Rencontre Parisienne avec Simon Mimoun le chanteur du groupe Debout Sur le Zinc !

Peux-tu nous expliquer le nom du groupe ?

Debout Sur Le Zinc est un nom de jeunesse, cela évoquait en même temps un poème de Prévert qui s’intitule Debout Devant Le Zinc et c’est une référence à notre première scène. Il y a une vingtaine d’années, à nos débuts, nous jouions dans les bars Parisiens.

Comment Debout Sur Le Zinc a-t-il vu le jour ?

Nous nous sommes quasiment tous rencontrés par paires en fait, il y avait des coïncidences ; le guitariste fondateur du groupe qui n’est plus là maintenant jouait déjà dans un groupe de rock approchant Debout Sur Le Zinc, c’était une sorte du groupe embryonnaire, Olivier qui joue du banjo et moi nous jouions dans un groupe traditionnel et j’ai rencontré séparément à la fac Fred l’accordéoniste et Romain qui est multi-instrumentiste qui étaient des amis d’enfance. Dernièrement, nous avons embauché par auditions mais aussi par connaissances deux nouveaux musiciens pour remplacer les deux anciens qui sont partis.

Si tu devais définir le groupe en un mot, quel serait-il ?

Génial ! (rires) Je dis que nous faisons de la variété alternative en proposant de la chanson audible mais avec du sens.

Comment présenterais-tu Eldorado(S) votre dernier album ?

C’est un bel album dont nous sommes fiers, il est un peu plus varié que d’habitude au niveau de l’ inspiration des textes, il y a plus de termes abordés, des thèmes un peu moins introspectifs et un peu tournés vers l’extérieur. Au niveau de la musique, il paraît plus rock mais il ne l’est pas, il est dans la lignée des autres avec comme d’habitude une petite avancée sur des styles musicaux, il y a un peu d’electro et de rap dedans. Il est différent des autres comme tous les autres.

Qu’est ce qui est mis en avant dans vos chansons ?

Cela dépend des chansons mais en général c’est le texte qui est mis en avant avec des moments musicaux, on laisse quand même la place à la musique par moment même si la priorité est le texte. Il y a des chansons vraiment tournées vers le texte et d’autres où la musique sert le texte.

Quel titre présent sur cet album te parle le plus ?

Il y en a plein, ce serait comme choisir entre tes enfants ! On a choisi un single qui s’appelle J’Ai Vu La Lumière et qui est très second degré, il raconte bien une certaine génération qui elle est la mienne. Je te dirais qu’il y a également des chansons plus engagées et plus profondes comme Lampedusa ou Le Train. J’aime bien aussi Le Temps. Tu vois, il m’est impossible de te citer qu’une seule chanson car les chansons sont des moments, il y a des choses qui te parlent plus à différents moments, c’est comme si tu ne devais choisir qu’une seule chanson pour la B.O de ta vie.

Scéniquement parlant à quoi ressemble Debout Sur Le Zinc ?

C’est très généreux, très énergique, très sensible et c’est très participatif avec de belles lumières !

Pour reprendre le titre de l’album, quel serait ton eldorado ?

Mon eldorado personnel ? Je dirais que c’est la paix intérieure que je cherche mais attention, cela ne vaut pas dire l’immobilisme.

D’où vient selon toi l’originalité de votre musique ?

C’est une musique qui se cherche tout le temps, on n’invente pas de la musique mais on la mélange à notre manière et c’est un mélange qui nous est propre. Ce n’est pas une question de jugement de valeur, c’est vraiment une musique qui nous appartient car les ingrédients sont collés à nos personnalités.

Comment est née la collaboration avec Eliette Abécassis ?

Eliette est une amie que je connais depuis très longtemps. Je voulais écrire une chanson pour un mariage et je n’y arrivais pas, j’avais écrit la musique, j’avais une petite idée en tête pour le texte et je lui ai demandé de m’écrire le texte de la chanson Deux Fois Oui et avec son talent d’écrivain, elle m’a écrit un genre de synopsis et ensuite, nous avons collaboré ensemble sur chaque album, il y a au moins un titre écrit ou co-écrit avec Eliette.

Avez-vous des idées pour le prochain single ?

Il va être génial ! (rires) Pour être franc, je n’ai pas d’idées pour le prochain single, ce n’est pas nous qui décidons, on peut avoir des préférences mais nous sommes les plus mal placés pour juger de la qualité d’un titre.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2016 ?

Plein de tournées et puis encore plein d’années de groupe !