Franck Le Hen vous présente sa prochaine pièce La Star Et Son Gorille !

Le comédien et auteur de pièces de théâtre Franck Le Hen vous présente son nouveau projet La Star Et Son Gorille, vous découvrirez les coulisses de cette pièce co-écrite et interprétée avec Anthony Joubert.

Le duo n’a pas fini de nous faire rire !

Peux-tu nous présenter la pièce La Star Et Son Gorille ?

La Star Et Son Gorille est une comédie que j’ai co-écrite avec Anthony Joubert et avec qui je partage l’affiche.

On y retrouve Tom Valentin le personnage de la pièce La Famille Est Dans Le Pré qui part faire une date de tournée et il est accompagné de son nouveau garde du corps qui s’appelle Harry.

Tout les oppose l’un est Parisien, l’autre Marseillais, l’un est hétéro et l’autre est homo mais ils vont pourtant être obligés de se supporter, d’apprendre à se connaître et de passer une nuit ensemble ; une nuit qui va peut-être changer leur vie !

Peux-tu nous parler de ton personnage ?

Tom Valentin est un chanteur un peu has-been, c’est un homo assumé dans sa vie mais pas dans son métier qui connaît un creux dans sa carrière et du coup il ne sait pas trop dans quelle direction il va.

Il part faire une date en tournée et c’est peut-être sa dernière donc c’est un peu compliqué pour lui.

Il est a un tournant de sa carrière et il ne sait pas trop ce qui va se passer après.

Tom Valentin est un personnage a deux facettes, une dans l’intimité et une autre quand il est en représentation.

Tu joues dans la pièce mais tu l’as co-écrite également, comment est née cette idée ?

C’est un peu un spin-off de La Famille Est Dans Le Pré, c’est une idée que j’avais depuis très longtemps mais qui a vraiment éclos quand j’ai rencontré Anthony et que j’ai eu l’idée qu’il incarne le gorille.

Une complicité entre nous est vraiment née sur scène durant la précédente pièce.

Il a vraiment apporté sa patte à la pièce et depuis la dernière de Revenir Un Jour ( Le Remix ) début mai, nous avons décidé de lancer le projet et nous travaillons ensemble très régulièrement sur le texte.

Ce n’est pas la première fois que tu travailles avec Anthony Joubert, comment me le décrirais-tu ?

C’est la première année que nous travaillons ensemble mais cela fait des années que j’avais envie de collaborer avec Anthony car on se croisait régulièrement et je lui avais proposé de co-écrire des textes pour Laurent Ruquier.

Je ne savais pas exactement ce que je voulais faire artistiquement avec lui mais je sentais que nos deux univers très extrêmes pouvaient apporter quelque chose de très intéressant sur scène.

Anthony est quelqu’un de super généreux sur scène, toujours présent et il se trouve que nous avons le même état d’esprit dans la vie et nous allons dans la même direction.

Cela n’arrive pas si souvent dans ce métier !

Où en êtes-vous d’un point de vue timing et programmation ?

Nous allons jouer les deux premières les 11 et 12 septembre à Alès et la première Parisienne aura lieu le mardi 6 octobre au Théâtre Du Petit Gymnase.

Durant ce dernier mois, nous répétons et on travaille sur la mise en scène avec Christine Hadida qui a mis en scène également Bonjour Ivresse et qui est mon œil externe depuis 2005.

Nous lançons une opération KissKissBankBank et pour le moment les spectateurs désireux d’assister à la pièce ne peuvent acheter leurs places que par ce biais là, j’aime ce principe de construire mes projets avec le public qui me suit en leur offrant des contreparties. C’est du donnant-donnant !

Es-tu plutôt star ou gorille dans la vie de tous les jours ?

Je répondrais vraiment aucun des deux mais en revanche j’adore jouer des personnages excentriques à 500% sur scène et jouer ce que je ne suis pas dans la vie.

T’es-tu inspiré du film Bodyguard pour le rôle ?

(Rires)

Non, pas du tout !

Je voulais travailler avec Anthony et je ne voulais pas me lancer dans un projet avec trop de personnages et je voulais me tester sur l’écriture pour deux personnages.

C’est un peu un ping-pong avec un autre personnage qui est au même stade que moi, c’est un alter ego qui joue en face de moi.

Anthony est vraiment venu avec son univers ...et sa guitare !

Si je te demandais d’inviter les lecteurs à venir voir la pièce, que leur dirais-tu ?

La Star Et Son Gorille répond à toutes les questions que vous vous posez sur les homos et les hétéros.

C’est une pure comédie qui confronte deux univers totalement différents en jouant et en détruisant les clichés !

Il ne me semble pas avoir vu une pièce qui oppose à ce point un homo et un hétéro.

Et c'est la découverte d'un nouveau duo !

L’été n’est pas encore fini mais quel bilan tires-tu du retour au théâtre de Bonjour Ivresse ?

C’est un bilan hyper positif car nous allons prolonger dans une autre salle à la rentrée à partir du 18 septembre au Théâtre Du Marais.

J’avais un peu l’impression d’avoir laissé à l’abandon la pièce, ne serait-ce qu’en tant que comédien car j’étais pris sur d’autres pièces.

Avec Christine Hadida et Mélanie Kah, nous avons refait le décor, retravaillé certaines intentions de mise en scène, de nouveaux comédiens sont arrivés et avec le retour des gens et les articles, on a un peu l’impression d’avoir redorée la pièce et qu’elle est repartie pour un tour.

Tu excelles dans le registre de l’humour mais te verra-t-on un jour dans une pièce dramatique ou romantique comme un film avec Meg Ryan ?

(Rires)

Tu veux dire des rôles plus dramatiques ?

Ce serait avec plaisir mais je ne pense pas que je l’écrirais, je reste ouvert à toutes les propositions et j’ai d’ailleurs commencé ma carrière dans ce registre notamment en jouant du Marivaux ou du Shakespeare.

A la même période que la pièce Les Homos Préfèrent Les Blondes, j’ai joué le rôle d’un tueur dans la pièce Je Serais Toujours Là Pour Te Tuer.

J’assume complètement la comédie mais je serais très intéressé par quelque chose qui n’aurait rien à voir avec mon univers.

Vas-tu réussir à prendre quelques jours de vacances avant d’enchaîner les pièces ?

Et bien non, je viens de les annuler !

J’aurais stressé et j’aurais pensé à tout ce que je vais avoir à faire à la rentrée donc ça me les aurait gâché certainement…

Je me dis que je vais profiter d’un jour ou deux dans le Sud à Arles chez Anthony quand nous irons jouer la pièce à Alès en septembre.