Rencontre avec Gooz Flèche au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Paradigme » !

Quelles casquettes as-tu dans l’artistique ?

Je suis compositeur, auteur, interprète, instrumentiste, arrangeur et également ingénieur du son.

D’où vient ton nom de scène ?

Mes potes ont commencé à m’appeler Gooz vers l’âge de 10-12 ans et Flèche vient d’une partie de mon nom de famille si on le traduit en allemand. Par ailleurs, en l’écrivant différemment en anglais, ce nom signifie chair de poule et ce jeu de mots me plaisait bien.

A-t-il été évident qu’il y aurait du chant dans ton projet ou est-il venu progressivement ?

Je crois que ça a été évident car j’ai une culture très Pop FM. Petit, je me suis nourri de la musique en l’écoutant à la radio et j’avoue que le chant vient assez naturellement. En revanche, faire des morceaux instrumentaux est moins naturel pour moi même si j’aime beaucoup cela.

Comment qualifierais-tu ton univers ?

Romantique, aérien et très rêveur.

De quoi parles-tu dans « Paradigme » qui donne son nom à ton EP qui sortira à la rentrée ?

« Paradigme » évoque une histoire d’amour. Dans cette chanson, je parle ce que l’on aime chez l’autre. Les paradigmes renvoient aux qualités, aux défauts, aux aspérités, à tout ce qui fait le sel de la vie avec des choses qui sont parfois curieuses et qui nous attirent alors que l’on pourrait se dire que ce ne sont pas forcément des qualités de prime abord mais finalement, elles nous permettent de nous attacher à la personne.

Peux-tu nous parler de la mise en images de ce titre ?

Au début, je souhaitais faire une vidéo en stop motion mais ça ne marchait pas du tout et c’est en discutant avec le dessinateur qui réalise tout le graphisme autour de mon projet que j’ai eu l’idée d’expliquer à l’image ce qu’est un paradigme. Donner la définition de ce terme a été le point de départ de cette mise en images dans laquelle on retrouve d'autres mots-clés et un univers enfantin et rêveur qui ressemble au mien. Quant aux formes qui apparaissent sur des photos et des images qui ont été filmées dans la rue, elles évoquent tout ce que l’on peut imaginer en regardant le sol par exemple ; tout d’un coup, ça prend vie.

Pourquoi as-tu fait le choix d’une représentation dessinée de toi ; même sur tes précédents singles ; plutôt que des photos réelles ?

 Je crois qu’il y a peut-être un peu de pudeur. Je n’avais pas envie de m’exposer tout de suite et du coup, je préférais passer par le dessin que je trouvais plus intéressant. Pour moi, ça faisait partie de mon univers car on est dans le rêve, on se décroche de la réalité. 

Ton projet est-il dans la continuité de ton parcours artistique ou t’es-tu réinventé avec Gooz Flèche ?

Je pense que c’est vraiment dans la continuité de ce que j’ai pu faire auparavant. Je suis guitariste à la base et j’ai commencé à m’intéresser aux synthés assez tardivement mais quand j’ai mis les mains dedans, ça a été une grande passion et je m'en suis même fabriqué moi-même. 

Ton nouveau morceau baptisé « Tout Reste à Faire » est instrumental mais qu’aimerais-tu véhiculer comme idée à travers lui ?

Je suis quelqu’un qui est toujours dans des projets, je n’arrive pas à vivre dans un statu quo, je ne peux pas me satisfaire de ce qui existe là, j’ai besoin de me projeter. Il se trouve que je fais des projets musicaux car c’est quelque chose que je maîtrise mais je crois que ça me plairait aussi de dessiner, de peindre ou d’écrire des livres toujours avec cette idée de construire quelques chose. Tout reste à faire…même à 80 ans !

Sur ton EP, on retrouvera « La Piste »…où te mènerait-elle que ce soit de manière concrète ou plus métaphorique ?

Ce morceau est parti d’un gimmick que l’on retrouve quasiment à la fin et je l’ai construit vraiment en me laissant aller comme lorsque l’on se promène en forêt en ayant aucun but. Ce morceau s’est construit un peu bizarrement et c’est pour cela qu’à la fin, je l’ai appelé « La Piste » car pour moi, c’est un voyage dans un monde qui m’était inconnu ; il y a vraiment des choses qui m’ont étonné dans ce morceau.

Quels sont tes prochains projets ?

L’EP sortira à la rentrée. Je commence à travailler sur le live mais avant d’en faire, j’ai envie de proposer des versions home studio dans mon univers qui seront diffusées sur mes réseaux sociaux. Pas mal de titres ont été composés pour la suite et j’aime bien piocher dedans un peu à l’humeur au moment où j’ai envie de sortir quelque chose.