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Retrouvailles avec Xavier Polycarpe au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Cyriac Labergere

(c) Cyriac Labergere

Qu’est-ce qui a fait que tu ais tenté l’aventure The Voice cette année alors que tu as déjà une belle carrière à ton actif ?

C’est une bonne question ! The Voice est venu me chercher sur Instagram et c’est marrant car les castings se déroulent ici-même au Studio Luna Rossa. Je pense qu’ils m’ont contacté car ils essaient d’avoir un panel assez large dans l’émission et même s’il y a un peu tous les styles, je ne correspondais pas forcément à la personne qui va s’inscrire aux castings et ça ajoutait une petite touche Indé. Comme j’ai déjà ; effectivement ; une carrière dans l’Indé, il faut savoir que j’ai refusé dans un premier temps car je ne trouvais pas que c’était forcément aligné avec ce que je fais. Ils ont insisté, j’ai réfléchi ; d’autant que j’adore chanter des reprises depuis longtemps ; je me suis décidé la veille pour le lendemain et je suis allé à la répétition. Malgré ma carrière et mes différents groupes, cette année, je me lance vraiment en solo et je me suis dit que le fait de participer à The Voice allait peut-être alimenter le projet. J’ai un peu vu cette émission comme une aide supplémentaire. Je voulais présenter quelque chose de beau et qu’au mieux, les quatre membres du jury se retournent et c’est ce qu’il s’est passé. J’étais content car j’ai réussi ce que je m’étais dit, le reste était du bonus.

Quels retours t’ont fait tes proches ?

Il y a eu les retours faits à l’annonce de ma participation à The Voice et ceux qui ont été faits après. Au début, il y a des personnes du milieu qui m’ont dit de foncer car l’émission offre une belle exposition alors que mes proches étaient plus mitigés, certains se demandaient ce que j’allais faire là-bas car pour eux, je n’avais pas besoin de ça et d’autres me disaient que c’était génial et que j’allais tout déchirer.

De candidat à coach, te verrais-tu sauter le pas ?

Franchement, si on me le proposait, pourquoi pas, je trouverai cela marrant, je pourrais peut-être accepter mais je pense que les coachs sont des artistes vraiment connus du grand public.

(c) Cyriac Labergere

(c) Cyriac Labergere

Que t’as permis ton passage à l’émission phare de TF1 ?

Mon passage dans The Voice a permis à de nouvelles personnes de me découvrir et je m’en suis rendu compte sur mes réseaux sociaux ; ma boite de messages a explosé et je n’ai pas pu répondre à tout le monde. Par ailleurs, pas mal de personnes que j’avais perdues de vue ; des gens qui me connaissaient depuis Gush ; ont raccroché au projet. Avant ma participation à The Voice, j’étais déjà dans ma lancée de sortir un EP, j’avais signé avec French Parade ; un label indépendant très impliqué ; et j’ai essayé d’aligner les sorties avec mes passages dans l’émission. Le 16 juin, j’ai fait un Café de Danse mais je ne me suis pas dit que le public présent était venu uniquement grâce à The Voice car des gens me suivaient déjà, d’autres m’ont découvert en première partie de Matthieu Chedid et d’autres m’ont vu dans l’émission mais ce n’était pas le gros du public.

Quelles thématiques abordes-tu sur ton EP baptisé « Minute » ?

Je parle des cycles de la vie ; des hauts et des bas ; de la mort, du fait de courir après le temps comme on court après l’amour, de phases d’angoisse. Il y a du questionnement dans cet EP.

Comment as-tu voulu ce disque d’un point de vue musical ?

J’ai réalisé cet EP avec Florian Gouëllo et nous avons essayé d’avoir une petite patte organique. Nous avons enregistré des batteries et des guitares sur un magnéto et cela a donné une texture. Il y avait comme une trame avec la guitare sèche ; j’aimais bien muter les cordes. Dans la production, il y a eu un mix entre organique et synthétique. Je voulais que cela reste frais et dansant et même s’il y avait une inspiration un peu vintage, j’avais à cœur que l’on sente que ce soit d’aujourd’hui.

(c) Cyriac Labergere

(c) Cyriac Labergere

A part faire de la musique, que fais-tu dès que tu as une minute à toi ?

(Rires) Je m’occupe de ma fille. Quand j’ai une minute vraiment à moi, j’essaie de me reposer ou tout simplement de prendre du temps car nous sommes quand même dans un monde où tout va très vite et dans lequel, nous sommes sollicités de toutes parts. De nos jours, en tant qu’artistes, nous avons des outils qui nous permettent de tout faire nous-mêmes comme les réseaux sociaux mais cela prend du temps et il nous en reste donc peu…J’essaie de décompresser en faisant de la respiration.

Que représente pour toi cet EP ?

C’est le lancement de mon projet en solo émancipé des groupes. Pour moi, c’est un grand moment tout comme l’a été le Café de la Danse.

Quelles ont été tes références concernant la pochette de « Minute » ?

J’ai travaillé avec Remy Poncet pour l’artwork et la photo a été prise par Cyriac Labergere. Ma première idée, via le mot minute, était d’être représenté comme l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, le rond aurait pu être une horloge ; elle aurait symbolisé le temps qui passe, les cycles ; en revanche, je ne me serai pas vu statique mais plutôt en train de danser. Nous nous sommes éloignés de cette idée mais finalement, nous y sommes un peu revenus puisque sur cette pochette, on me voit dans un cercle coloré en train de danser. Je danse dans les cycles du temps.

(c) Cyriac Labergere + Remy Poncet

(c) Cyriac Labergere + Remy Poncet

La danse est-elle innée chez toi ou y-a-t-il eu un travail poussé par le clip de « Minute » ?

Je pense que la danse est innée chez tout le monde mais certaines personnes y prêtent plus attention. C’est comme le chant ; quelque part ; mais nous avons tous eu des expériences qui nous ont plus ou moins bloqués mais c’est déblocable et je l’ai vérifié à plusieurs reprises chez des gens qui pensaient ne pas chanter bien. C’est une question de mise en confiance et pour la danse, c’est pareil. Le clip de « Minute » aurait du se faire avec une danseuse, nous avions mis des mouvements en place mais à la dernière minute, ça ne s’est pas fait et comme nous l’avons appris la veille du tournage, j’ai ré-improvisé la chose en dansant tout seul en rendant le truc très second degré. Comme tout le monde, j’aime danser de manière festive quand il y a de la musique et j’ai pris des cours de swing, ça a aidé j’imagine.

Quels sont tes prochains projets en solo ou en duo ?

Je serai en concert au Théâtre sur la Mer le 15 août à Saint-Jean-Cap-Ferrat, le lendemain Place Bellevue à Falicon et le 17, je me produirai au Cap Estel à Eze. Avec Macadam Crocodile, nous sortirons un nouvel EP à la rentrée et nous jouerons à La Maroquinerie le 18 octobre ; quelques dates automnales suivront. Un nouvel EP solo est en cours, il devrait y avoir un single inédit d’ici la fin de l’année.

Retrouvailles avec Xavier Polycarpe au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP !
https://www.facebook.com/xavier.polycarpe
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