Rencontre avec Nicolas et David de Lucy au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Demain » !
Pouvez-vous présenter Lucy à nos lecteurs ?
Nicolas : Lucy est un quatuor qui existe depuis 2015, nous sommes tous originaires du sud des Yvelines ; toute la région de Mantes-la-Jolie et les portes de la Normandie ; et pour ma part, je suis chanteur, je joue de la guitare et du clavier et j’écris les textes. Quant à la composition, elle se fait collectivement.
David : Je suis bassiste et choriste. Si j’avais déjà chanté au sein d’autres formations, j'ai vraiment développé le fait d’être choriste avec Lucy. Dans cette aventure musicale, nous sommes accompagnés de Fabrice à la guitariste soliste ; Fabrice a également été compositeur sur « Burnout » ; et d’Arnaud à la batterie et aux percussions.
Qui est Lucy qui donne son nom à votre groupe ?
N : Il va falloir venir aux concerts pour le savoir ! (rires) Quand on s'est lancé dans cette aventure, on avait envie de trouver un nom qui symbolisait un petit peu l'état d'esprit, les textes, qui nous étions et on s'est vite rendu compte que finalement, ce n'était pas facile car il y avait beaucoup de choses qui avaient déjà été trouvées. On s'est dit que comme le groupe est composé de quatre hommes métissés et qu’on a surtout des influences issues de la chanson française et de la musique noire Américaine, ce serait bien d'avoir un prénom féminin, quatre membres, quatre lettres, ce serait pas mal et un nom qui puisse sonner en français et en anglais afin de rappeler nos influences.
D : Nous souhaitions que ce nom s’inscrive dans une histoire et quand le prénom Lucy est arrivé, ça a fait sens car on fait quand même référence à la Lucy des origines ; en toute humilité, bien sûr. Le côté transfrontières et grande histoire, ça nous parlait. Pour toutes ces raisons, Lucy nous a plu. Nous assumons pleinement ce joli prénom pour nous représenter et nous porter.
Quel a été le déclic pour enfin oser sortir un premier disque cette année ?
N : Peut-être que c’était l'anniversaire des dix ans. Ça fait un certain temps qu'on fait tous de la musique, on fait des concerts depuis pas mal d’années et on avait envie de se confronter au milieu professionnel. Au départ, on ne savait pas trop comment s'y prendre et puis un jour, à la télé, j'ai vu une interview de Francis Cabrel qui présentait sa fille, son label mais aussi les valeurs qui les animaient, ça m’a bien parlé, j’ai osé envoyer un mail, on a commencé à échanger, le courant est passé rapidement et on s’est dit que l'aboutissement serait peut-être d'enregistrer quelque chose. Si le live était important pour nous, la concrétisation a été l’enregistrement de ce disque et le faire avec eux nous paraissait être l’idéal.
D : Ca a été un challenge car on se considère encore comme des amateurs ; nous ne sommes pas des professionnels de la musique ; et ça nous plaisait d'être confronté à cela. Les échos qu’on a eu auprès de Baboo Music étaient très positifs, on nous a dit que c’était un projet sérieux, cela nous a donné envie de continuer et on s’est lancé dans la belle aventure de l’enregistrement.
Comment décririez-vous votre univers ?
D : Le métissage au sens large du terme, la rencontre, le partage et le voyage font partie intégrante de cet univers.
N : Je pense qu'il y a également une dimension romantique et cela va aussi avec les rencontres ; la rencontre de l'autre.
Quelles thématiques abordez-vous sur « Demain » ?
N : Les rencontres, l’histoire, nos origines, les émotions qui peuvent nous traverser aujourd’hui, le besoin de sortir du quotidien, le burn out, la résilience...
Vous êtes-vous posé la question de la langue dans laquelle vous exprimez ou le faire en français était-il évident ?
N : Ça a été évident. Avant Lucy, nous étions tous dans des formations différentes, pour ma part, j'étais dans un groupe de musique Soul noire Américaine, on était douze sur scène et on chantait en anglais. A un moment donné, j’ai eu envie de me challenger en chantant en français afin que l’on puisse comprendre les paroles et pour que l’on puisse transmettre autre chose que la partie musicale. Quand j’en ai parlé aux autres, tout le monde a adhéré au français.
D : D’autant que Nicolas écrit très bien, c’est un amoureux des mots ; des jolis mots ; des belles lettres, il arrive à faire quelque chose de poétique qui se chante bien, qui s’écoute et qui se comprend. Par ailleurs, quand on va à des concerts en langue anglaise, c’est très sympa mais souvent, on se dit qu’on aimerait bien comprendre ce que les artistes chantent alors que dans notre cas, on a des textes avec des histoires que l’on comprend et qui parlent.
Pouvez-vous nous parler de la mise en images de « Burn Out » ?
N : Dans le groupe, on se répartit toujours un peu les rôles, je m’étais surtout occupé de la mise en images de « Sur Tes Lèvres » et pour « Burn Out », c’est Fabrice qui a géré le scénario.
D : Son idée était vraiment d'essayer de lier l'image au texte de Nicolas et à la puissance musicale un peu hystérique que je ressens quand je joue cette chanson-là et du coup, quand je regarde le clip et que je me vois jouer, je suis le personnage, j’ai vraiment la sensation de vivre ses émotions. Les personnes qui ont réalisé cette animation ont su donner sens au texte de Nicolas. Je trouve qu’il y a vraiment une connexion entre le texte et les images.
N : Dès le départ, Fabrice voulait un personnage animé afin que tout le monde puisse s’identifier. Le studio qui a réalisé ce clip a dessiné le personnage en origami afin d’ajouter de l’originalité à cette mise en images numérique.
Dans cette chanson, vous dites « Allumer un incendie et tout recommencer », que referiez-vous différemment ?
D : Je ne suis pas incendiaire dans l’âme mais peut-être qu’il y aurait certaines parties de l’histoire avec un grand H qu’on aimerait bien pouvoir gommer afin de les recommencer d’une autre façon...ou tout du moins pour les vivre autrement. Je pense qu’on ne peut pas faire table rase du passé, c’est comme cela, ça fait partie de notre histoire, on vit avec mais on peut commencer autre chose aujourd’hui et avancer différemment.
Quelles sont selon vous les grandes forces de Lucy ?
N : Notre complicité et l’écoute qu’il y a dans le groupe.
D : Notre amitié; nous sommes là les uns pour les autres; et le plaisir que nous avons à œuvrer ensemble ; on s’amuse dans cette aventure tout en faisant les choses sérieusement.
Pensez-vous que la suite sera dans la continuité musicale de « Demain » ou avez-vous déjà de nouvelles envies ?
D : Même s’il y aura une continuité, on a appris énormément en allant à Astaffort à plusieurs reprises, cela nous a permis de beaucoup progresser en tant que musiciens et la suite sera beaucoup plus en fonction de cet enrichissement-là.
N : Je pense que la suite sera beaucoup plus directe et beaucoup plus simple.
D : La suite sera cohérente avec « Demain » car à priori, il n’y a pas de raison pour qu’on passe au Punk Progressif (rires).
Quels sont vos prochains projets ?
N : Il va y avoir du live d’ici la fin, un ou deux autres clips et dans un coin de ma tête, il y a éventuellement la suite...
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