Rencontre avec Katrin Quinol !

Tu as fait partie du groupe dance Italien Black Box. Comment as-tu commencé cette aventure ?

Je travaillais en boite en Italie, j’étais mannequin et gogo girl et je chantais souvent en fin de soirée et c’est ainsi que j’ai rencontré les producteurs de ce qui allait devenir Black Box. Ils étaient venus pour une soirée et ils m’ont repéré. Tout a commencé ainsi alors que je n’étais pas intéressée du tout (rires). J’avais 18/19 ans et je me suis dit pourquoi pas puisqu’ils cherchaient une chanteuse.

A L’époque de l’eurodance, c’était chose courante de faire promouvoir les chansons par des mannequins qui ne les chantaient pas sur le disque. N’est-ce pas frustrant pour toi ?

Au début, pas du tout car je n’attendais rien, c’était un boulot comme un autre. Je ne m’attendais pas à devenir l’image de Black Box et que ça fasse le buzz. Je pensais rentrer en studio et chanter toutes les chansons mais tout était déjà prêt (rires). Ça ne m’a pas dérangé au début car je me produisais dans beaucoup de groupe de spectacles où je représentais les chansons des années 70/80. A un moment donné, je me suis forcément posé des questions mais j’étais déjà dedans. Je ne pouvais en sortir, j’étais comme « piégée », j’avais un projet énorme sur les épaules puisque nous avons quand même été le single le plus vendu en Angleterre en 1989. Je m’amusais, j’ai joué le jeu mais j’ai eu forcément envie de chanter réellement.

Quels souvenirs gardes-tu de ta période Black Box ?

Enormément de voyages que ce soit en Australie, aux Etats-Unis, au Japon… Je dirais également les rencontres et beaucoup de délires. Il n’y a eu beaucoup d’aventures mais je ne les raconterais pas (rires). Ce sont vraiment des bons souvenirs. Le côté négatif était devenu la fatigue car je n’avais pas le temps de me poser chez moi, j’avais découvert que les avions et les hôtels étaient devenu ma maison. Si c’était à refaire, je le referais.

Quel était ton titre favori du groupe ?

« Ride On Time »sans hésitation !

En 1995, on te retrouve sur le titre « Feel You » de Back In A Box. Etait-ce ton premier single en tant que chanteuse ?

Oui, tout à fait, c’était une production Italienne. (Katrin commence à le chanter).

Tu viens de sortir un single baptisé « Apprivoiser Nos Désirs » signé sur le label Airplay Records. Peux-tu nous le présenter ?

« Apprivoiser Nos Désirs » est un mélange de deux textes en Français que j’ai écrit moi-même et que j’ai envoyé à Fabien Scarlakens qui a composé la musique deep tropical du single. C’est un texte est très personnel et il me tient beaucoup à cœur. Je l’ai écrit juste après la naissance de ma fille et j’y dévoile des émotions très personnelles. J’espère que beaucoup de gens comprendront le sens des mots et qu’ils s’y retrouveront aussi. Je vois ce single comme une renaissance et un retour aux sources. J’espère que le public va l’apprécier !

Pourquoi avoir attendu « tout ce temps » pour revenir à la chanson ?

Tout simplement car je suis devenu maman et j’ai eu des problèmes de santé. Cela n’a pas été facile mais quand on tombe, on se relève et j’avais envie de revenir avec des choses plus positives. J’avais envie de dédier ce titre à mes enfants !

Ce single est-il le premier pas vers d’autres singles, collaborations, voir un album ?

Oui, nous étions partis pour un single mais Fabien a découvert d’autres textes que j’avais écrits et lui aussi à des chansons qu’il aurait plaisir à me faire chanter, on a donc décider de faire un album. On espère pour fin 2016-début 2017 mais on fait les choses calmement, sans précipitation afin d’être surs de ce qu’on est en train de faire mais nous sommes déterminés. Je suis revenue, je suis une nouvelle Katrin et je vais faire découvrir mon univers. J’ai mûri, j’ai changé, je me suis nourrie de mes expériences positives et négatives.

Quels sont les artistes qui font partie de ta famille musicale ?

Je suis très house music, plutôt que de te parler d’artistes, je te parlerais plutôt de DJS comme DJ Solomun qui officie à Ibiza, Iban Mendoza, Franco Moiraghi, Manuel Estevez, Davide Fiorese, j’aime le style des Masters At Work et bien sûr mon Fabien que j’adore. Prince qui nous a malheureusement quitté est également un artiste que j’aime beaucoup.

Peut-on te retrouver sur scène ?

Oui, je tourne à l’étranger au Japon, à Ibiza, en Australie et je participe de temps en temps à des galas en France. J’espère que les fans auront plaisir à me revoir sur scène avec mon nouveau single.

As-tu d’autres activités artistiques en parallèle à la musique ?

J’ai une idée en tête…J’aimerais m’initier à devenir DJ mais comme je les respecte beaucoup et que c’est un vrai boulot, je sais qu’on ne le devient pas du jour au lendemain. J’ai envie d’écrire pour développer mon côté auteur, d’analyser, d’interpréter.