Rencontre avec Sabine Paturel au Disco Park 80 !
Sabine Paturel ne fait pas que des bêtises, elle se fout de tout également et elle a une jolie carrière en tant que comédienne à son actif.
Rencontre avec une femme pétillante et talentueuse.
Comment avez-vous débuté dans le métier ?
C’est très simple, je n’ai personne dans ma famille qui était du métier, je n’avais pas de piston, pas de connaissances.
J’ai suivi un trajet que tout le monde peut suivre, j’ai pris des cours de chant, de danse, de théâtre, je joue de la guitare, j’ai fais du chant classique et ensuite j’ai passé des castings.
Ensuite, j’ai monté des petits spectacles avec des copains de mon cours de théâtre, j’ai fais venir un agent qui ma prise et après j’ai couru les castings.
J’ai fais des feuilletons Tv, une pièce de théâtre et j’ai rencontré le producteur qui m’a fait faire Les Bêtises mais je faisais déjà du théâtre et des feuilletons Tv bien avant.
Pouvez-vous nous présenter votre single Je Me fous De Tout ?
C’est une chanson dans laquelle j’arrête de dézinguer les appartements mais par contre je dézingue tous les contes de fées, c’est à dire que tout le monde meurt, je dis des horreurs mais gentiment.
Je m’amuse énormément sur cette chanson que j’adore et puis elle est dance, elle bouge beaucoup.
Si je vous dis Artishow, que me dites-vous ?
L’Artishow, ce sont mes copains d’amour.
J’ai été marraine de la soirée plage, j’y ai fais mon concert d’1h30 l’année dernière et ils ont fait le clip de mon single Atmosphère.
C’est une rencontre formidable.
Xavier Barboteu a d’ailleurs participé à l’écriture de Je Me Fous De Tout.
Les Bêtises, aujourd’hui vous dites stop ou encore ?
Les Bêtises, je m’en fous, je la chante parce que je m’amuse à la chanter sur scène et parce que cette chanson est incontournable mais c’est du passé.
J’ai fais quinze ans de théâtre, je m’en suis éloignée et j’ai pu m’en échapper un bon moment, ça s’arrête là.
Vous êtes également comédienne, Tv, cinéma, théâtre, avez-vous des projets dans ce domaine ?
Pour l’instant, non car j’ai replongé dans la musique à fond et je ne peux pas mélanger le théâtre et les concerts puisque si je fais du théâtre c’est tous les soirs, on est obligés d’alterner dans ce métier, mais par contre pendant quinze ans je n’ai fais que du théâtre, j’avais arrêté totalement la musique à part quelques concerts ou tournées mais je n’avais pas refait de disque du tout.
Vous avez crée votre propre cours d’art dramatique et vous avez fait du coaching, pouvez-vous nous présenter cette activité ?
Je ne le fais plus, pendant un moment j’ai donné beaucoup de cours de théâtre, j’avais une école effectivement et ensuite j’ai fais un peu de coaching d’entreprise au travers du théâtre, ce n’était pas du tout du coaching d’entreprise comme on peut l’entendre habituellement.
Au travers d’une expérience de coaching via le théâtre, cela leur permettait de devenir complètement sociable, de s’ouvrir aux autres, d’être mieux dans leur peau.
Ça marchait très bien mais j’ai été obligée d’arrêter car je ne pouvais pas tout faire mais c’était passionnant.
Dans quel domaine êtes-vous la plus épanouie ?
Je dirais le théâtre et la musique mais je ne pourrais pas dire ce que je préfère entre les deux, ils sont équivalents, c’est réellement l’attrait de la scène et le studio car je m’éclate autant en studio quand j’enregistre un disque que sur scène.
Quel est votre plus beau souvenir théâtral ?
Sans hésitation, La Mégère Apprivoisée dans laquelle je jouais avec Francis Perrin.
Nous avons interprété la pièce au Festival Du Grand Trianon, dans les jardins, sous les arcades et c’était sublime comme décor.
Marcabru qui était l’un des critiques les plus redoutés par les comédiens avait fait une critique dithyrambique et il avait écrit qu’à partir de maintenant il allait falloir compter avec Sabine Paturel parmi les comédiennes du répertoire.
Je l’ai faite encadrée cette critique, surtout qu’on le redoutait et quand il n’aimait pas, il ne se gênait pas pour le dire.
La Mégère Apprivoisée est vraiment un grand souvenir.
Quel regard avez-vous sur vos années 80 ?
C’est du passé, c’est fini, ce n’était pas mieux que maintenant.
Ce n’est pas vrai que c’était plus facile, j’ai mis deux ans à sortir Les Bêtises parce que personne n’en voulait, en revanche on vendait plus.
Le métier a toujours été difficile que ce soit dans les années 60,70,80 ou maintenant.
Quels sont vos prochains projets musicaux ?
Je pense que nous allons sortir un EP en début d’année 2016 avec Olivier Estephan qui a organisé notamment le Disco Park 80…
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SABINE PATUREL - Je me fous de tout - dance version (TEASER)
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