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Retrouvailles avec Chiara Foschiani au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Jules Gorce

(c) Jules Gorce

As-tu très rapidement cerné la direction artistique de « The Forgotten Color » ?

Non, ça a été un peu complexe en termes visuels car pour le coup, je n’avais pas d’idées. En ce qui concerne les clips, j’ai vraiment laissé carte blanche à Mephisto alors que pour le premier EP, j’avais écrit des scénarios. Pour « Trouble Maker », c’était beaucoup plus clair pour moi alors que dans le cas présent, c’était un peu plus flou. Les paroles de ce second EP sont quand même assez explicites et il a fallu trouver un juste milieu afin faire comprendre le propos tout en gardant un aspect imagé pour que ce ne soit pas trop brut et pas assez créatif finalement.

As-tu approfondi les bases posées par « Trouble Maker » ou t’es-tu éloignée de ton premier EP paru en 2021 ?

Sur ce second EP, j’ai approfondi les bases du premier. J’ai travaillé en studio avec Edgar Michaud ; qui a co-composé avec moi et qui s’est occupé du mix ; et je me souviens lui avoir dit de bien écouter « Trouble Maker » car je savais exactement ce que je ne voulais plus et au contraire, ce que je souhaitais approfondir. Nous nous sommes appuyés sur ce premier EP mais en même temps, nous sommes allés dans d’autres directions afin de tester de nouvelles choses. Il y a une cohérence entre ces deux disques.

« The Forgotten Color » est-il encore plus intime que son prédécesseur ?

« The Forgotten Color » est clairement plus intime que mon premier EP car j’utilise très peu de métaphores sur ce disque. Je raconte les histoires telles qu’elles. Je me sens beaucoup plus mise à nu avec ces chansons-là car je ne me cache plus du tout alors que sur « Trouble Maker », j’employais beaucoup de métaphores pour aborder des sujets graves ou sérieux. Sur ce second EP, je suis dans le concret et j’y vais directement.

(c) Jules Gorce

(c) Jules Gorce

Ce second disque possède-t-il un fil rouge ?

On suit une histoire sur cet EP qui est en fait le résumé de deux années de ma vie. J’avais tellement de choses à dire que je ne savais pas par où commencer, j’ai été confrontée au syndrome de la page blanche et ensuite, on retrouve tout le déroulé sur ce disque. « Sabotage » qui clôture ce disque illustre la délivrance du plus gros trauma que j’ai eu.

Quels thèmes abordes-tu dans tes nouvelles chansons ?

Je parle de traumas, de premiers sentiments amoureux très forts, de relations toxiques notamment amicales…Dans ces nouvelles chansons, je dis au revoir à plein de personnes ; je clôture plein de sales histoires qui ne me convenaient plus.

Quelle serait cette couleur oubliée ?

Cette couleur oubliée, c’était moi mais ce n’est plus le cas car j’ai réussi à me retrouver en disant au revoir à toutes ces personnes que nous évoquions à l’instant. Ce titre symbolise le fait que j’étais un peu dans l’ombre de tout le monde et cela me faisait beaucoup souffrir car je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à trouver ma place. Je me posais des questions très dures qui me renvoyaient à la propre perception que j’avais de moi.

(c) Jules Gorce

(c) Jules Gorce

Si tu devais toi-même te définir en trois couleurs, quelles seraient-elles et pourquoi choisirais-tu celles-ci ?

Le rouge car c’est une  couleur assez claquante et j’aime bien l’idée de savoir s’imposer. Le noir car c’est une couleur que je porte énormément mais je ne m’en sers pas pour me cacher, je trouve qu’il y a quelque chose de très poétique dans la noirceur. Le bleu pour la mélancolie et la tristesse aussi.

Peux-tu nous en dire plus sur la pochette de ton second EP ?

Sur cette pochette, je suis recouverte de paillettes d’un peu toutes les couleurs. Pour cet EP, j’avais envie de quelque chose de très pailleté. Comme les étoiles, les paillettes brillent et ont plein de nuances différentes. Comme cet EP s’intitule « The Forgotten Color », je trouvais cela bien que toutes les couleurs se mélangent entre elles sur la pochette, ces couleurs explosent et on ne sait plus trop où donner de la tête, on ne voit plus trop les lignes du visage, tout est un petit peu flouté.

Peux-tu nous parler du lien visuel qu’il existe entre les clips de « Sabotage » et d’« Overdose » ?

« Sabotage » explique ce qui m’est arrivé et dans l’une des dernières phrases de cette chanson, je dis que je vais mieux maintenant et que je passe à autre chose. « Overdose » illustre cette surdose de sales émotions et de toute cette douleur avant d’arriver à cette libération ; un peu à l’image du phœnix qui renait de ses cendres. A l’image, on retrouve cette idée qui est développée au travers de ces deux clips. Au début du clip d’« Overdose », on me voit sortir du cube dans lequel j’étais dans « Sabotage ». Tout le clip d’« Overdose » a été tourné sur une plage au coucher du soleil, je suis vêtue d’une grande robe blanche ; un peu comme celle que portait le personnage de Daenerys dans la série Game Of Thrones ; je suis un peu en mode guerrière, je fais l’overdose de toutes ces sales émotions afin d’aller vers ma propre libération.

(c) Jules Gorce

(c) Jules Gorce

Commences-tu déjà à œuvrer pour d’autres artistes ?

Je suis en discussion avec des artistes et des choses sont en cours…J’ai fait de très belles rencontres cette année et j’ai hâte de pouvoir en dire plus !

Quels sont tes prochains projets ?

Je serai à l’affiche du Festival Muzik’Elles le 24 septembre au Stade Georges Tauziet à Meaux. Le live est en train de se construire. J’aimerais bien faire de nouvelles live sessions, développer le merch et comme j’ai énormément écrit ces deux dernières années, je vais commencer à enregistrer la suite.

Retrouvailles avec Chiara Foschiani au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !
https://www.facebook.com/ChiaraFoschianiOfficial
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