Rencontre avec Hayleen au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son titre « I Wish I Could » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai plusieurs casquettes car je travaille seule sur mon projet à l’heure actuelle. Je suis auteure, compositrice, réalisatrice ; j’ai fait moi-même le clip de mon titre « I Wish I Could » car j’avais un concept en tête et même si ce n’était pas ma spécialité à l’origine, j’ai appris à le faire et je me suis lancée à fond dedans. Je viens de Lille et je suis arrivée à Paris il y a deux ans. J’ai fait des études de droit et une école de commerce mais j’ai toujours été intéressée par la musique et j’ai fait une transition entre ces études classiques et ce que je fais aujourd’hui en intégrant une école de musique à Paris. Même si je jouais du piano depuis l’âge de 5 ans, j’avais à cœur d'y perfectionner ma technique. Je joue également de la guitare et très légèrement de la batterie. Aujourd’hui, je peux lancer mon projet avec toutes les connaissances que j’ai emmagasinées.

Pourquoi as-tu choisi de te lancer cette année avec « I Wish I Could » que tu as écrit il y a sept ans ?

C’est une des premières chansons que j’ai écrite et réalisée, à une époque où je sentais que je n’étais pas là où j’aurais aimé être, ça m’a permis de renouer avec ma passion pour la création et de choisir d’effectuer la transition dans mon parcours. Cette année, j’ai réécrit cette chanson avec un point de vue différent car aujourd’hui, j’ai l’impression d’être là où je veux dans ma vie en faisant des choix qui me correspondent. Il y a un double aspect dans « I Wish I Could » qui peut avoir plusieurs sens. Il y a quelque chose de solaire dans cette nouvelle version et aussi une sorte de libération et on retrouve cela dans le clip. Je voulais vraiment présenter « I Wish I Could » en guise de premier single car ce titre représente mon avant et mon après. C’est un nouveau départ pour moi.

De quoi parles-tu dans ce titre ?

Maintenant, cette chanson parle de la libération de nos propres limites mais à l’origine, elle abordait plutôt le fait de se sentir enfermé dans des choix qui ne nous conviennent pas forcément et aussi de ne pas réussir à communiquer sur tout ce que l’on peut ressentir.

Représente-t-il la direction musicale de ton projet ou en est-ce qu’une petite partie ?

Je dirais que ma musique est centrée sur la Pop tout en étant assez hybride car j’ai des influences Hip Hop, Electro et même Rock et K-Pop et « I Wish I Could » n’en représente qu’une petite partie qui englobe l’aspect Pop. Je pense que ce titre devait sortir en premier car c’est le plus accessible, mes prochains singles seront assez différents ; certains de mes titres ont notamment des sonorités Rock car je joue de la guitare électrique et j’aime beaucoup en utiliser dans ma musique. Je crois que le cœur de mes morceaux restera très Pop mais il y aura toujours des influences qui viendront d’un peu partout pour agrémenter cela.

Continueras-tu à t’exprimer principalement en anglais ?

Oui, je vais continuer à chanter principalement en anglais même si mon second single mêlera français et anglais. Les couplets seront sous forme de rap mélodique en français et le refrain sera en anglais.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Authentique car je parle beaucoup de mes expériences personnelles dans mes chansons, dynamique car j’aime beaucoup le rythme et il se retrouve toujours au centre de mes compositions et je dirais également mélodique car c’est vraiment ce qui attrape mon oreille dans tous les styles.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

C’est hyper large. Depuis mon enfance, j’ai écouté en majorité de la Pop US ; mes parents aimaient beaucoup Michael Jackson et Prince ; et quelques artistes Français comme Gérald De Palmas et Zazie. Au lycée, j’écoutais Taylor Swift et c’est un peu grâce à elle que je me suis mise à la guitare et que j’ai commencé à écrire des chansons. En ce moment, j’aime beaucoup la K-Pop et notamment le groupe Dreamcatcher. De manière générale, j’apprécie les artistes qui sont à l’origine d’un univers créatif ; je pourrais citer Rosalia qui possède un univers extrêmement fort mais également Angèle, Jain et Charli XCX. Il y en a plein d’autres ; la liste serait longue !

Un EP est prévu mais il ne sortira qu’à la rentrée 2022, pourquoi faudra-t-il attendre aussi longtemps ?

Sortir un EP demande beaucoup de travail d’autant que je travaille seule pour l’instant. Mon objectif entre mes deux premiers singles serait de commencer à m’entourer afin de professionnaliser encore plus certains aspects. Je pense qu’il est important de dévoiler plusieurs singles avant l’EP afin de présenter mon univers. C’est un parcours qui est nécessaire aujourd’hui.

As-tu été ou pourrais-tu être intéressée par une participation à un télé-crochet pour faire connaître ta musique encore plus rapidement à plus de monde ?

Je n’ai jamais songé à participer à un télé-crochet. J’aime beaucoup suivre ma propre voie et utiliser mes textes comme un moyen d’exprimer ce que je ressens et mes expériences.

Qu’est-ce qui aujourd’hui pourrait te faire dire i wish i could ?

C’est hyper compliqué comme question ! Il doit bien y avoir des choses mais globalement, aujourd’hui, dans ma vie, quand je veux faire quelque chose, je le fais. Cette chanson a été un peu ma thérapie, je me suis libérée de tout cela et à part des choses qui ne seraient pas réalisable comme de se téléporter, je suis honnête dans la vie de tous les jours et je fais ce dont j’ai envie.

Vas-tu continuer à développer visuellement les concept music videos pour tes prochains clips ?

Je suis actuellement en train de travailler sur l’image du prochain clip afin de professionnaliser cet aspect-là. Le projet est de travailler avec une équipe afin de proposer des clips avec des concepts, des histoires qui seront plus scénarisées. Je ne pense pas le refaire moi-même car ce n’est pas mon boulot et je préfère œuvrer avec des personnes dont c’est le métier.