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Rencontre avec Nelson de Gogojuice pour vous présenter les projets à venir du groupe !

Publié le par Steph Musicnation

©Charlotte Romer

©Charlotte Romer

Peux-tu présenter Gogojuice à nos lecteurs ?

Gogojuice est un groupe de Rock même si globalement nous n’aimons pas trop nous mettre dans des cases ; ça reste du Rock mais nous avons aussi des sous-branches de Shoegaze, d’Indie et des tendances Pop et Post-Punk. Nous sommes originaires de Rouen. Le groupe existe depuis plusieurs années, il y a eu plusieurs line-ups et nous avons l’actuel qui marche très très bien depuis 2022. Nathan est à la basse, aux chœurs et il écrit une bonne majeure partie des paroles de nos chansons, Sasha est à la guitare et aux chœurs, Martin est à la batterie et moi-même ; Nelson ; je suis au chant, je fais deux-trois parts de claviers et j’écris de temps en temps ; j’ai écrit pas mal de textes pour nos précédents EPS mais je n’ai pas trop écrit sur l’album à venir car je me suis plutôt concentré sur la musique.

Avez-vous pas mal expérimenté avant de trouver votre son ou l’aviez-vous en tête dès la création du groupe ?

Nous avons expérimenté (rires). A l’origine, j’ai fondé Gogojuice avec Hugo le guitariste de MNNQNS qui jouait de la batterie dans notre groupe et nos influences étaient très 60’s car nous étions très fans de la musique de cette décennie-là mais à force de changer de line-up, nous avons trouvé d’autres styles et progressivement, nous nous sommes rapprochés du Shoegaze et du Post-Punk. De fil en aiguille, nous avons évolué vers ce genre de musiques mais évidemment, il y a eu de l’expérimentation même avec les instruments.

Quelle serait la principale « force » de chacun de tes trois complices dans ce projet ?

Tout d’abord, chacun a vraiment son identité ; et quand je dis cela, cela vaut aussi bien pour le style de vie que pour les influences. Pour moi, Nathan est vraiment l’encyclopédie du groupe, il a une culture colossale, il s’intéresse à tout ; musique, cinéma, littérature ; c’est le Jimmy Neutron de Gogojuice, il a dix milliards de choses à dire, il parle beaucoup mais sans dire de conneries. Sasha est un peu la pile électrique du groupe, c’est un grand fan de catch qui a toujours des idées pertinentes et je crois que c’est le plus drôle de nous quatre. Ça a beau être le plus jeune, Sasha est rigoureux et il est toujours là quand il faut. Nathan et Sasha sont inséparables depuis le lycée ; ils ont fait connaissance à un arrêt de bus un peu comme Mick Jagger et Keith Richards qui s’étaient rencontrés accidentellement sur un quai de gare. Martin est la force tranquille du groupe, il est très chill, il canalise l’énergie du groupe et cela fait qu’il n’y a jamais de tensions. Nous sommes soudés tous les quatre mais Martin et moi, nous sommes un peu les grands frères des deux petits qui font des conneries (rires). 

©Charlotte Romer

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Après avoir publié deux EPS, vous avez œuvré sur un premier album à paraître prochainement, que représente-t-il pour toi ?

Je suis très fier de ce disque car il n’a rien à voir avec ce que nous avons produit auparavant même si notre dernier EP tendait un peu vers ce que nous avons fait sur l’album. Chacun de nous s’est creusé la tête, chacun a mis sa patte et cet album est un peu un bilan de ce que chacun a créé. Le résultat est plus que bien !

Quels vont être les thèmes principaux de ce disque ?

L’album abordera des thèmes plus universels que nos EPS car j’y avais mis pas mal de choses personnelles ; par exemple, « You Know I Know » sur « New Values » parlait de ma mère. Sur l’album, nous allons parler de généralités qui nous tracassent ou qui rendent le groupe colère ou triste. Nous voulions que les chansons de ce disque puissent parler à plus de gens.

Comment avez-vous souhaité ce disque d’un point de vue musical ?

Éclectique et cela se sent sur les premiers singles qui sont sortis ; nous sommes sur trois styles différents voire quatre ; nous avions la volonté de montrer que l’on ne peut pas se reposer sur une seule chose et que l’album ne serait pas linéaire. Ces premiers extraits présentent un large éventail de nos influences. Cet album sera pour tous amoureux du Post-Punk, de la Techno, de la Pop, du Shoegaze…tout sera dans le disque !

