Rencontre avec Alex Firla au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
Quelles casquettes as-tu dans l’artistique ?
J’ai plusieurs casquettes dans l’artistique puisque je suis auteur, compositeur, interprète mais aussi arrangeur, co-réalisateur et producteur. Pendant longtemps, j’ai fait de la musique pour les autres. Je suis guitariste à la base mais quand j’ai eu envie de faire ce projet en mon nom, je me suis mis à la basse avant de revenir à mon instrument de prédilection au bout d’un moment.
Comment expliquerais-tu le fait que ton premier album ne voit le jour que cette année ?
J’avais totalement abandonné l’idée de faire un disque car j’étais trop pris par la musique des autres. Je me suis beaucoup occupé des autres et je crois que j’ai eu besoin de me réoccuper de moi. Je pense que c’est quelque chose qui était enfoui et c’est réapparu à un moment donné. Au départ, j’ai eu envie de faire ce disque avec d’autres camarades mais ça ne s’est passé comme ça et au final, je me suis dit que j’allais quand même y aller, j’ai recommencé à écrire et mon amie Adélaïde Pralon s’est greffée au projet pour m’aider dans l’écriture. Ça s’est construit lentement mais sûrement et quand ce disque a été là, il a fallu le sortir !
Quel a été le déclic pour oser présenter ton propre univers ?
J’ai longtemps travaillé avec un groupe pour lequel j’ai été entre le papa et le grand frère, je pensais que nous allions travailler ensemble autrement que dans cette position-là mais comme cela ne s’est pas fait, je me suis dit que j’allais faire mon truc à mon moi. Je crois que c’était le moment d’autant qu’à cette période-là de ma vie, j’avais plus de temps pour moi. Il y a eu un alignement de planètes.
Comment décrirais-tu cet univers ?
Poétique, multiple, hyper personnel et Anglais dans ses sonorités car cette musique m’a quand même beaucoup accompagné.
« Avance » s’est-il imposé de lui-même comme premier single de par son titre mais aussi de par l’idée que cette chanson véhicule ?
Oui, clairement car c’est aussi un peu l’histoire du disque. Sur ce premier album, il y a des chansons plus dark et je trouvais qu’« Avance » était un bon résumé de ce disque et de mon état d’esprit. Mon second single ne véhicule pas tout à fait la même image. « Avance » est un titre plus générique.
Peux-tu expliciter le titre de ton premier album ?
Ce titre renvoie à ce qu’il y a de l’autre côté du ciel…quelque chose de beaucoup plus grand.
De quoi parles-tu sur cet album ?
D’amour, de sujets sociétaux et de choses plus personnelles.
Tu as co-écrit tes textes avec Adelaïde Pralon, qu’a-t-elle apporté à tes chansons ?
Adelaïde a apporté beaucoup de matière à ce disque notamment un peu plus de poésie et elle m’a laissé très libre de choisir ce que je voulais. Il y a eu beaucoup de partage entre nous durant la composition de cet album. Adelaïde m’a beaucoup aidé sur les textes car cet endroit-là est beaucoup plus compliqué pour moi que la musique en soi.
Sur « L’Envers du Ciel », on retrouve notamment « Quand On Était Kids », qu’est-ce qui te manquerait le plus de cette époque-là ?
L’insouciance, la folie, les jeux et beaucoup de joie de vivre mais en réalisant ce disque, j’ai retrouvé certaines sensations de cette époque-là. Même si j’ai été plus écrasé que maintenant pendant une partie de vie, je reste un grand enfant et du coup, ces choses-là sont encore présentes chez moi.
As-tu déjà dans un coin de ta tête ton second disque et penses-tu que la suite sera dans la même veine musicale que « L’Envers du Ciel » ?
J’ai recommencé à écrire et des choses vont arriver…Si certaines ressembleront à « L’Envers du Ciel », je ne suis pas certain que toutes seront forcément pareilles. J’ai appris avec ce disque et je pense que je ne ferai pas certaines choses de la même façon. Et puis, j’ai toujours des fantasmes que je n’ai pas pu mettre sur ce premier album…peut-être que je pourrais les réaliser plus tard. J’ai beaucoup travaillé pour de la musique de film avec de l’orchestre et c’est quelque chose que j’aimerais glisser dans mes projets.
Comment appréhendes-tu le live pour défendre tes chansons sur scène ?
Avec beaucoup d’envie mais aussi avec beaucoup de difficultés pour trouver des dates pour le moment mais je suis relativement prêt. Nous sommes deux sur scène ; je suis accompagné par Rémy Dorne à la basse. Nous avons fait quelques petites dates et ça m’a montré que c’est aussi pour cela que j’ai fait ce disque car j’aime la scène et aller à la rencontre du public.
Quels sont tes prochains projets ?
Il se pourrait qu’il y ait des live sessions. J’ai l’espoir de sortir le clip de « Quand On Était Kids » qui a déjà été tourné. Bien évidemment, j’ai pour projet de faire des concerts afin de présenter ce premier album !