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Retrouvailles avec Rachel Gardner Smith au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Love Me » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Youri Zakovitch

(c) Youri Zakovitch

Quel a été le déclic pour sortir ; enfin, j'ai envie de dire ; un titre en solo ?

J’avais sorti un titre en solo il y a une quinzaine d'années mais je crois que je me suis découragée à un moment donné car je trouvais dur d'être indépendante, de devoir tout porter sur ses épaules, démarcher pour les dates...et c’est mon musicothérapeute qui m'a dit ; lors d’une séance ; que je n'étais pas allée au bout de ce rêve-là, il m'a conseillé de m'y remettre, il m'a rappelé que j'avais des gens autour de moi qui pouvaient m'aider et que je n'étais donc pas seule. J’ai suivi son conseil, j'ai recommencé et avec beaucoup plus de joie qu'il y a une quinzaine d'années.

« Love Me » a-t-il été un single évident ? L'as-tu senti dès sa composition ?

D'une certaine façon, oui. Je sentais que je voulais faire une chanson positive dans un moment où je voyais beaucoup de gens tristes autour de moi. J’en ai parlé à Nicolas Loconte qui est le co-compositeur avec lequel je travaille ; Nicolas fait la musique et moi, je trouve les toplines le texte ; je lui ai demandé une chanson joyeuse, j'avais quelque chose en tête et quand il m’a envoyé cette prod assez Disco qui n’était pas ce à quoi j’avais pensé, je me suis dit que c’était lui qui avait raison parce que ce côté Disco est effectivement très joyeux, ça amène la joie que j'avais envie d'exprimer et là, c'est devenu un single évident.

De quoi parles-tu dans cette chanson ?

L’amour de soi est la thématique de cette chanson dans laquelle j’aborde le fait d'être devant le miroir et d'oser se dire « je m'aime » .

(c) Youri Zakovitch

(c) Youri Zakovitch

« I love myself more each day » est-il une sorte de mantra pour toi ?

Absolument et j’espère que ça pourra le devenir pour ceux qui écouteront cette chanson. « Love Me » possède un petit refrain assez entêtant, j’espère que les gens vont se chanter qu’ils s’aiment et cette idée-là me donne le sourire.

Quelles ont été vos inspirations musicales pour habiller cette chanson ?

Quand nous avons composé « Love Me » il y a plus d’un an, « Murder On The Dancefloor » de Sophie Ellis-Bextor était revenu sur le devant de la scène grâce à une série et à des remixes. Le côté disco était redevenu dans l'ère du temps. Par ailleurs, j’ai toujours aimé les divas du Disco telles que Diana Ross, Donna Summer, Gloria Gaynor, Amii Stewart...C’est aussi un hommage à ces divas-là mais aussi à Sylvester, Grace Jones, Eruption pour la coiffe argent et à Marlene Dietrich.

Peux-tu nous parler de sa mise en images ?

J’ai voulu exprimer plusieurs parts de moi dans ce clip et idéalement, j'en aurais même exprimé encore plus mais il fallait aussi que je prenne en compte mon budget et le temps. Il a fallu trouver un réalisateur et un lieu où filmer et là, l'univers m'a encore aidée et je l’en remercie. L’année dernière, j’ai tourné dans le clip d'un chanteur qui s'appelle Boney Fields et comme je m’étais hyper bien entendue avec le réal ; Youri Zakovitch ; je lui ai demandé si ça le brancherait de travailler sur mon projet. Éric Vincent a été son premier assistant et comme il s’est tellement investi sur ce clip, il est devenu co-réalisateur avec Youri. Quant au lieu, je me suis adressée au Nouveau Cap d'Aulnay-sous-Bois dont je connais le directeur artistique et il a accepté qu’on puisse filmer dans ce très beau théâtre durant deux jours. Le stylisme a été un autre aspect important de ce clip et on le doit à Bysson avec qui je travaill depuis vingt ans ; il est devenu un collaborateur et un ami précieux.

(c) Bruno Gasperini

(c) Bruno Gasperini

Tu n'es pas seule dans ce clip, peux-tu nous dire qui t’accompagne ?

Effectivement, dans ce clip, je ne suis pas seule, j'ai trouvé des gens pour représenter les différentes parts de moi ; les différents reflets d’autant plus que je penser qu’en tant qu’humanité, nous sommes reflets les uns des autres. A mes côtés, il y a Éric Vincent qui incarne le danseur, Louise de Ville sur son cerceau qui est une circassienne qui vient du milieu burlesque à la base, Lylia ChercheunRole avec le jeu de cartes face à moi ; je l'ai rencontrée sur une formation de doublage et je l'ai trouvée excellente, non seulement dans son travail mais aussi dans sa personnalité au quotidien, elle est très drôle et nous avons encore beaucoup ri sur ce clip ; et Esther, la dragqueen ; j’avais vu sa première sur scène à la Brunch and Queen, Nicky Doll lui avait donné sa chance et je l’ai trouvée incroyable d’émotion.

Quels sont les retours les plus fréquents sur « Love Me » ?

Les gens me disent qu’ils sont touchés par le message et qu'effectivement, ils avaient besoin de cette joie. J’ai eu de très jolies réactions sur le fait de s'aimer soi-même.

Qu'aimerais-tu transmettre au public par le biais de ce morceau au-delà du fait de s'aimer soi-même ?

Dans le couplet de cette chanson, je dis que j’ai eu des hauts, des bas, des coups durs mais que maintenant, la femme dans le miroir se dit « aime-moi » et donc, cela illustrerait le fait de traverser les épreuves, de savoir qu'on peut les traverser et que l’on peut retrouver la joie.

(c) Bruno Gasperini

(c) Bruno Gasperini

Maintenant que « Love Me » est sorti, as-tu prévu de continuer sur ta lancée avec un EP voire un album ?

Absolument ! Pour l'instant, J'ai fait trois autres titres et j’en ai plein d'autres en tête. Je me vois un peu comme une raconteuse d'histoire, j’en ai plein dans ma tête et j'ai envie de les raconter. « Love Me » n'est que le début.

Penses-tu que la suite sera dans la même lignée musicale que « Love Me » ?

Comme je n'ai pas de contraintes et que j'ai recommencé ce projet pour me faire plaisir à la base, nous nous sommes amusés ; Nicolas et moi ; à explorer plusieurs directions. Tout ne sera pas Disco, certains morceaux seront plus « Dance » ou un peu plus Electro. Ce sera un voyage musical.

Dans « Love Me », il y a love, quel est ton regard sur l'amour en 2025 ?

Oh, là, là, quelle question ! Je pense qu'il y a à la fois une dégradation d'un côté et des rebelles qui ont tellement envie d'autre chose. Pour moi, le remède, c'est l'amour, évidemment, j’ai envie qu’on s’aime et c’est le message que j’ai à cœur de véhiculer. Pour moi, l’amour est la solution à toutes les guerres. Aimons-nous très fort !

Quels sont tes prochains projets ?

Un remix devrait arriver d’ici la fin de l’été et peut-être qu’il y en aura d’autres afin de continuer à développer « Love Me » avant de présenter un second single idéalement début 2026. J’ai déjà envie de commencer à m’atteler au clip de mon second single. Il se pourrait qu’il y ait une version acoustique et j’espère qu’à un moment, je ferais de la scène.

Retrouvailles avec Rachel Gardner Smith au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Love Me » !
https://www.instagram.com/rachelgardnersmith
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