Rencontre avec David Guez au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « The Price Of Illusion » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Avant toutes choses, j’écris des chansons. Je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue de la guitare, du piano et un petit peu basse mais j'ai surtout la chance d'être entouré de très bons musiciens qui m'aident vraiment à exécuter les arrangements. Je suis à-moitié anglais ; même si ça ne s'entend pas ; j’ai grandi entre la campagne Anglaise ; le Sussex ; et Paris. J'ai habité à Londres durant très longtemps et en ce moment, je vis à Paris. 
« The Price Of Illusion » s'inscrit-il dans la continuité de ton premier album paru en mai 2019 ?
Oui car « An Imperfect Harmony » et « The Price Of Illusion » vont ensemble. Le second est la suite et fin du premier. Musicalement, il y a forcément une cohérence entre ces deux disques. D'un point de vue stylistique, ça reste des chansons avec des arrangements plutôt acoustiques avec une part d'instruments électroniques. En revanche, il n’y a pas du tout de cordes sur ce second album et cela a été une rupture voulue par rapport au premier et sur « The Price Of Illusion », il y a des chœurs féminins. Par ailleurs, beaucoup de prises ont été enregistrées live en groupe en studio et là aussi, ça a été un peu différent car j’avais joué beaucoup plus de choses moi-même sur « An Imperfect Harmony ». 
Pourquoi as-tu attendu près de six ans pour dévoiler ce second album ?
« The Price Of Illusion » a mis un peu plus de temps que prévu à sortir car il y a eu notamment le COVID mais ce n’est qu’une excuse car je dois avouer que je suis assez perfectionniste et du coup, bien faire les choses, cela prend du temps. Le démarrage de l’enregistrement a été un peu perturbé par la pandémie mais si on met tout bout à bout, ce n’est pas si long que ça pour moi ; en tout cas par rapport au premier. En revanche, il y a eu un an et demi d’attente entre la fin des mixages et la sortie de ce disque.

Avais-tu dès le début l'idée de faire deux albums conceptuels ?
Peut-être pas au début de l'écriture mais c’est venu assez rapidement pendant l'enregistrement car je me suis dit que ce serait intéressant de développer les thématiques des chansons sur lesquelles je travaillais sur deux albums. Il y avait comme une sorte de défi et ça a été quelque chose de motivant. 
Quel est ce prix de l'illusion qui donne son nom à ton second disque ?
Le sens initial de ce titre illustre tout simplement le fait de voir ses rêves ; surtout ses rêves d’enfant ; et ses envies se confronter à la réalité mais on peut aussi l’interpréter différent surtout avec tout ce qui se passe actuellement...
Quels thèmes abordes-tu sur ce disque ? 
Sur cet album, il y a une part autobiographique. Je parle notamment de mon rapport au passé et de ma perception de l'avenir. J’apporte mon regard adulte sur les rêves que j’avais quand j’étais enfant ou adolescence ; je confronte et je mélange ces deux regards et c’est ce qui m’intéressait sur ces deux albums.

Comment qualifierais-tu l'écriture de ce second album ?
Mon écriture était plus imagée sur le premier album même si elle reste assez métaphorique sur le second. Je ne pense pas que ce soit trop littéral dans la manière dont les choses sont dites. Avec un peu de recul, je me suis aperçu moi que le premier album était beaucoup plus évocateur alors que les textes du second sont un peu plus directs. 
Musicalement ton second album reflète-t-il ta propre culture musicale ou au contraire t'en es-tu éloigné ?
Je pense que ce second album est pétri de tout ce que j'ai aimé écouter et ça s’entend car ce disque a une certaine esthétique. Les musiciens avec lesquels j’ai travaillé ont ajouté un côté un peu retro à la musique mais c’est totalement en adéquation avec mes propres influences à savoir les musiques Anglosaxonnes des années 60, 70 et 80, beaucoup de musiques de film et des choses plus Jazz. Pour citer quelques noms : Henry Mancini, John Barry, Steely Dan, The Beatles, Marvin Gaye, Stevie Wonder…
Que ferais-tu différemment sur le prochain ?
C'est marrant que tu me poses cette question parce que je suis justement en train de travailler dessus. J’ai une idée du thème et du titre de cet album. Pas mal de chansons sont assez avancées...J’espère que ce troisième disque sera une nouvelle aventure musicale et non une répétition des deux premiers car je n’ai pas envie de faire une redite.

Comment décrirais-tu ton univers ? 
Romantique, nostalgique, peut-être un peu mélancolique, et optimiste/positif ; je l’espère.
Comme tu es Franco-britannique, développes-tu ton projet musical également en Angleterre ? 
J’essaie mais c’est difficile. Durant les mois qui ont précédé le COVID, j’ai fait beaucoup plus de promo en Angleterre qu’en France pour le premier album qui était sorti en physique là-bas en octobre 2019. J’ai eu la chance de faire quelques télés et des interviews à la radio où je jouais des morceaux. Nous avons fait un concert en Angleterre en novembre 2019 ; comme cela avait été le cas l’année précédente. Comme je suis Anglais, c’est un environnement naturel et j’aimerais bien que ça reprenne à présent.
Quels sont tes prochains projets ? 
J’aimerais que mon troisième album puisse sortir d’ici fin 2026 afin de ne pas laisser passer six ans ni cinq ni quatre ; j’aimerais que ce disque sorte dans un délai raisonnable et je pense que c’est faisable. Je travaille sur le live avec mes musiciens et je vais tout faire pour que nous puissions jouer cette année. En parallèle à tout cela, je collabore avec Pierre Duplan ; qui est l’ingénieur du son de Young Gun Silver Fox ; sur un projet commun ; un album est prévu et il sera différent de ce que je fais moi-même.