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Coup de projecteur sur Virgil Stuart, un jeune artiste talentueux!

Publié le par Steph Musicnation

Coup de projecteur sur Virgil Stuart, un jeune artiste talentueux!

Lors d’une soirée festive, un grand mec est entré en scène accompagné de sa guitare et d’une drôle de machine appelée loopstation.

Virgil Stuart a conquis la salle en seulement deux titres !

Vous apprendrez tout sur son EP à venir dans cette interview et je vous invite à participer à son élaboration !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Virgil Stuart, je suis auteur, compositeur et interprète, je suis passionné de musique et de création, je trouve cela fabuleux de partir de rien et de créer quelque chose.

J’aime beaucoup la scène et de par mon métier j’aimerais pouvoir raisonner aux oreilles du plus grand nombre de personnes possible et de pouvoir en vivre.

Comment définirais-tu ton style ?

Je dirais dans les grandes lignes que ma musique est de la variété pop chantée en Français, si nous allons plus dans le détail, mon univers piano va ressembler un peu à du Bruel, Obispo ou Goldman dans leurs fraîches années quand ils avaient la trentaine, il y a une ambiance assez épurée avec peu de chœur et de doubles voix.

L’univers guitare dans lequel j’évolue également va plus se rapprocher de mes influences groove et rnb et pop Anglo-saxonne.

J’ai découvert grâce à la scène les possibilités qu’offre la loopstation et j’affectionne beaucoup les improvisations.

J’aime le rythme et je trouve qu’écrire en Français ne pénalise pas du tout le swing dès le moment où tu choisis bien tes mots pour éviter de tomber dans le ridicule au niveau des rimes.

Je trouve que s’adresser géographiquement à un public Français et que les gens comprennent mes paroles directement en live est important.

Peux-tu nous expliquer ce qu’est la loopstation ?

La loopstation est une pédale de boucles.

J’en possède deux, j’ai commencé sur des petites scènes avec la plus petite mais la plus grande qui pèse 4 kgs me sert pour les plus grandes scènes où cela demande plus d’harmonisation et où tu as plus de place.

La loopstation permet d’enregistrer une voix et une ligne de guitare, ensuite on additionne une petite voix et on fait le rythme, on peut rajouter des claquements de doigts, des doubles voix, on arrête et on démarre la loopstation quand on veut.

Cela permet au final d’être un homme orchestre et moi cela me permet de faire deux concerts qui ne se ressembleront pas mais aussi de pouvoir jouer en concert une chanson que j’ai composé deux jours avant sans avoir répété avec mes musiciens.

Je peux improviser mes morceaux grâce à la loopstation, pour moi elle symbolise la liberté.

Je devrais plus souvent préciser que c’est bien du live car les gens peuvent croire que ce sont des sons pré-enregistrés alors que non.

Je pense tenter à la rentrée l’association loopstation et piano, cela enrichira le morceau en le rendant plus planant.

Coup de projecteur sur Virgil Stuart, un jeune artiste talentueux!

Quel a été ton parcours scénique à Paris ?

J’ai commencé en jouant sur une scène ouverte vers le mois de juin 2013, c’était la première fois où je jouais devant des gens, j’ai interprété 5-6 chansons dans un bar à Paris qui s’appelle La Kolok.

J’ai fais pas mal de scènes du même genre pour commencer car je n’avais pas suffisamment de répertoire pour tenir un concert complet et puis c’était un exercice pour prendre le pouls et d’avoir confiance en soi.

Petit à petit, cela a basculé en concerts complets où je tenais plus d’une heure, rémunéré ou non cela dépendait des bars.

Mon dernier concert a eu lieu dans un bar Le Faubourg à l’occasion de la fête de la musique et sinon mon dernier concert un peu plus costaud était à l’OPA Bastille pour le lancement de financement participatif de mon EP.

Comment t’es-tu retrouvé sur la scène du Toc Toc Show de Martine Superstar au Cabaret L’Artishow en juin dernier ?

J'ai pris le métro ligne 8 direction Balard et je suis sorti à Faidherbe Chaligny !

Nan, plus sérieusement, je pense que les maîtres de cérémonie, Adrien et Martine, ont bien accroché avec mon univers musical. Ils m'ont invité et j'ai accepté avec plaisir!

J'ai passé une super bonne soirée! J'ai eu plein de cadeaux et on a bien rigolé dans les loges ! Tout le monde était gentil, souriant et bienveillant. Bref c'était top!

Peux-tu nous parler de ce premier EP ?

Dans l’idéal, il sera composé de 6 titres.

Je l’imagine réussi car je suis très excité de passer en studio, je connais déjà l’équipe et j’ai hâte de travailler avec eux comme j’ai hâte d’avoir le rendu final.

J’aime bien ce que je fais et j’aime bien mes maquettes, je suis impatient de voir ce que cela va donner avec la batterie et la basse.

Cet EP reflétera vraiment mon univers et je ne voulais pas l’enregistrer avant car je n’avais pas vraiment défini mon univers.

J’ai commencé la guitare il y a un peu plus de 2 ans et j’attendais d’avoir atteint un niveau suffisant pour proposer deux univers piano et guitare de niveaux égaux.

