Rencontre avec deux membres du groupe Sunset Sons lors de leur concert Parisien à La Flèche D’Or !
Récemment, le groupe Sunset Sons était à Paris et nous avons rencontré Jed Laidlaw et Pete Harper qui ont répondu à nos questions juste avant leur concert à La Flèche D’Or. Ce fut l’occasion rêvée pour apprendre plus sur le quatuor, leur formation et leur premier album baptisé « Very Rarely Say Die ».
Pouvez-vous présenter les membres du groupe à nos lecteurs ?
P : Je m’appelle Pete et joue de la basse, Jed est à la batterie, Rory est le chanteur et il joue des claviers et Robin est guitariste.
Comment s’est formé Sunset Sons ?
J : Je me suis rendu dans un bar appelé Le Surf sur la plage Estagnot près de Hossegor, j’allais y rendre visite à un ami que j’avais rencontré dans les îles Canaries et ce soir-là,Rory qui travaillait dans le bar chantait sur scène. On a sympathisé et de fil en aiguille, nous avons décidé de monter un groupe avec nos amis Pete et Robin afin de se faire un peu d’argent pendant la saison hivernale.
Pourquoi avoir changé votre nom de scène original en Sunset Sons ?
J : Je dois dire que c’est de ma faute car quand nous avons commencé à jouer ensemble, nous jouions des reprises pour se faire de l’argent et puis, nous avons décidé d’écrire nos propres chansons afin d’être plus créatifs. J’ai pensé que c’était très important de séparer les deux choses, d’un côté le groupe faisant uniquement des reprises pour gagner de l’argent et de l’autre le groupe créant sa propre musique. Nous avions donc besoin d’un nouveau nom.
Que diriez-vous à propos de votre premier album ?
J : Je te dirais que nous n’avons pas réalisé que l’album était terminé jusqu’à ce qu’il passe les tests finaux et c’est à ce moment-là qu’on se dit ça y est, on a fait un album.
Quel est l’esprit de ce disque ?
J : Je crois que sur ce disque, on retrouve l’esprit du groupe pendant ces trois dernières années. On a beaucoup voyagé, on a rencontré beaucoup de nouvelles personnes et on s’est posé beaucoup de questions sur notre direction musicale ou sur nos envies. Du fait ces nombreux voyages, il y a de la nostalgie sur ce disque mais aussi des titres forts et des chansons d’amour.
P : Cet album représente tout simplement l’esprit de nos vies à tous les quatre.
Pourquoi avoir choisi « Very Rarely Say Die » comme titre pour ce premier pas discographique ?
P : C’est une histoire très drôle (rires). Rory mélange souvent les mots et parfois ce ne sont pas les bons qui sortent. Nous rentrions d’un concert, nous étions sur la route, il neigeait beaucoup et nous avons été coincés. Nous sommes sortis afin de mettre les chaînes sur les roues pour repartir, on était gelés et Rory est sorti de la voiture en disant We Rarely Say Die avec entrain au lieu de You Never Say Die pour nous dire de ne pas être défaitistes.
J : C’est resté pendant longtemps entre nous comme une blague drôle. On a appelé notre album ainsi car cela représente bien notre groupe, on n’abandonne jamais et on va toujours de l’avant.
Pouvez-vous nous présenter la vidéo illustrant le titre « SomewhereMaybe » ?
J :Nous avons reçu pas mal d’idées de scénarios très cools pour le clip. Rory est le seul membre du groupe à être à l’image avec une fille et une voiture. Tout était basé sur une idée de fuite mais quelqu’un a pensé que ce serait encore mieux avec un background à la Tarantino et cela est devenu quelque chose de plus mystérieux et de plus violent. On a tous grandi avec les films de Tarantino donc l’idée nous a séduit immédiatement.
Vous êtes férus de surf. Quel impact cela a sur votre musique ?
P : Quand on s’implique dans le surf, c’est un état d’esprit, cela te nettoie la tête, la mer t’offre un espace de décompression et cela fonctionne très bien et cela nous rend bien plus productifs.
J : Mais, nous n’écrivons pas de chansons sur le surf comme le faisaient les Beach Boys.
Que représente la France et Hossegor dans l’histoire du groupe ?
J : Si nous n’avions pas tous été en France, le groupe n’existerait pas. La France est très importante. La première fois que je suis venu à Hossegor, c’était il y a quinze ans et je suis tombé immédiatement amoureux de cet endroit, il y a fait beau, on y mange bien et les gens sont adorables. On a tous été attirés par ce lieu pour différentes raisons et Hossegor nous a rassemblé. J’espère gagner assez d’argent pour m’y installer pour toujours (rires) mais ne le dit pas aux impôts.
P : C’est ici qu’on se sent le mieux.
Qu’est-ce qui vous inspire pour l’écriture de vos chansons ?
J : Habituellement, c’est la musique qui vient en premier et il peut y avoir déjà quelques mots qui grainent par ci par là. Parfois, l’un de nous dit aux autres qu’il aimerait écrire sur telle ou telle chose, soit on est partants soit non. On passe beaucoup de temps ensemble, parfois trop mais depuis quelques années, nous vivons des vies similaires et on se connait très bien.
P : On sait que l’on peut se fier les uns ou autres, on se comprend et on écrit beaucoup ensemble et les thèmes peuvent être variés
Est-ce qu’un jour Sunset Sons chantera en Français ?
P : (Rires), peut-être. En français dans le texte.
J : Il y a un petit passage en Français sur notre album dans la chanson « She Wants », c’est une amie Française qui y parle, elle y fait comme une sorte de monologue. Je te répondrais peut-être, les Clash ont bien chanté en Espagnol… Pourquoi pas. Tu peux écrire peut-être en Français.
Comment se déroule votre tournée ?
J : Nous avions déjà fait quelques tournées en Angleterre et notre groupe est assez connu là-bas maintenant et nous avons joué dans des grandes salles mais on s’est rendu compte ces dernières semaines en Europe que nous avions vraiment des fans qui nous attendent, qui nous offrent des cadeaux, qui chantent nos chansons et nous n’avions pas cela avant.
P : Tu as vu la foule devant la salle en arrivant ? C’est impressionnant.
J : C’est vraiment adorable et plus particulièrement en France car ce pays est important pour nous et j’aurais été très malheureux si le groupe avait eu du succès partout ailleurs sauf ici mais cela marche bien et j’en suis très heureux.
P : We are accepted !.
Quels vont être vos prochains projets ?
P : Il nous reste encore quelques semaines de tournée, nous allons faire beaucoup de festivals cet été notamment en Allemagne, en Angleterre et en Belgique et nous referons certainement une autre tournée.
J : Il y a aura un nouveau single et plusieurs autres ensuite. Il me semble que le prochain en France sera "Remember". Nous allons continuer à jouer et à écrire de nouvelles chansons.
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Very Rarely Say Die de Sunset Sons sur iTunes
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