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Rencontre avec Acquin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second album baptisé « C’Est Beau » !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Acquin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second album baptisé « C’Est Beau » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète. J’ai une histoire musicale assez ancienne car je suis passé par le conservatoire, le solfège et l’orchestre. Même si je l’ai un peu lâché, le violon est mon instrument initial ; je l’ai toujours en tête, il est très présent pour moi. De fil en aiguille, je suis sorti du classique pour découvrir ce qui ne l’était pas vers l’âge de 18 ans ; je pense notamment à des artistes tels que Gainsbourg, Aznavour et Ferré ; et c’est à ce moment-là que je me suis mis à la basse. Après avoir essayé de faire des maquettes à l’ancienne sur cassettes, la révélation est venue de GarageBand qui permettait d’enregistrer plusieurs pistes. Avant « C’Est Beau », il y a eu un EP en 2016 et un premier album en 2020.

« C’Est Beau » s’inscrit-il dans la lignée musicale de « Bareback » paru en 2020 ?

« Bareback » a été fait avec Frédéric Lo et j’ai énormément appris avec lui. A chaque fois, je ne sais pas ce que je vais faire mais je sentais que pour ce nouveau disque, quelque chose s’ouvrait un peu différemment. Globalement, « Bareback » possède une esthétique de cave alors que celle de « C’Est Beau » est en plein air. J’ai l’impression que la lumière n’est pas la même sur ce nouvel album.

Peux-tu nous en dire plus sur le portrait peint qui illustre la pochette de ton nouvel album ?

Come Tissandier qui a peint ce tableau est mon meilleur ami. A une époque, nous avons été colocataires, Côme peignait déjà et nous partagions beaucoup de choses sur la musique. Côme savait improviser au piano alors que pour ma part, comme je venais du conservatoire, j’étais plus rigide. Nous voulions jouer ensemble mais nous n’avons jamais réussi à le faire. Je lui envoie souvent ce que je fais et il me donne son avis. Quand la question de la pochette s’est posée, je ne sais plus si c’est de lui ou de moi qu’est venue cette idée mais nous avons tenté ce portrait et quand Côme me l’a envoyé, je me suis dit qu’il y avait vraiment quelque chose. Côme a peint ce portrait de moi en écoutant l’album et je trouve que l’on y retrouve les couleurs de ce disque.

(c) Come Tissandier

(c) Come Tissandier

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

Les deux thèmes majeurs de ce disque sont l’amour et la mort qui sont deux pôles incontournables mais je les aborde sous différents angles et après, c’est plus ou moins axé vers une couleur ou une autre. Il y a aussi l’idée d’une quête absolue et impossible dans cet album.

Peux-tu nous parler de la mise en images du premier extrait qui donne son nom à ton nouvel album ?

Nicolas Comment avec qui j’avais déjà travaillé sur le clip de « X-IN (Christine) » extrait de mon premier album a réalisé le clip de « C’Est Beau ». Nous avions bien sympathisé à l’époque de cette collaboration et cela a été évident de refaire appel à Nicolas. Nous nous sommes vus et nous avons échangé nos idées ; nous étions l’un et l’autre dans le Sud de la France et même si c’est un classique, la mer demeure quelque chose de beau pour un clip. Le tournage s’est déroulé aux alentours de Saint-Tropez, Nicolas a rassemblé sa bande de Grimaud, Marie Serruya et son père Charles ainsi que Milo McMullen qui est sa compagne. Nous nous sommes amusés à faire une sorte de remake de « La Collectionneuse » car Nicolas avait mis la bande annonce de ce film sur « C’Est Beau » et ça collait bien.

Qu’apprécies-tu le plus chez Frédéric Lo avec qui tu as de nouveau collaboré pour « C’Est Beau » ?

Plein de choses ! J’ai une grande confiance en Frédéric. C’est quelqu’un d’important pour moi, il possède une grande bienveillance et il a un côté « Maître Yoda ». J’aime sa rigueur et son sens esthétique. Ça a été super de faire de second album avec lui.

(c) Nicolas Comment

(c) Nicolas Comment

Comment qualifierais-tu ton univers ?            

Esthétique et contrasté.

D’où te vient cette écriture littéraire et poétique ?

Chercher des notes ou des mots, ce n’est pas le même labeur, c’est moins un automatisme pour moi qui suis venu au texte par la musique. Pour moi, c’est plus le mot qui va véhiculer une idée et non l’inverse. Parfois, dans mon sens, les mots peuvent tirer quelque chose et c’est là que cela peut devenir poétique. Je pense que cela vient simplement du plaisir des mots.

En référence au titre de ton album, que trouves-tu beau dans le quotidien ?

Regarder le regard de l’autre. Pour certains, le métro peut paraître chiant et laborieux mais pour ma part, j’aime bien regarder les gens et imaginer ce qu’ils pensent, comment ils perçoivent les choses, toute l’histoire qu’il peut y avoir à ce moment-là. Une petite routine, c’est beau, parfois.

(c) Nicolas Comment

(c) Nicolas Comment

Que retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Cela va de Stockhausen à David et Jonathan. Je peux être assez adepte d’une esthétique extrêmement kitsch et de quelque chose de complètement destroy mais de bien fait et de contemporain. Dans ma culture musicale, on retrouve aussi du classique et les totems de la chanson Française. En revanche, je n’ai pas une grosse culture Rock ou Pop.

Quels sont tes prochains projets ?

L’album « C’Est Beau » sortira le 15 septembre. La promotion du disque va se poursuivre et le live est en préparation. Une date parisienne est prévue en janvier 2024. Des live sessions devraient se faire et idéalement, il y aura un troisième clip…

Rencontre avec Acquin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second album baptisé « C’Est Beau » !
https://www.facebook.com/acquinmusic
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