Il y aura 2/3 de chansons entraînantes et 1/3 de chansons dans l’émotion et plus calmes.

Le calendrier idéal serait un enregistrement en septembre et une sortie en octobre avec une soirée de lancement.

Photo Olivier Bernard

Photo Olivier Bernard

Qu’est ce qui t’a poussé a tenter l’aventure du financement participatif ?

Enregistrer un EP représente une somme importante, j’aurais pu m’auto produire mais à la hauteur d’un single ou de deux titres.

Le financement participatif va me permettre l’enregistrement de 6 titres, le pressage de 500 cds, faire de la communication autour et pouvoir payer quelques cachets à des musiciens, cela demande une petite enveloppe car cela chiffre assez vite, à titre d’information une journée en studio coûte 300 Euros.

Le financement participatif implique les personnes qui croient en toi et j’aime bien l’idée des contreparties.

Je crée ma musique et je suis sur la plupart de mes concerts seul alors ce petit côté un peu effervescent fait que je me sens moins seul durant 3 mois.

Que retrouve-t-on dans tes textes ?

Du vécu mais également par empathie, cela peut être du vécu d’amis très proches que je m’approprie et que je raconte en le mettant éventuellement à la première personne car en les soutenant dans des moments difficiles c’est un peu comme si tu vivais les choses toi même.

Je ne commence pas la musique à l’âge de 20 ans ; avec l’expérience, on a plus de choses à raconter, on a suffisamment de bouteille et de recul sur la vie même si on a pas vécu certaines situations pour écrire des chansons.

J’aime quand il y a un message et je suis d’une nature optimiste donc il y aura le plus souvent une pointe d’optimisme même si le texte est sombre ou nostalgique, il peut également y avoir une métaphore filée sur l’ensemble d’une chanson.

Je pense tout particulièrement à une chanson où l’on peut croire que je parle d’une femme alors que je parle de ma relation avec la musique.

Quels sont les artistes qui t’ont influencé ?

Vocalement, j’ai été attiré très jeune par Stevie Wonder et par les Boyz II Men, j’ai aimé des artistes comme Mariah Carey ou Whitney Houston dans l’approche des notes, la sensibilité et l’émotion à mélodies égales par rapport à d’autres artistes.

Plus récemment, j’ai pas mal accroché avec la voix de Daniel Levy.

Si je devais faire un duo aujourd’hui, je serais comme un fou si je pouvais en faire un avec Daniel Levy, Ed Sheeran ou Ben L’Oncle Soul mais également Amel Bent ou Camelia Jordana.

Ce sont des personnes qui vocalement embarquent la chanson ailleurs et qui vont un peu surfer avec la mélodie, moi-même je m’amuse à cela avec mes propres chansons et je suis amené à faire des reprises je ne les chanterais certainement pas comme les originales.

La musique a-t-elle toujours été ton objectif premier ?

Je le pense, au fond de moi ; entre 10 et 15 ans, mon rêve était d’être chanteur, je rêvais d’être Patrick Bruel.

A l’adolescence, je suis rentré à fond dans le sport particulièrement dans le basket, j’ai bien vécu, ma priorité était de vivre l’instant présent avec mes potes, j’étais le genre d’ado sans objectif précis.

La musique est revenue il y a environ 3-4 ans quand je travaillais et que la musique était loin derrière moi mais j’ai toujours su que j’allais faire ce métier, je ne sais pas si j’arriverais à en vivre mais j’ai toujours su que j’allais essayer.

L’approche de la trentaine était le bon moment, il y a des fenêtres de tirs dans la vie et c’est un métier que tu commences plus facilement à 30 ans plutôt qu’à 50 ans, je ne voulais me retourner et avoir des regrets dans ma vie.

Coup de projecteur sur Virgil Stuart, un jeune artiste talentueux!

Je te laisse libre parole pour inviter nos lecteurs à participer à l’aventure du financement de ton EP…

Moi, j’y crois à fond, sur cet EP et même plus largement sur l’album qui suivra dans les prochains mois, il y a de quoi être touché et de quoi être ambiancé, il y a des ballades qui peuvent être des tubes tout comme des titres rythmés pourraient en être, je pense que cela pourrait vraiment fonctionner.

Pourquoi m’aider ?

Sans chacun de mes contributeurs, je n’y arriverais pas tout seul.

Si je n’arrive pas à atteindre la somme, je ferai deux titres en auto production et nous partirons là-dessus mais je pense qu’un EP me permettra de le vendre dans mes concerts et d’avoir un peu d’argent de poche pour m’accrocher.

Pourquoi me soutenir ?

Parce que l’esprit de collaboration et de soutien mutuel est quelque chose de beau !

J’ai déjà soutenu des projets participatifs à titre personnel et je le referai si j’y crois et si je suis sensible à ce que propose l’artiste.

C’est bien aujourd’hui de pouvoir aider et de se passer de 2-3 personnes dans des maisons de disques à qui tu ne plairas pas mais qui eux ont le budget et se dire que si chacun participe un petit peu, on arrive au même résultat !

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