Rencontre avec Gwizdek au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Trop Tard » !

Comment te présenterais-tu personnellement à nos lecteurs ?

Je m’appelle Daniel, j’écris les textes et les compositions initiales pour ce projet musical qui porte mon nom de famille.

Gwizdek est-il un projet solo ou de groupe ?

C’est la vision de groupe d’une sensibilité personnelle. C’est à dire que même si je suis, généralement, à la base des textes et des compositions, chacun des membres de GWIZDEK s’en empare, la re-travaille pour donner le meilleur morceaux possible.

De quoi parle « Trop Tard » votre premier single ?

Cette chanson a été écrite pendant les périodes de confinement /couvre feu. Comme beaucoup de personnes, j'étais en overdose d’enfermement, d’écrans, de travail "en distanciel". Heureusement certains soirs, on prenait la voiture pour aller répéter, c’était l’occasion de s’échapper et de (re)découvrir la ville, quitte à faire quelques détours. Pendant ces virées nocturnes, j'écrivais à ma chérie. J’avais l’impression d'être perdu, est-ce que c’était positif ou négatif ?

Quelles ont été tes inspirations pour cette chanson ?

Le confinement, le distanciel, les infos (avec les missions martiennes)... Mais aussi « Paterson » de Jim Jarmusch. C’est l’histoire d’un chauffeur de bus qui écrit de la poésie, sa vie est très routinière mais incroyablement riche et belle. C’est une ode à la contemplation, la méditation. J’adore.

Peux-tu nous parler de la mise en images de « Trop tard » ?

Le clip de « Trop Tard » a été tourné à Lyon. Il a été réalisé par Julien Peultier [Last train, Bandit Bandit, Terrier, etc...] Pendant cette période, outre nos déambulations nocturnes, je jouais beaucoup à un jeu vidéo qui s’appelle Cyberpunk 2077. J’adore ces univers de science fictions, de paysages ultra urbains, de néons et de couleurs... Alors, comme nous ne pouvions pas aller tourner à Séoul, à Tokyo ou Los Angeles, on a cherché dans Lyon, des endroits un peu futuristes, et puis on est monté sur les hauteurs afin de mettre en images l’idée de sortir de la sensation d’étouffement que peut provoquer la ville. 

Est-ce que nocturne serait l’adjectif le plus adéquat pour décrire l’atmosphère de cette chanson ?

Oui, effectivement, c’est une chanson nocturne, mais aussi contemplative, solitaire, errante et un peu décousue car cette marche est aléatoire. Il y a quelque chose qui est de l’ordre du lâcher-prise dans « Trop Tard » et le clip en illustre parfaitement l’atmosphère.

« Trop Tard » synthétise-t-il bien la direction musicale du premier EP à paraître prochainement ?

Oui et non, Il y a dans « Trop Tard » des thèmes et une empreinte sonore, qui nous sont chers évidemment. Mais on n’a aucune envie de se limiter musicalement et nos influences sont nombreuses.

Qu’aimerais-tu accomplir avant de te dire qu’il est trop tard ?

Tout ! On a  encore tout à faire ! et puis de toute façon, il n’est jamais trop tard.

Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

Nos influences musicales sont nombreuses, et elles s’enrichissent chaque jour un peu plus... Elles sont principalement anglo-saxonnes, avec le rock Balthazar, la pop de Benee, les balades de Chet baker ou Rodrigo Amarante, ou encore les bandes originales de films. Mon premier amour a été les ambiances engluées et hyper sensibles du Trip Hop ou des playlists styles “Lofi Girl”. Côté francophone, on est assez fan aussi bien de Nekfeu, Feu Chatterton, Gainsbourg (les premiers albums), Angèle etc...

Quelles seraient les forces de Vadim Bernard, Quentin Faverger et de Julien Poitou qui t’accompagnent dans cette aventure musicale ?

Wow.. Alors dans l’ordre de ta question :

Vadim qui est le batteur, s’occupe aussi de tout ce qui va être autour de la musique proprement dite : c’est notre régisseur,  il s’occupe de l’organisation, de rencontrer et de construire les réseaux de personnes qui nous permette d’avancer… Il est très sociable,franc, et l’énergie qu’il dégage est une force pour le rythme du projet Gwizdek.

 Quentin est le multi-instrumentiste par excellence, il est capable de jouer de tout, il s’occupe des claviers, des samples ; c’est souvent avec lui qu’on fait les premières repasses sur les compos. C’est mon binôme artistique qui possède une vraie rigueur musicale. Il est ultra créatif et il joue dans pas moins de quatre projets à la fois.

Julien qui est arrivé récemment, joue les basses dans le projet (clavier et cordes). Il a su créer le liant qui nous manquait sur scène et dans les compos, c’est un type très tempéré, très relax, et incroyablement créatif.

Il ne faut pas oublier aussi Victor Malé, qui s’occupe de notre son en live et studio !

Quels sont vos prochains projets ?

En plus des dates qui arrivent à la rentrée, on va tourner et sortir le prochain single qui s’appelle « On & On », avec de nouveau Julien Peultier à la réalisation. Il s’agit du tout premier titre que nous avons enregistré, une sorte de manifeste. Ce second single sortira fin septembre. L’idée est de sortir plusieurs singles jusqu’en février 2022 avant l’EP, proprement dit.