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Rencontre avec le chanteur Daniel Levi à l’occasion de son grand retour !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Olivier Martino

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Pourquoi autant de temps entre « Le Cœur Ouvert » et votre nouvel album ?

C’est une bonne question ! Je pense que le tourbillon de la vie l’a emporté sur la passion mais je n’ai jamais cessé d’être en phase avec ma musique qui a évolué. Le fait d’enregistrer est une étape particulière pour laquelle des choses sont mises en place de façon pratique, pragmatique et cartésienne. Il faut une structure, une maison de disque…et après « Le Cœur Ouvert », ce n’était plus le cas pour moi. Je dirais que la vie et ses vicissitudes ont pris le pas sur le musicien. Durant ces années, j’avais avancé sur un album mais j’ai dû défaire pour refaire car à un moment donné, j’avais trouvé les arrangements trop sophistiqués.

Comment nous présenteriez-vous ce nouveau disque éponyme ?

Je le présenterais comme l’expression de quelque chose de personnel puisque je l’associe à mon nom. Même quand il y a un titre sur un album, il y a toujours le nom de l’artiste avant et je dirais que c’est très éprouvant de remettre tout sur la table comme sur une table de casino car on est jugé au-delà du disque sur son nom. On aime un disque, on aime un peu de soi, l’inverse est aussi vrai. Pour ce nouvel album, je me suis engagé totalement, il est très personnel alors on m’aimera ou on ne m’aimera pas. Il est le fruit des événements de ma vie. Il parle d’amour, de fête, de rencontres et des étapes de ma vie.

Photo Olivier Martino

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« Un Jour Se Lève » le premier extrait donne-t-il le ton de l’album ?

Nous nous sommes posés cette question. « Un Jour Se Lève » est un peu plus Pop que la direction réelle que nous avons voulu prendre. Il y a un fil conducteur dans cet album et c’est le quatuor à cordes qui est constitué de deux violons, un alto et un violoncelle et on le retrouve également dans cette chanson.

Quelle est l’histoire de ce titre ?

Il y a un côté solennel dans ce titre qui est un hymne à la vie. « Un Jour Se Lève » est représentatif de l’album en termes de maximes et de slogans portés haut et fort. « A chacun de nos pas, à chacun de nos rêves, à tout ce que l’on croit », c’est tout un programme. Musicalement, on y retrouve une contrebasse, une batterie avec des balais, un piano acoustique, le quatuor à cordes et ma voix. C’est cette alchimie là que nous avons voulu développer sur l’album.

De quoi allez-vous nous parler sur votre nouveau disque ?

C’est comme si arrivé à l’âge que j’ai avec les aléas de la vie, les coups durs, les coups bas, les désillusions mais aussi les grandes joies, je faisais un bilan dix ans après. Je parle de ce qui m’a marqué et je dirais que ce qui en ressort est que la vie l’emporte toujours et qu’un horizon meilleur se pointe. Combien même on comprend en filigrane que j’ai essuyé certaines épreuves comme tout le monde, il y a une note d’optimisme et je dirais que Ralph Adamson a écrit les paroles finement. Il a su trouver mes mots et mettre en forme tout ce qui est difficile à démêler quand on est trop dans l’émotion. On retrouve également des textes de Marc Elia avec qui j’avais déjà collaboré par le passé.

Photo Olivier Martino

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J’ai trouvé que votre album avait une couleur très Jazzy. Suis-je dans le vrai ? Le Jazz est-il l’une de vos influences premières ?

Absolument, j’aime la discipline du Jazz car on y retrouve un thème, une mélodie et ce qui est formidable est le fait que l’on peut développer car rien n’est figé. Le principe du Jazz est de poser un thème et de le tordre avec les harmonies jusqu’à ce que l’on perde un peu le fil mais on ne le perd jamais vraiment. J’essaye de rester accessible dans ma façon de chanter même si je me permets un petit scat à un moment donné mais il n’y a rien de démonstratif dans ce disque sinon la volonté de montrer qu’il y a un grand panel. J’ai envie d’enlever l’étiquette indélébile de chanteur de variété car je suis à la fois chanteur, compositeur, arrangeur et réalisateur. Le Jazz offre beaucoup de liberté et il est joué par des instruments nobles. Je vous dirais que je me suis offert un petit plaisir en réintroduisant également le saxophone.

Il y a un titre en Espagnol sur votre album, pouvez-vous nous en dire plus sur ce choix ?

Julia Gonzales est le troisième auteur présent sur ce nouvel album. J’avais très envie de mettre un peu d’exotisme peut-être pour ouvrir un peu plus encore les horizons. J’ai toujours aimé l’Espagnol qui a été ma première langue vivante à l’école. Il y a tout un monde de l’autre côté de l’Atlantique, l’Amérique du Sud m’a toujours fait rêver. J’aime la sonorité de la langue Espagnole et c’était l’occasion de m’échapper un peu aux contraintes des normes Françaises. Pourquoi ne pas arriver un jour au public Latino-Américain…

Photo Olivier Martino

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Le grand public vous a découvert dans l’une des comédies musicales les plus plébiscitées encore maintenant. Retenteriez-vous l’aventure ?

Je trouve le genre intéressant. J’ai eu l’occasion et la chance d’en faire une première avec Catherine Lara et Luc Plamondon puisque j’ai participé à la comédie musicale « Sand Et Les Romantiques ». J’y étais entouré sur scène de gens extraordinaires. Le genre n’était pas à la mode à l’époque mais il l’est devenu un peu après. Jouer la comédie et chanter sur un livret, sur un thème, pourquoi pas car cela reste dans le cadre de la musique et de l’expression. Quand c’est bien fait, c’est génial. A un moment donné, on m’en a proposé pas mal mais je ne voulais pas devenir un spécialiste du genre car j’aime bien explorer plein de disciplines. Ma quête est de pouvoir être entendu dans mon univers à moi.

Il n’y a plus d’émissions de variétés de nos jours pour promouvoir les artistes. Seriez-vous partant pour participer à « Danse Avec Les Stars » ?

(Rires). Vous voulez que je sois ridicule ? J’adore la musique, j’adore danser et je trouve cela incroyable que des gens puissent relever le défi et faire des prestations aussi incroyables en très peu de temps. J’imagine qu’il y a l’association de l’émulation, la motivation, la volonté de ne pas être ridicule, le travail et le fait de s’abandonner à l’exercice, ce serait certainement quelque chose que je pourrais surmonter mais vu comme cela, je ne préférerais pas (rires).

Des concerts arrivent-ils bientôt ?

Oui, nous avons la chance d’avoir été sollicités du côté du Canada. Il y aura une tournée en France et on espère le meilleur pour cet album.

Quel message adresseriez-vous à votre public qui attend la sortie de l’album prévu le 07 avril ?

Tout est fait pour eux. Ma satisfaction est d’avoir été au bout du projet avec tout ce que cela représente comme embûches. Tout est une question de rencontres et de moments. Je n’ai eu de cesse de vouloir réaliser cet album, imagez mes attentes et mes espérances mais aussi ma satisfaction qu’il existe. J’espère de tout mon cœur que cet album va les toucher et que cet album trouvera un écho favorable. Nous vivons dans une époque qui est loin d’être facile et on sait que la musique adoucit les mœurs alors j’espère apporter un peu de baume au public qui écoutera cet album.

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