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Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

Je vous présentais la semaine passée son spectacle intitulé Trop Conne Trop Conne que Lisa Chevallier joue jusqu’à fin août à La Comédie Des Trois Bornes le mardi à 21h30.

Cette semaine, la comédienne à répondu aux questions de La Parisienne Life afin d’en savoir plus sur elle et sur ce spectacle.

La jeune artiste est dans la vie comme sur scène, quelqu’un de charmant et bourré d’humour au naturel.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Lisa Chevallier, j’ai 28 ans et je fais du théâtre depuis un peu plus de 2 ans. C’est une reconversion professionnelle car j’étais avant attachée de presse.

J’ai fais des études de communication et puis j’ai travaillé dans une agence de relations presse.

Il y a un peu plus de 2 ans, l’envie est venue de ne pas passer a côté de quelque chose qui pourrait vraiment m’épanouir.

Depuis toujours, je suis très friande d’humour et encore plus du one man show.

En 2013, j’ai été voir le spectacle d’Anne-Sophie Girard (qui a sorti une livre avec sa sœur La Femme Parfaite Est Une Conasse) et c’est elle qui m’a définitivement donné envie de faire du théâtre et de monter sur scène comme elle.

Je l’ai contactée et elle m’a parlé de l’école du one man show à Paris et c’est ainsi que j’ai suivi une formation de 2 ans dans cette école.

J’ai terminé ce cursus au mois de juin avec la finalisation de mon spectacle Trop Conne Trop Conne.

Comment as-tu commencé dans le métier ?

Ma première scène a eu lieu lors d’une première partie d’un spectacle d’improvisation qui s’appelle Les Colocataires à La Comédie Contrescarpe, c’est grâce à eux que j’ai fais ma première scène en mars 2014. J'ai également eu la chance de faire la première partie d'un artiste que j'aime beaucoup, Jean-Patrick Delgado, en juin 2014 à Charleroi en Belgique.

Depuis, je parcoure toutes les scènes ouvertes de Paris pour tester, roder, améliorer les sketchs et l’aisance sur scène.

Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

Peux-tu nous présenter ton one woman show Trop Conne Trop Conne ?

Il m’a pris deux ans d’écriture et il y a un fil conducteur autour de la notion de conne.

Le dieu de la déconne va m’ordonner une mission durant ce spectacle pour que le monde aille mieux (rires). Au travers d’une dizaine de sketchs, je montre les différentes facettes de ma connerie. Je suis toujours dans l'autodérision au maximum.

Derrière cette image de conne, il y a ce côté « je ne me prends pas au sérieux. Rigolons ensemble de ma connerie et de ma naïveté ».

Comment définirais-tu ton spectacle ?

A mon image ! Il est vraiment ce que je voulais qu’il soit, je m’y amuse beaucoup.

D’après les retours que l’on me fait, il est pétillant et drôle heureusement (rires).

Je voulais qu’il y ait un peu de musique même si je chante et je danse très mal (et je l'assume!). Je désirais aussi ce petit grain de folie qui me caractérise et qui fait que ce n’est pas qu’une succession de sketchs non stop. C’est une heure d'amusement sur scène avec des thèmes qui m’amusent.

Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

Comment est-il né et est-il toujours en évolution ?

J’ai fini ma formation à l’école du one man show en juin et il a donc pris deux ans d’écriture.

Les textes viennent de moi mais ils ont été travaillés avec les professeurs et tous les élèves, certaines de mes blagues m’ont été suggérées par mes camarades.

Avec mon metteur en scène, nous avons commencé à travailler la structure globale en janvier. En 6 mois nous avons crée un fil conducteur et des transitions efficaces pour que le spectacle soit un tout cohérent et non pas des sketchs mis bout à bout.

Il est toujours en évolution, de semaines en semaines on retire des blagues qui ne marchent pas, on réduit ou on étire certaines choses.

En septembre, nous allons retravailler dessus, il est possible qu’un sketch disparaisse et qu’un autre arrive.

Un spectacle n’est jamais vraiment fini. Avec les réactions du public, il est en perpétuel évolution.

Avec qui as-tu travaillé dessus ?

Il y a beaucoup de gens qui ont collaboré de près ou de loin à ce spectacle car beaucoup de gens m'inspire !
Je travaille au quotidien avec Jonathan Pujol qui est mon metteur en scène et que j'ai rencontré au Théâtre Le Bout.

