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Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Rencontre avec Marcus Lovely un artiste issu des clubs mais qui sait proposer bien plus que de la musique ensoleillée et festive.

Entretien fort sympathique avec un artiste doué et humble dans le café Parisien où il a signé son tout premier contrat !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Marcus Lovely, je viens de Limoges et je suis un jeune artiste issu des clubs.

J’ai eu la chance d’avoir plusieurs titres très bien classés dans les sons les plus joués en clubs et je viens de sortir mon nouveau single qui s’intitule Dam Dam Deo.

Comment a commencé ta carrière ?

Ma carrière a commencé en 2009 lorsque j’ai signé avec Universal Music.

Mon premier titre s’intitulait 100% Décalé et depuis ce premier pas discographique, je tourne dans les clubs à travers la France et j’ai eu plusieurs titres classés en clubs qui sont passés en radio , Fun Radio , Nrj , Radio Latina et qui ont été diffusés sur des chaînes nationales et du câble notamment Nrj 12, W9 ou M6 Black, Club ou Hits.

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Quel a été le déclic pour toi ?

En 2001, j’ai commencé à prendre des cours de chant à Bagneux, j’ai fait du gospel car je trouvais que c’était vraiment quelque chose de très beau et cela m’a permit de m’ouvrir sur autre chose.

La démarche est devenue plus artistique car mon prof de chant m’a dit que j’avais des capacités mais je n’avais pas la possibilité de pouvoir travailler et d’être souvent sur scène.

J’ai décidé en 2004 de partir avec Nouvelles Frontières en tant qu’animateur et je suis resté un an et demi à l’étranger, j’ai fait la Crète, la République Dominicaine, la Tunisie et le Maroc, j’y faisais de la scène aussi bien du café théâtre que des spectacles de chant ou de danse.

Cela m’a aguerri par rapport à ce métier là, que je voulais vraiment apprendre et cela m’a permit d’avoir un bagage très intéressant par rapport à ce qu’était un artiste.

Je me suis prit une année sabbatique à mon retour et ensuite je me suis dit pourquoi pas aller au bout des choses en faisant un clip, je l’ai fait tout seul en 2007 et c’est ainsi qu’est né « Allumez Les Lightas » que j’ai lancé sur le net sans prétention aucune et sans vouloir percer.

Pour la petite anecdote, les Twins figuraient dans mon clip et aujourd’hui, ce sont les danseurs officiels de Beyoncé !

Les retours ont été très intéressants et cela m’a poussé à faire la première version de « 100% Décalé » que j’ai mis également sur MySpace et m’a amené à signer avec Universal Music.

J’ai commencé la scène avec des artistes talentueux comme Singuila, Sheryfa Luna, Amine mais aussi Keen’V, Helmut Fritz ou Magic System, on ne peut rêver mieux pour un début que de chanter devant plus de 20 000 personnes.

Voilà comment a commencé mon histoire musicale et elle se poursuit toujours en 2015.

Comment définirais-tu ta musique ?

Je dirais que ma musique est très ouverte, faite pour les 7-77 ans et faite pour prendre du plaisir et s’extérioriser.

Ma musique est plus dansante puisque j’œuvre dans les clubs mais elle peut être aussi touchante et parlante comme dans mon EP intitulé Tout Fait Tout Seul.

J’écris au moins un texte par jour, je suis un boulimique de travail et un boulimique d’écriture, j’écris tout ce que je vis et tout ce qui me passe par la tête et ce n’est pas toujours dansant puisque notre vie n’est pas tout le temps marrante.

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

« Dam Dam Deo » est ton nouveau single, c’est une véritable bombe dancefloor, l’as-tu déjà interprété en clubs et quels sont les premiers retours ?

Je l’ai chanté à Limoges dans un club et les retours ont été extraordinaires, ils sont beaucoup plus forts que pour mes précédents singles.

Pour l’instant, je me suis blessé au niveau du genou et on m’a interdit la scène et la danse durant un mois.

Des dates vont tomber pour le mois de décembre et j’ai hâte d’aller défendre le single à travers la France.

Je suis très content de l’accueil réservé à Dam Dam Deo qui est déjà un tube dans certains clubs.

Peux-tu nous raconter le tournage du clip ?

Le tournage du clip a été aussi un moment extraordinaire puisque l’on a fait cette vidéo à St Tropez dans un camping huppé.

Il s’avère qu’au début du tournage, il y avait trois personnes qui étaient là en tant que spectateurs et à la fin du tournage, il y en avait trois cents à peu près qui regardaient, dansaient et chantaient le refrain alors que personne ne connaissait la chanson car elle n’était pas encore sortie.

C’était un moment assez incroyable et dans toutes ces personnes présentes, il y avait à la fois des Français mais aussi des Italiens , des Anglais et des Allemands.

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Peux-tu nous parler plus spécialement de ton titre « Tu Souris » qui diffère quelque peu du reste de ta discographie ?

