Retrouvailles avec Marc Fichel au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Tournoyer » !

Que s’est-il passé musicalement parlant pour toi depuis la parution de l’EP « C’était Le Temps » en avril 2022 ?

J’ai eu la chance de faire beaucoup de concerts ; notamment la première partie d’Amel Bent devant 20000 personnes à Reims ; et pas mal de promotion en 2022 ; j’ai participé à l’émission de Michel Drucker, j’ai eu des articles dans des médias presse tels que Le Parisien et Gala et grâce à cela, mon nom a été un peu plus connu parmi la France populaire et cela m’a fait très plaisir. Le clip de « C’était Le Temps » est entré sur NRJ12 et CStar et derrière cela, on m’a appelé pour faire une tournée aux Philippines. Ça a été un rêve d’autant que je ne savais même pas que mes chansons passaient là-bas. Beaucoup de choses magiques se sont passées durant cette tournée. Je me suis retrouvé à chanter devant 15000 personnes dans un festival et ça a été le feu. Ça s’est tellement bien passé sur place que j'ai été présenté à Cydel qui était la gagnante de The Voice aux Philippines, nous avons sympathisé avec ses managers et deux jours après, je me suis retrouvé avec elle en studio pour enregistrer « Horizon ». Tout est allé très vite en un après-midi et le lendemain, j’ai signé un contrat avec Universal Music Philippines. Même si nous n’avons pas gagné le prix, cette chanson a été nommée à l’équivalent des Brit Awards parmi les plus duos les plus en vogue en 2022/2023. C’était la première fois que je chantais un peu en anglais et ça n’a pas été évident pour moi car j’ai un accent très Frenchy mais ils m’ont dit que c’était ce qu’ils adoraient. Ensuite, j’ai commencé à écrire de nouvelles chansons dont « Tournoyer » qui est sortie le 10 novembre dernier.

Tu as chanté avec Annabelle Milot, Hushh, Sophie de Quay et Cydel ; le partage musical fait-il partie intégrante de ton œuvre ?

 Tu as tapé dans le mille et ça me fait plaisir que tu me demandes cela. J’aime partager et le faire en musique est très important que ce soit avec des hommes ou avec des femmes même si pour l’instant, je n’ai pas chanté en duo avec un chanteur…mais il se pourrait que cela arrive prochainement. J’ai fait également des duos sur scène. Chaque duo apporte quelque chose à son propre univers et je crois que celui avec Cydel est celui qui m’a le plus ému ; elle n’avait même pas 20 ans quand j’ai chanté avec elle, Cydel possède une voix cristalline alors que la mienne est un peu cassée à la Alain Chamfort, nous avons chanté ensemble devant 15000, nous avons repris également « Stand By Me » ; elle avec beaucoup d’élégance ; et il faut savoir que les Philippins ont beaucoup de respect pour les artistes d’autant plus pour les étrangers, à chaque fois, Cydel m’appelait Sir Marc.

Un second volet de « Mes Années Cover » verra-t-il le jour ?

Tu es le second journaliste à me le demander après Johann Perrier de Watt’s In ! Sur Instagram et un peu sur Facebook, je fais des covers avec mon piano magique qui se plie en quatre et comme ces reprises sont très plébiscitées ; certaines vidéos dépassent les 200 000 vues ; je pense que je ferais un second « Mes Années Cover » d’autant plus que j’aime la chanson française et réinterpréter. Je viens d’ailleurs de réadapter récemment en français « Felicita » d’Al Bano et Romina Power qui est un classique de la musique Italienne.

De quoi parle « Tournoyer » ton nouveau titre ?

Il y a deux lectures dans cette chanson car au-delà du fait de tournoyer, de faire la fête, quand on lit les paroles de manière plus approfondie, on se rend compte que je parle d’écologie car il n’y a plus d’hiver ni d’été. Dans « Tournoyer », je parle également des migrants ; on tape tout le temps sur eux mais s’ils migrent, c’est parce qu’il y a un problème dans leur pays, ce n’est pour faire chier le monde et étant fils d’immigrés, je sais de quoi je parle.

Comment as-tu voulu habiller musicalement cette chanson ?

