Rencontre avec ARXX afin d’en apprendre plus sur « Good Boy » !
Pouvez-vous présenter ARXX à nos lecteurs ?
Hanni : Je joue de la guitare, je chante et je fais tout un tas de choses sauf de la batterie.
Clara : Je joue de la batterie et c’est tout (rires). Nous vivons à Brighton en Angleterre et cela fait maintenant sept ans et demi que nous avons formé le groupe.
H : J’écris tous les textes et de nos chansons et Clara écrit ses parties de batterie.
Pouvez-vous nous donner le sens de votre nom de scène ?
H : Ça va être une réponse rapide car cela ne veut rien dire (rires). Nous avons choisi ce nom car nous aimions la sonorité de ce mot. Au départ, nous devions nous appeler ARX mais j’ai découvert que cela renvoyait à un fusil d’assaut et nous ne voulions pas être associés à une arme, c’est pourquoi j’ai décidé d’ajouter un autre X.
Vous avez sorti votre premier album l’année dernière, pouvez-vous nous dire ce qui a été le plus mis en avant sur « Ride or Die » ?
C : Probablement la chanson « Ride or Die » car elle a beaucoup plu et nous continuons à la jouer à chacun de nos concerts. Au-delà de cela, les gens ont mis en avant l’énergie que nous dégageons en live et le côté interactif que nous avons avec le public.
Comment voyez-vous « Good Boy » ? Ce second pas discographique est-il une continuité du précédent, un approfondissement ou marque-t-il une évolution ?
H : Notre premier album nous présentait comme nous étions durant ces sept dernières années alors que « Good Boy » est beaucoup plus ancré dans le présent. Nos nouvelles chansons parlent vraiment de qui nous sommes aujourd’hui et c’est pour cela que nous sommes encore plus connectés à elles. Nous aimons toujours notre premier album mais nous apprécions davantage celui-ci car il nous ressemble encore plus.
« Good Boy » est plus électronique que « Ride or Die », cela vient-il d’une envie de faire danser encore plus le public lors de vos concerts et allez-vous pousser cela encore plus loin en proposant des remixes destinés aux clubs ?
H : Effectivement, c’est en tournant avec notre premier album que nous nous sommes dit que nous aimerions avoir plus de moments où les gens pourraient danser afin de partager encore plus d’énergie car c’est fun tout simplement. Nous avons à cœur de faire la musique qui nous rend heureux et avec un peu de chance, nous rendrons heureuses également d’autres personnes. Nous avons poussé certaines chansons comme « All Night » dans une direction très clubbing et ça ne me surprendrait pas que nous continuions dans cette voie-là mais rien n’est calculé chez nous. Nous verrons de quoi sera fait notre prochain disque…
Qui est ce good boy qui donne son titre à votre second album ?
H : Il y a plein de good boys ! J’en suis un, Clara aussi, tous mes chiens le sont…Le titre de ce second album illustre notre envie de parler de nos identités Queer mais aussi de célébrer tout simplement le fait d’être bon et que ça soit suffisant.
Quels sont les principaux thèmes abordés sur ce nouvel album ?
H : Le fait de ne pas se conformer aux normes en matière de genre ou de sexualité est le plus grand thème sur cet album et grâce à cela nous parlons de s’accepter soi-même et d’en être heureux, nous explorons certaines émotions comme le chagrin…c’est très personnel.
Est-ce correct de dire que vous faites les choses sérieusement mais sans vous prendre au sérieux ?
C : Oui, nous nous sentons très chanceux de faire ce métier, ça a toujours été notre rêve et ça ne nous viendrait pas à l’esprit de le faire sans prendre du plaisir et sans s’amuser même si nous avons passé ces dernières années à travailler sérieusement pour en arriver là. Nous sommes très engagés dans ce que nous faisons et nous travaillons pour ainsi dire tout le temps mais nous essayons d’en profiter le plus possible. Nous avons la chance d’avoir une belle équipe autour de nous et nous sommes reconnaissants de pouvoir partir en tournée et que de belles personnes viennent nous voir sur scène. On s’amuse bien mais c’est un job sérieux (rires) !
Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?
H : Clara est très douce et gentille. Elle est vraiment douée pour lire les émotions des gens et deviner ce dont ils ont vraiment besoin. En tournée, j’ai parfois du mal d’un point de vue émotionnel et Clara est le compagnon idéal qui sait être patient et m’apaiser en toutes circonstances.
C : C’est vraiment un très bon ami qui sait ce qu’il y a de mieux pour moi et comme nous passons énormément de temps ensemble, c’est important de pouvoir compter sur quelqu’un comme Hanni. Et puis, nous nous amusons beaucoup ensemble !
Beth Ditto et Gossip font-ils partie de vos inspirations ? Sinon, pouvez-nous dire quelles sont vos références suprêmes ?
H : Je pense que ces références changent d’album en album même si nous partageons un intérêt commun pour certains groupes tels que Haim et Muna. Pour « Ride or Die », notre principale référence était Beyoncé alors que pour « Good Boys », c’était plutôt Maggie Rogers et Bruce Springsteen.
C : Même si parfois les références ne sonnent pas de la même façon dans un album, elles sont là au départ. A chaque fois, nous faisons une playlist qui regroupe les chansons que nous aimons à l’instant t et nous nous en inspirons pour donner une vibe globale à l’album. En tout cas, nous aimons Gossip et nous avons écouté « Real Power » quand nous travaillions sur « Good Boys ».
Parfois, les rêves deviennent réalité ! Quel serait le rêve artistique le plus fou de chacun d’entre vous ?
H : Il y en a tellement ! L’un de mes grands rêves serait de faire une tournée mondiale et de jouer dans les plus belles salles du monde. Mon rêve serait de jouer à Red Rocks aux Etats-Unis.
C : J’allais dire Glastonbury mais nous avons été très chanceux d’y participer cette année ; c’était dingue. Pour ma part, j’adorerais aller jouer en Australie. Etre capables d’aller se produire aussi loin et que des gens connaissent notre musique, ça serait fou !