Rencontre avec le groupe Québécois The Seasons lors de leur dernier passage à Paris !
Pouvez-vous présenter The Seasons à nos lecteurs et nous dire comment vous vous êtes rencontrés ?
Julien : The Seasons est formé de Samuel à la basse, de Rémy à la batterie, d’Hubert au chant et à la guitare acoustique et de moi-même Julien au chant et la guitare acoustique et électrique. Nous venons de la ville de Québec et le groupe s’est formé il y a trois ans. Rémy et moi, on s’était dit que nous aimerions jouer de la musique ensemble juste pour le plaisir sans avoir trop de pensées pour le futur. Hubert qui est mon frère est venu nous rejoindre pour former le groupe et comme nous cherchions un bassiste, Rémy a pensé à Samuel et il nous a rejoints une semaine après. Hubert et moi avons écrit notre première chanson « The Way It Goes » qui figure sur notre premier album « Pulp ».
Pourquoi avoir choisi The Seasons comme nom de groupe ? Est-ce parce que chacun représente une saison ?
Hubert : Non car même si cela n’a pas de rapport, nous étions cinq au début du groupe. Quand nous avons été bookés pour notre premier spectacle, nous n’avions pas encore de nom et l’organisateur nous a demandé ce qu’il devait écrire sur l’affiche. Nous étions un peu pressés et nous avons pensé à des noms qu’on aimait et The Seasons a fait l’unanimité. On a commencé à se faire un nom dans notre ville après le spectacle et on a décidé de garder ce nom mais cela ne représente pas nécessairement grand-chose trois ans et demi plus tard sinon le groupe en lui-même.
Rémy : C’est accrocheur comme nom et les gens s’en souviennent.
Pouvez-vous nous parler de « Bête De Scène » ?
J : On y a pensé récemment en plus à ce concours qui a aidé le groupe à se souder. Il était organisé dans le Grand Nord du Canada. Chaque province organisait ce concours et ensuite, il y avait une finale nationale. Nous avons gagné ce concours dans notre région. On avait arrangé une chanson et une mise en scène, cela a été un défi pour nous pour proposer quelque chose de plus scénique.
H : C’était vraiment une sorte de spectacle très éclectique où les candidats pouvaient être chanteurs, danseurs, … A Travers ce concours, nous avons développé le côté scénique et on a peut-être gardé un petit côté théâtral de ce concours sur scène encore aujourd’hui. Ça nous a aidés à donner un bon show.
R : Même si on le savait déjà, c’est à ce concours que l’on s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose, ça nous a donné un coup de pouce.
J : Ca a boosté notre confiance. Nous sommes allés à Winnipeg et on a eu du fun mais la finale n’était pas aussi fun que la finale provinciale. A Québec, nous avions joué devant près de 6000 personnes alors qu’à Winnipeg, il devait y avoir 250 personnes. Nous n’avons pas gagné la finale nationale mais nous avons gagné chez nous devant plus de gens.
Comment décririez-vous votre musique ?
H : Si on parle de notre premier album plus particulièrement, on voulait faire un disque très éclectique. On voulait ouvrir la porte un peu à tout même si nous ce que nous aimons, c’est la pop 60s. On retrouve beaucoup de ces influences-là dans notre musique mais aussi du rock, de la soul et de la musique psychédélique. On aime des groupes comme The Hollies, The Rascals ou The Zombies, ces groupes faisaient de la pop mais d’une manière très colorée et psychédélique.
J : On aime les mélodies et la musique qui surprend. On aime la belle musique et on reste ouvert à tout.
Que retrouve-t-on dans vos textes ?
J : C’est difficile car chaque chanson est unique et on ne fait pas nécessairement de lien entre les chansons. Si on s’en tient à « Pulp », il y a une expression Anglaise coming of age (à l’âge adulte) qui correspond bien à cet album. Nous sommes arrivés à un point dans nos vies où on a compris des choses. « Pulp » a écrit en tant que jeunes adultes, on arrivait dans la vie en se posant plein de questions et en cherchant notre place. Nos chansons sont plus des réflexions et des questionnements.
H : Il y a beaucoup de questions qui se posent dans cet album mais il y a aussi une certaine naïveté dans les textes et dans la manière de travailler.
J : On ne se prétend pas être de grands poètes, nous sommes des jeunes qui ont besoin de faire passer des messages mais sans battre des records d’intellectualisme ni sans écrire des choses idiotes. Le principal est que cela vienne du cœur.
Comment expliqueriez-vous l’esprit 60s présent dans votre musique ?
H : Cela représente la musique que nous écoutions beaucoup avant de faire l’album mais nous ne nous étions pas forcément dit que nous allions faire un disque de musique 60s. Ce n’était pas un exercice de style. Notre album est très éclectique et les critiques l’ont qualifié comme quelque chose de 60s. Nous avons accepté l’étiquette. Je pense que deux ans plus tard, on admet et on assume complètement le son de l’album. Allons-nous continuer dans cette voie ? Probablement car c’est encore le style de musique que nous écoutons toujours mais nous ne savons pas encore pour le second album.
Comment nous parleriez-vous de votre tournée avec le groupe Louise Attaque ?
J : Ca a été une expérience vraiment mémorable et je te dirais que c’est presque comme un rêve. Nous avons vécu une tournée de plus de vingt dates complètement sold out avec Louise Attaque. Les membres du groupe mais aussi l’équipe technique nous ont super bien accueillis, on a eu beaucoup de chance de vivre cette expérience et on en a profité au maximum. C’est certain que cela va nous suivre de façon positive pendant longtemps dans notre carrière. On a eu la chance de se trouver face à la France.
R : On a fait l’expérience d’être sur la route et de faire une grosse tournée, nous sommes partis 45 jours de la maison et on avait des spectacles quasiment tous les jours.
J : On ne voit pas ça souvent et on se demande si ça existe vraiment ce genre de tournée et là, on a pu s’en rendre compte en direct. C’est hyper motivant. C’est la preuve que des fois les rêves se réalisent et que peut-être cela nous arrivera aussi.
H : Je pense que notre histoire avec Louise Attaque n’est pas terminée car nous nous sommes bien entendus et nous nous reverrons soit pour faire d’autres spectacles ou pour faire des collaborations.
Va-t-on retrouver The Seasons en Français à l’avenir ?
J : On le fait des fois pour le plaisir, on fait un cover de Gainsbourg sur scène et on a fait également une chanson en Français l’année passée pour une fête nationale au Québec mais notre projet est en Anglais et on bien ça comme ça.
H : Ce n’est pas parce qu’on n’a pas envie de le faire, c’est plus par souci de cohérence mais on adore la chanson Française.
Auriez-vous des idées de collaboration ?
J : Paul McCartney.
H : Mark Ronson.
R : Sufjan Stevens.
S : Rick Rubin.
Quels sont vos prochains projets ?
H : Comme la tournée avec Louise Attaque est terminée, on va tourner la page, on va rentrer chez nous au Québec et on va refaire quelques dates et travailler sur notre nouvel album.
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The Seasons - Apples (Official European Videoclip)
Official European Music Video of the song Apple by The Seasons. Download the EP here: http://tinyurl.com/ocfudqm
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Pulp (Deluxe Version) de The Seasons sur iTunes
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