J’ai composé cette mélodie très good vibes avec Théo Grasset alias Mattanoll qui est un très bon réalisateur. Il m’a envoyé le début de la chanson et je l’ai terminée. « Tournoyer » a été très pensée pour les radios alors qu’habituellement, ce n’est pas une chose à laquelle je pense quand j’écris une chanson. Théo a eu le souhait qu’on la fasse ainsi afin de me faire connaître par des gens qui n’avaient pas l’habitude de me passer auparavant et il a eu totalement raison. Nous avons fait remixer ce titre par Tiery F qui connaît ce son radio qui est très spécifique et c’est l’une de ses forces. Par contre, il m’arrive de jouer aussi cette chanson que je trouve très mélodique en piano-voix.

Ce style plus up tempo est-il représentatif de ton prochain disque à paraître en 2024 ?

Je ne crois pas même s’il y aura une seconde chanson qui sera un mid-tempo ; « C’Est Beau La Vie » qui a été composée avec Barcella. Mon prochain disque sera plus éclectique que « Tournoyer ».

As-tu choisi de dévoiler maintenant « Tournoyer » afin d’apporter un peu de légèreté et des bonnes ondes aux auditeurs durant cette période très sombre que ce soit en France ou à l’international ?

Comme je n’en peux plus des nouvelles qui sont morbides que ce soit en France ou à l’étranger, j’ai écrit cette chanson pour me faire du bien car c’est devenu dur de garder le moral. Je ne voulais pas sortir cette chanson maintenant car je suis encore en pleine étape de composition car l’année passée a été assez chargée mais la demande est venue de radios amies à qui j’avais envoyé le titre sans aucun calcul. Depuis sa parution, d’autres radios qui n’étaient pas prévues ont playlisté « Tournoyer » et les rotations ont doublé. En indé, sans promo, nous sommes déjà très bien classés et nous avons de très bons retours.

Avais-tu senti le fort potentiel de cette chanson en l’enregistrant ?

Pas du tout. Il faut savoir que je suis un Français de confession Juive et Ashkénaze, ce qui veut dire que je suis un torturé et quand je te dis pas du tout, c’est pas du tout, ce sont des amis à qui j’avais fait écouter cette chanson qui m’ont dit qu’elle était vraiment fraîche. Sur Berry FM, l’animateur m’a fait une com' d’enfer en disant que cette chanson était un océan de good vibes. Je ne m’attendais vraiment pas du tout à cela. C’est une bonne surprise qui prouve que parfois, il ne faut pas trop réfléchir.

« Tournoyer, C’Est S’Envoler », où aimerais-tu t’envoler à l’heure actuelle ?

J’aimerais être à la montagne avec plein de soleil, un petit mojito et sans personne à l’exception de Maguy mon oxy j’aime. J’ai besoin de m’éloigner de cette agressivité ambiante.

Comment illustrerais-tu ce titre de manière animée ; que ce soit pour un véritable clip ou pour une lyrics vidéo ?

J’imagine bien un personnage qui s’amuserait à faire tournoyer tout le monde, chaque personne pointerait du doigt un problème et par exemple, d’un seul coup, on verrait de la neige tomber dans le désert. Enfant, j’avais été marqué par le clip de « Love Is All » de Roger Glover & The Butterfly Ball et je verrais bien une animation dans ce sens-là.

Quels sont tes projets à venir ?

Je vais continuer à étendre mon Instagram et nous allons commencer à développer Tik Tok car cela permet de toucher d’autres personnes. On essaie de publier une vidéo par semaine. Il y a un projet de piano-voix dans une salle parisienne et une tournée devrait voir le jour en Grèce. L’EP sera enregistré dans les prochains mois. J’ai composé des chansons avec différentes personnes car j’ai fait de belles rencontres ces derniers mois et j’ai envie de me permettre beaucoup de choses en allant dans différents univers. Idéalement, l’EP sortirait d’ici la rentrée 2024 et d’autres singles seront dévoilés en amont. Avec Maguy, nous avons un très gros projet collaboratif dans une belle salle à Paris en 2025. C’est comme en amour, il faut toujours avoir des projets en musique sinon on n’avance pas !