C’est un titre que j’ai voulu parlant et touchant toutes les classes sociales, blancs, noirs, jeunes, vieux, il y a toujours un moment dans nos vies où l’on nous demande si ça va et où l’on répond oui même si ce n’est pas forcément le cas car on garde plein de choses pour soi.

Je voulais que ce titre touche les gens et puisse être écouté par ma mère.

J’ai pris un vrai risque en faisant de la pop urbaine à texte car je suis issu des clubs mais c’était important pour moi.

Je voulais montrer à mon public et d’autres personnes que je pouvais faire plein de choses et que j’avais plus d’une corde à mon arc.

Paradoxalement, j’ai voulu faire ce titre pour des adultes et mon filleul qui a sept ans chante Tu Souris, je me dit que ce titre est universel.

Je suis très content de l’avoir fait même si aujourd’hui c’est rare de prendre des risques dans la musique car on aime rester dans notre cocon et surtout de l’avoir fait moi-même.

Dirais-tu que ton titre « La Fille Aux Rêves D’Or » est un peu le reflet de notre société actuelle ?

C’est exactement cela !

Je l’ai écrit après avoir reçu plein de messages sur mon Facebook de jeunes filles qui me demandaient comment devenir une star.

Au bout de 4-5 messages, je me suis rendu compte que cette jeunesse n’avait pas la réalité des choses et qu’elle avait un regard galvaudé envers la réussite puisqu’on nous montre aujourd’hui qu’avec la télé-réalité, on peut devenir une star et qu’en faisant des vidéos sur le net, on le peut aussi.

Ce n’est pas donné à tout le monde de devenir « une star » et je voulais rétablir cette vérité en parlant également à des parents qui peuvent voir cela dans leurs familles.

Le constat que l’on peut faire de nos jours, c’est que ces jeunes issus de la télé-réalité prennent la place d’artistes comme moi qui travaillent tous les jours et qui charbonnent pour essayer de proposer quelque chose d’intéressant au public.

Je trouve cela dommage mais on vit avec l’époque que l’on a…

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Les deux titres que nous venons d’aborder sont présents sur l’EP « Tout Fait Tout Seul » paru au printemps 2014, le titre parle-t-il de lui même ?

Exactement, j’ai tout fait tout seul de A à Z, de l’enregistrement à la sortie de l’EP, tout s’est fait en auto production, c’est pour cela que je l’ai appelé Tout Fait Tout Seul !

Je me suis crée un challenge, j’avais envie de voir autre chose et de sortir de mon cocon d’artiste.

Je voulais avoir quelque chose de différent dans ma discographie et montrer aux gens que je pouvais le faire.

Au début, ça devait être un titre et au final, c’est devenu un EP que j’ai prit plaisir à défendre et d’aller essayé de le dealer en maison de disque avec l’aide mon équipe composée d’Aurore et de Cyril.

« Dam Dam Deo » annonce-t-il l’arrivée d’un nouvel EP ou d’un album ?

Dam Dam Deo peut annoncer aussi bien un EP qu’un album, ça peut être le cas des deux situations car j’ai une quinzaine ou une vingtaine de titres, j’ai donc largement assez de titres pour plusieurs EPs ou pour un album.

Nous allons voir ce qui est le plus intéressant et nous verrons le retour de maisons de disques.

Concrètement, il y a déjà cinq albums d’écrits et je suis actuellement sur la phase d’enregistrement du deuxième potentiel.

Rencontre Parisienne avec Marcus Lovely, un artiste humble et talentueux qui a plus d’une corde à son arc !

Tu as enchaîné les succès en singles depuis 2009, un best of est-il déjà envisageable selon toi ?

Je ne pense pas car j’ai encore des choses à dire mais cela serait intéressant de réunir des titres phares dans un album.

J’ai vraiment besoin d’écrire, de dire des choses, de m’exercer dans d’autres styles car je suis un touche à tout.

J’ai déjà de la matière et j’ai envie de tester plein de choses.

As-tu des envies de duos ?

Ca pourrait être intéressant si cela peut me permettre de me faire encore plus connaître et pouvoir rencontrer d’autres artistes mais j’ai déjà tellement de titres et de choses à dire que pour l’instant, ce n’est pas ma priorité.

Si Tu n’avais pas été chanteur, quelle aurait été ta voie ?

Je pense que j’aurais fait soit du sport, boxe ou football à haut niveau puisque j’en fais ou acteur puisque j’adore tout ce qui est comédie et acting, que ce soit dans mes clips ou quand j’étais animateur et que je faisais du café théâtre.

On m’a toujours dit que j’avais un potentiel dans tout cela mais j’ai préféré la musique.

A quoi va ressembler l’année 2016 de Marcus Lovely ?

Beaucoup de travail, des titres qui sortiront, de nouvelles chansons enregistrées et pourquoi pas penser dans le courant de l’année à un EP ou à un album ! .

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