©Charlotte Romer

©Charlotte Romer

Comment mettrais-tu en parallèle ta propre écriture et celle de Nathan ?

Je pense que cela se mélange bien au final. Sur « Kids Are Not Stupid » ; notre nouveau single ; j’ai écrit la première ligne de chant sur quelque chose qui me préoccupe et quand j’en ai parlé à Nathan, il a su trouvé une suite directement. Par contre, je pense que je suis un peu plus direct ; je parle encore plus avec mes tripes ; dans l’écriture alors que Nathan maîtrise pas mal les métaphores et les images ; on peut s’en rendre compte notamment sur « Frantic ». Nathan sait écrire pour les autres et « Sasha’s Song » est un bon exemple, cette chanson s’appelle comme le guitariste du groupe mais elle parle de moi. On se fait confiance, on écrit les uns pour les autres, on essaie de retranscrire ce que l’autre a écrit pour nous, c’est ultra intéressant et assez rare ; je pense.

L’anglais a-t-il été une évidence par rapport à votre style musical ?

Oui mais nous avons pensé au français notamment sur « Knock Knock Knock » car j’avais envie de faire quelque chose à la Gainsbourg avec des onomatopées afin de mélanger le français et l’anglais un peu à la Wet Leg avec « Chaise Longue ». J’aime bien le français mais je ne le maîtrise pas du tout à l’écrit pour des chansons…c’est quelque chose qui m’intéresse mais je pense que ce n’est pas très nécessaire dans Gogojuice. Nous avons tous les quatre un amour fou pour l’anglais, il n’est pas impossible que l’on fasse du français un de ces quatre mais nous n’avons pas envie de forcer les choses…ça viendra tout naturellement. Ecrire en français, c’est un autre travail, c’est une autre façon de concevoir la musique et même de la chanter ; on tombe vite soit dans quelque chose de très poétique ou dans de la Pop un peu ridicule ou dans du Punk à texte engagé et trouver un juste milieu n’est pas évident.

Que retrouve-t-on dans les influences majeures de chacun ?

Sasha écoute beaucoup de Rap et d’Hyperpop, c’est un énorme fan de Kanye West mais comme il vient de la scène Punk et Rock Française, il a aussi un amour fou pour les Dogs et des groupes comme The Libertines, Babyshambles, Arctic Monkeys, The Cramps, The Strokes et Interpol. Nathan est devenu un zinzin de la musique Country ; il écoute notamment Billy Strings. A côté de Gogojuice, Martin a un projet de Jazz-House, il est incollable sur les morceaux Electro et Jazz. Nous avons chacun nos influences et les miennes viennent de mon daron qui avait les vinyles de Fleetwood Mac, Dire Straits, The Police, The Beatles, Pink Floyd, Pulp, Oasis et Radiohead.

©Charlotte Romer

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Comment décrirais-tu l’univers de Gogojuice ?

Déjanté, sincère et déterminé.

Quels sont les retours qui reviennent le plus quant à vos prestations en live ?

Je pense que Gogojuice prend tout son sens sur scène, nous sommes une bande de copains qui s’éclate en live et les gens ressentent cela. Nos concerts sont des moments de liesse. Le jeu de scène et l’énergie reviennent beaucoup dans les retours. Ça fait toujours plaisir d’entendre quelqu’un nous dire qu’il n’avait pas vu un groupe comme le nôtre depuis une vingtaine d’années, des pères ou des mères de famille nous disent qu’ils ont eu l’impression de revenir à leurs vingt ans et puis, il y a des personnes dans nos âges qui nous disent que l’on joue exactement le style de musique qu’elles aiment ; c’est très très cool.

Quels sont vos prochains projets ?

L’album sortira d’ici le printemps 2025. Il n’y aura pas d’autres singles avant la parution du disque. Nous sommes en train de planifier une tournée avec si possible une grosse release party à Paris. La scène Rouennaise étant très effervescente, nous aimerions faire quelques dates avec d’autres groupes que nous apprécions…Il se pourrait qu’il y ait d'autres live sessions.

Rencontre avec Nelson de Gogojuice pour vous présenter les projets à venir du groupe !
https://www.facebook.com/Gogojuicerecords
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