J’ai également collaboré avec un ami que j’ai rencontré à l’école et que j’aime beaucoup et qui s’appelle Florian Lex, son spectacle débutera à la rentrée. Ce qui est important, c'est de s'entourer de gens de confiance, dans le même délire, et avec la même vision de l'humour et de l'art en général.

Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

Y-a-t-il une part autobiographique réelle dans le spectacle ?

Oui et j’aurais envie de dire que tout part de faits réels mais ils sont étirés parfois à 1000%.

Il y a des sketchs davantage stand-up où je m’adresse au public en parlant de moi, de mon absence d’origines et de ma vie sentimentale, et je suis vraiment allée chez Nagui (rires).

D’un thème qui peut ne pas être drôle à la base, on peut réussir à en faire quelque chose d’amusement.

La cacaphobie est-ce qu’il y a une part autobiographique ? (rires)

Oui car c’est un sujet qui ne me gène pas du tout dans la vraie vie !

Quel est ton sketch préféré ou du moins celui où tu prends le plus de plaisir sur scène ?

Je prends de plus en plus de plaisir à jouer la cacaphobie justement !

Les gens sont surpris, c’est quitte ou double, soit on l’aime soit on ne l’aime pas.

Je prends également beaucoup de plaisir à défendre les désirs et les réseaux sociaux.

Je dirais que de toute façon, on prend du plaisir quand le public en prend aussi, c’est un vrai échange.

Rencontre avec Lisa Chevallier, une jeune comédienne pleine de talents !

As-tu des modèles dans l’humour ?

Mon sketch de référence est celui de l’attachée de presse d’Elie Kakou, c’était un artiste génial.

J’ai un sketch avec une stagiaire qui peut faire penser au personnage d'Elie Kakou. Je n’ai pas pensé à l’attachée de presse en l’écrivant mais peut-être qu’il y a une part inconsciente dedans.

J’ai un humour très girly, il y a beaucoup de filles qui m’inspirent, plus récemment je dirais Anne-Sophie Girard, Audrey Lamy et Bérengère Krief.

Que ce soit en livres et en BD, je trouve ça intéressant et intelligent de savoir décliner l’humour sous différentes formes, comme l'a fait Anne-Sophie Girard avec son livre.

Est-ce que tu vois ton avenir uniquement dans l’humour ou aimerais-tu rejoindre des pièces classiques et/ou dramatiques ?

Je me sens vraiment à l’aise dans le comique et dans l’humour et c'est dans cette voie que j'ai envie de continuer.

Je passe des auditions pour des pièces comiques car j’aimerais beaucoup rejoindre la distribution d’une belle pièce de boulevard, une pièce sur les relations hommes-femmes par exemple, ou un autre sujet comique.
Je continue à écrire sur tout ce qui m'inspire pour décliner mon humour sous différentes formes (vidéos, saynètes ...)

Maintenant que j’ai cerné ce que je voulais faire, et que j'assume mon côté coconne gentille et naïve et que j’en ai conscience, je suis prête à aller dans d’autres directions avec ce personnage en le développant.

Photo Carole Mongin

Photo Carole Mongin

Quels sont tes projets à la rentrée ?

Je prolonge avec le spectacle à partir du 21 septembre les lundis à 21h30 jusqu’à fin décembre et toujours à La Comédie Des Trois Bornes.

Je vais continuer à écrire car il ne faut jamais s’arrêter et trouver de nouveaux thèmes qui m’inspirent.

Je vais faire pas mal de scènes ouvertes afin de promouvoir le spectacle et passer des auditions.

J’espère que cela va aboutir !

Je vais continuer à aller voir des spectacles car c’est aussi comme cela qu’on progresse en voyant les gens faire.

Pour terminer cette interview, peux-tu me donner la différence entre être trop bonne et être trop conne ?

(rires)

A l’école du one man show, les professeurs essayent de nous faire comprendre l’image que nous reflétons sur scène. Pour ma part, on m'a rapidement dit que j’étais bonne en conne.

Je ne l’ai pas mal pris, au contraire ! Je préfère avoir l'image d'une fille un peu conne, naïve, crédule, plutôt que de donner l'impression d'être quelqu’un de méchant ou hautain.

Et comme je ne me trouve pas particulièrement bonne, j’ai directement mis trop conne. Ca je l'assume à 100 %.

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