Rencontre avec King Charles à l’occasion de la sortie de son nouvel album Gamble For A Rose !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis King Charles, je suis Anglais et je viens de Londres. Je suis en France actuellement afin de présenter mon second album qui s’intitule Gamble For A Rose.

Comment ta carrière musicale a-t-elle débuté ?

Cela a commencé il y a quelques années, je suis allé à l’université mais j’ai abandonné et je suis revenu à Londres pour devenir musicien. J’ai commencé par écrire des chansons et j’ai joué dans différents groupes. Je me suis impliqué autant que je le pouvais et j’ai attendu de voir ce que cela donnait.

Ton premier album, baptisé LoveBlood, est sorti en 2012 et le nouveau vient juste de sortir. Que s’est-il passé durant ces quatre dernières années ?

Je pense que j’ai passé pas mal de temps en tournée pour défendre LoveBlood, nous sommes venus en France notamment et nous avons fait beaucoup de concerts en Angleterre ainsi que des festivals. Ensuite, j’ai enregistré quelques titres, j’ai testé de nouvelles choses, un album a prit forme mais finalement, il ne m’a pas plu et j’ai tout recommencé. L’année dernière, j’ai enregistré Gamble For A Rose et j’ai fait ce qu’il fallait faire pour que cet album voie le jour. Durant tout ce temps, j’ai beaucoup réfléchi à qui je voulais être comme artiste et comme musicien mais aussi comme auteur, quel son je voulais mais aussi ce qui m’intéresserait à proposer. Je voulais réaliser un album plus tôt mais je ne voulais pas le bâcler. Je voulais être content de ce nouvel album.

Gamble For A Rose a été précédé par la chanson Loose Change For The Boatman, peux-tu nous dire de quoi parle cette chanson ?

Loose Change For The Boatman m’a été inspirée par la mythologie Grecque. Charon était le passeur des Enfers chargé de mener sur sa barque les âmes des personnes défuntes jusqu’au royaume d’Hadès. Il évoluait sur la rivière Styx. Quand quelqu’un mourrait, il fallait lui mettre des pièces sur les yeux pour qu’il puisse payer Charon pour arriver sur l’autre rive du Styx. Si tu n’avais pas cet argent, tu devais rester 150 ans sur sa barque pour obtenir enfin une traversée gratuite. Cette chanson parle d’éternité et de comment tuer le temps. C’est une façon d’explorer ce qui était dans mon esprit à ce moment là. Je me rappelle que la première version de cette chanson faisait plusieurs pages mais heureusement Marcus a réussi à réduire cette chanson à un format plus acceptable.

Comment présenterais-tu Gamble For A Rose et que pouvons-nous trouver dans tes textes ?

Je présenterais cet album comme un retour à mes racines, aux sons qui m’ont enthousiasmé au tout début quand je suis revenu à Londres après avoir quitté l’université, ceux qui m’ont donné envie d’être musicien et écrire des chansons. C’est un album qui parle d’évasion et de romance. J’en suis très fier.

Est-ce que ce second album est différent du premier ?

Oui, il sonne très différemment de son prédécesseur mais les chansons viennent toujours du même lieu qui est mon esprit. LoveBlood a été enregistré à Hollywood, je venais de signer un contrat avec une major et j’en étais ravi mais je n’avais jamais vraiment pensé au son en lui-même, je suis devenu une popstar même si je n’ai jamais vraiment voulu en être une. Je voulais revenir avec un album qui puisse me rappeler qui je suis en tant que musicien et en tant que parolier mais je ne dis pas que je pense n’aime pas LoveBlood, j’en suis fier, c’est une bonne illustration de mes réflexions à cette époque là.

Quelle serait ta chanson préférée sur Gamble For A Rose et pourquoi ?

En ce moment, j’aime écouter Bright Thing, je m’imagine conduisant une décapotable sur une falaise près d’une plage sans me préoccuper d’autre chose, ma seule préoccupation serait de profiter du moment présent et de la vie.

Si je te dis Bob Dylan, que me dis-tu ?

Bob Dylan est une grande référence pour moi, sa musique m’a beaucoup influencé, c’est un peu grâce à lui que j’ai commencé à en faire, je suis fan de tout ce qu’il a pu faire musicalement.

Comment présenterais-tu ta musique à quelqu’un qui ne te connaitrait pas encore ?

C’est une bonne question car c’est exactement ce qu’il faudrait que je sache ! (rires) Je dirais que ce nouvel album est un album qui contient de très bonnes chansons et que c’est une bonne façon de s’évader et d’oublier tous ses problèmes. Je veux que les gens se sentent libres, ouverts ou insouciants en écoutant mon disque.

Seras-tu prochainement en concert à Paris ?

Je l’espère ! J’ai aimé jouer à travers la France, cela a toujours été fantastique aussi bien le public que les salles de concert. Je ne peux pas encore te donner de dates mais j’espère pouvoir en annoncer prochainement.

Je suppose que d’autres clips vont être tournés prochainement, qu’aimerais-tu proposé à l’image ?

J’ai adoré tourner sous l’eau pour le premier clip, c’était fantastique, c’était une grande évasion, c’était très beau. Tout est si calme, sous l’eau, je ne parle pas de l’eau du bain mais de l’eau de la mer. C’est comme un rêve. Je ne vais pas refaire le même genre de clip mais j’aimerais qu’il me procure les mêmes sensations. Peut-être un clip où je conduirais tout seul dans une décapotable sur une route côtière en fumant un cigare…

David Bowie est décédé il y a peu, était-il une inspiration pour toi ?

Oui, il était bien plus qu’une inspiration, il a rendu plein de choses possibles, il a ouvert l’esprit de beaucoup de personnes et en particulier le mien. Il nous a montré qu’il était permis de tout faire et que nous ne devions pas écouter ceux qui nous disent quoi faire. C’est une leçon très importante. J’adore sa chanson Ziggy Stardust et c’est mon album préféré. L’annonce de sa disparation inattendue a été un jour triste. Bowie était un mec incroyable. Je me souviens que je donnais un concert à New-York en 2010, je faisais la première partie du groupe Mumford And Sons et il était dans le public. Un de mes voisins à Londres était son styliste, il y avait donc beaucoup de David Bowie autour de moi.

Quel serait ton rêve le plus fou dans le domaine artistique ?

Jouer un concert sur la lune, j’ai toujours voulu faire cela !