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Rencontre avec Tim et Cyprien du groupe Sex Shop Mushrooms au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « God Doesn’t Exist » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

Pouvez-vous présenter Sex Shop Mushrooms à nos lecteurs ?

Tim : Nous sommes quatre au sein de Sex Shop Mushrooms, Giulia est à la batterie, Cyprien est à la basse et aux chœurs, Victor est le guitariste lead et moi ; Tim ; je suis au chant et à la guitare. J’ai lancé ce projet avec Victor qui est mon pote depuis le collège, nous avons cherché des zikos, nous avons trouvé Giulia et ensuite, nous avons rencontré pas mal de bassistes. La composition du groupe actuel est stable depuis mars 2023. Si je suis l’auteur des textes, nous sommes tous les quatre compositeurs.

Six singles sont sortis depuis juin 2023 et on les retrouve tous sur votre premier album, voyez-vous ce disque comme un « mini best-of » qui vous permettrait de clore un chapitre avant d’en ouvrir un autre avec encore plus de nouveautés ?

T : Je pense que cela a plus à voir avec la façon dont les gens consomment la musique maintenant. Nous ne voulions pas sortir tous les titres d’un coup et surtout, nous voulions d’abord les jouer.

Cyprien : Quand j’ai rejoint le groupe, il y avait déjà quelques compos existantes et nous avons voulu très vite les montrer sur scène. J’ai appris les morceaux en deux semaines. Nous nous sommes aperçus que ça fonctionnait bien et à partir de là, nous avons commencé à composer de plus en plus. Les singles sont arrivés au fur et à mesure car nous avions la volonté de teaser un peu l’arrivée de notre premier album.

T : Nous voulions nous faire une carte d’identité et aussi montrer différentes facettes. L’album nous permet de finaliser le projet. Et en effet, ce premier album va nous donner l’occasion de passer à autre chose et cela m’excite beaucoup. J’ai hâte de passer au deuxième !

C : Nous avons plein de choses nouvelles à proposer car nous prenons des virages complètement différents. Nous avons très hâte !

T : Notre premier album sonne très Grunge, il est fait d’influences et il illustre en quelque sorte les origines du groupe. A l’époque, quand nous avons monté le projet avec Victor, j’amenais majoritairement les structures et il y avait énormément de mes influences alors qu’aujourd’hui, nous avons appris à composer tous ensemble. « God Doesn’t Exist » n’est qu’une première page de Sex Shop Mushrooms.

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

C’est devenu de plus en plus rare que des groupes émergents prennent le temps de réaliser de véritables clips pour leur chansons, a-t-il été évident que vos titres seraient accompagnés d’images ?

C : Ça paraissait évident d’autant que je travaille dans la vidéo et que je ne dissocie jamais musique et image. Ça peut paraître intimidant car cela représente une montagne de travail mais nous avons vraiment vu cela comme un terrain de jeu et nous avons travaillé avec des copains.

T : Je ne sais pas si nous referons autant de clips car cela coûte quand même de l’argent et je préfère apporter à l’image de la session live où l’on nous voit jouer. Quand nous avons compris cela, nous l’avons fait mais plus tard du coup.

Votre premier album s’intitule « God Doesn’t Exist », qu’est-ce qui vous ferait dire cela concrètement ?

T : Ce n’est pas tant ce que nous voulons dire car ce disque est libre de toute interprétation. Nous essayons juste de mettre de la dynamique afin que les gens réagissent à leur manière pour que l’œuvre devienne vivante chez n’importe qui. Comme ce disque a plus pour but que l’auditeur se remette en question non-stop, c’était plutôt logique d’aller questionner l’allégorie du cadre que peut être Dieu ou la religion. Dans ce titre, God aurait pu être remplacé par autre chose. C’est plus un nom symbolique.

C : Quand nous avons trouvé le titre de cet album, je me souviens que nous avons tous eu une réaction assez forte mais elle était très différente chez chacun. Pour ma part, j’avais trouvé cela très drôle. Je pense qu’il y a quelque chose de provocateur mais surtout de très libérateur et de marquant dans ce titre qui reflète ou pas mon avis personnel…je vous laisse imaginer la réponse (rires).

Pouvez-vous expliciter la pochette de ce disque ?

T : D’une certaine manière, nous avons le souhait de casser n’importe quel cadre ; n’importe quelle norme ; nous nous rejoignons là-dessus et si notre musique n’est pas hyper novatrice, cela passe par l’attitude et ce que l’on ressent. Dire que Dieu n’existe pas, ça casse un cadre tout comme le fait de se mettre en robe de mariée. A la base, nous voulions juste nous moquer de la Saint-Valentin mais ensuite, nous avons trouvé que cette photo était stylée. Honnêtement, il n’y avait pas plus de sens que ça.

: Cette session photo était vraiment très rigolote et elle nous a fait beaucoup de bien. Les touristes ne comprenaient pas ce qui se passait et il y en a un qui nous a filé vingt balles pour nous remercier, nous n’avons pas très bien compris mais nous avons gagné vingt balles (rires).

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

Quelles thématiques abordez-vous sur ce disque ?

T : Les émotions telles que la haine, la tristesse, la joie et la rage sous différents axes.

J’ai immédiatement pensé à Nirvana mais aussi à Slipknot parfois en écoutant votre album, ces deux groupes font-ils partie de vos références ?

C : C’est super intéressant, j’adore !

T : C’est rigolo mais Slipknot, je ne vois pas où…

C : …c’est l’un des groupes de référence de Giulia. Si nous nous retrouvons sur un style similaire à Nirvana ; effectivement ; nous sommes quatre musiciens aux influences très différentes. Pour ma part, je viens plus du Punk alors que Giulia vient du Metal et je trouve ça cool si cela se ressent dans notre album. En tout cas, on nous ramène souvent à Nirvana, c’est une influence, c’est sûr mais il y en a plein d’autres même si cela reste dans le Rock et le Metal.

Quelles seraient les forces de Sex Shop Mushrooms ?

T : Notre normalité. Nous sommes tous copains, nous faisons de la musique d’une certaine manière influencés comme tout le monde et nous mettons beaucoup de cœur à jouer. Nous essayons de mettre de l’émotion et de la vie tout simplement dans notre musique.

: Nous avons une belle cohésion de groupe et on nous le dit souvent. Nous prenons plaisir à répéter et à jouer ensemble. Même si nous parlons de choses assez tristes, il y a quelque chose de rayonnant et de positif dans ce groupe.

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

(c) Harshivvvv (Melisa Bernardot)

Comment synthétiseriez-vous votre univers ?

: Profond, romantique et sincère.

C : Réconfortant, libérateur et chaleureux.

Quels sont les retours les plus fréquents sur vos prestations en live ?

T : On nous dit souvent que la batteuse tape fort et que je ressemble à Kurt Cobain ; c’est super vrai et d’ailleurs, je leur chie un peu dessus quand on me dit cela.  

: Depuis le début, les gens trouvent que nous avons une belle cohésion. Le fait que nous soyons soudés revient souvent tout comme le côté énergique.

Quels sont vos prochains projets ?

T : Nous ferons notre release party le 14 octobre au Supersonic et ensuite, nous allons enchaîner une quinzaine de dates sur octobre-novembre. Nous continuons à écrire pour la suite…idéalement, notre prochain disque pourrait sortir d’ici fin 2025/début 2026. Il y aura probablement des nouveaux titres à partir du printemps 2025.

Rencontre avec Tim et Cyprien du groupe Sex Shop Mushrooms au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « God Doesn’t Exist » !
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