avons rigolé sur le fait qu'il ne manquait plus que la reprise de ce titre pour faire la boucle. L'idée c'était, comment réussir à le réaliser afin qu'il puisse à nouveau exister en radios et clubs tout en gardant son authenticité.On a concrétisé nos idées en nous faisant plaisir en premier lieu sans se poser de questions. Pour « World Of Confusion », c'est un concours de circonstance suite à la rencontre de mon équipe de production avec celle de Space Master. On ne s'est pas posé de question, on l'a fait ... j'étais fan du titre à l'époque.. Pour « Ultra Flava », nous avions cette boucle en tête qui revenait incessamment à l'esprit.Ce titre était une référence pour nous à l’époque en house, donc nous l'avons réalisé sans réfléchir pour le kiff.

Comment travailles-tu tes reprises ?

Au feeling, sans se poser de questions, on ne réfléchit pas.Une idée, une action, un son, un fx, un kick et on avance (rires). La seule contrainte sont les ayants droits à qui nous demandons leur approbation.Certains sont très cool et acceptent nos visions et arrangements, d'autres nous imposent de nous conformer strictement au cover.Bref, on avance quoiqu'il en soit toujours dans une bonne intention sans froisser nos interlocuteurs ... Pour « World Of Confusion », nous avons même été signés en Italie par les auteurs originaux sur leur label.

Travailles-tu déjà sur le prochain Stream ?

J’ai des idées, je pense que Greg de son côté aussi tout comme la maison de disques mais pour le moment, nous ne les avons pas échangées. Nous voulons laisser vivre « Ultra Flava » qui sort en Allemagne et dont la promo vient de démarrer en France.

Quels titres ou quels groupes aimerais-tu revisiter à l’avenir ?

Je n’aurais pas forcément de Top5 à te donner mais il est certain que j’ai été marqué par des artistes quand j’ai commencé à sortir en club. Je pourrais te citer Masterboy, Haddaway, Space Master…Les sonorités Allemandes et Belges m’ont régalé dans les années 90..." Final Countdown " de Europe, tiens pourquoi pas ...

Ton titre « Jumpin’ » vient d’être remixé. Peux-tu nous en dire plus sur cette seconde sortie ?

Ce titre est sorti quasiment au même moment que le « Living On Video » de Stream. Il vient d’être édité en Allemagne sur le label Mental Madness et il a été remixé pour l’occasion par Blaikz et par BlackBonez. La sortie est prévue fin août 2017.

Aimerais-tu proposé à l’avenir des titres originaux avec des collaborations vocales ?

Pour le projet Emmanuel Sayers, oui mais c’est compliqué à l’heure actuelle d’arriver avec un titre original. C’est un peu comme à la loterie, on ne sait jamais si le titre va rencontrer son public. Je serais plus partant pour faire des originaux un peu planants avec un vocal comme pouvait l’être la Trance mais toujours avec un pied brut. Au-delà de 128 BPM, je commence à prendre du plaisir !

Le bon accueil de tes titres par les DJS dépasse-t-il les frontières Françaises ?

Je te dirais que c’est très très compliqué de le savoir clairement aujourd’hui. On a beau avoir Internet et les réseaux sociaux, on ne sait pas vraiment quelle est la portée d’un titre. En France, dans le réseau standard des radios, on sait quand un morceau est joué et combien de fois il va l’être mais à l’étranger, c’est moins évident car les retours sont moindres. Nous avons eu des bonnes surprises par hasard. J’ai appris il y a peu de temps que le « Ultra Flava » est joué dans des bars à Ibiza, en Italie, Allemagne, Belgique, « Living On Video » avait été signé en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Espagne, au Portugal, en Amérique du Sud et dans quelques pays de l’Est et les résultats on été très probants N1 en Allemagne, Top 10 en Espagne etc... et « World Of Confusion » a été édité en Italie.

Quels sont tes prochains projets ?

Je souhaite continuer le plus possible à faire des titres et de la musique sans pression et avec plaisir donc je ne me casse pas trop la tête et laisse le feeling guider mes idées ...Ce qui me ferait vraiment plaisir serait de pouvoir accéder à quelques festivals dont une scène au choix de Tommorowland ne serait-ce que pour une fois dans ma vie!