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Rencontre avec Rémi de Pam Risourié au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « So Be It, Eternity » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Sibel

(c) Sibel

Peux-tu présenter Pam Risourié à nos lecteurs ?

J’ai lancé ce projet musical en solo et il a évolué en groupe. J’ai composé nos premiers EPS, je chante et je joue de la guitare dans Pam Risourié. A mes côtés, on retrouve les frères jumeaux Antonin et Vincent qui jouent également dans Gliese And Kepler ; Antonin est à la guitare et Vincent à la basse. Octave est aussi à la guitare, il a son propre projet qui s’appelle Callas Tebaldi et il a joué avec Black Market Karma. Max qui vient de Bordeaux est à la batterie.

Comment le groupe s’est-il formé ?

Nous nous sommes rencontrés lors de concerts avec mon ancien groupe Terry & The Bums. J’avais déjà enregistré le premier EP et je revenais d’un périple de six mois en Inde. Nous avons commencé à travailler ensemble pour l’enregistrement du second EP « Noctessa » et très vite, nous avons eu envie de continuer collectivement et de faire des concerts.

D’où vient votre nom de scène ?

C’est tout simplement une anagramme de mon d’artiste. Nous l’avons gardé car nous aimions bien le fait qu’il soit assez mystérieux et qu’il ne veuille pas dire grand-chose. J’aime bien également le côté féminin de ce nom car comme j’ai une voix assez féminine, beaucoup de gens pensent que Pam Risourié est le projet solo d’une chanteuse. J’aime bien jouer un peu sur ce côté androgyne.

(c) Sibel

(c) Sibel

Comment qualifierais-tu votre univers ?

Brumeux, sensuel, un peu tourmenté, aérien et éthéré.

Vous avez déjà trois EPS à votre actif, comment vois-tu votre évolution depuis « Rituals » paru en 2019 ?

Je dirais que notre dernier EP est clairement celui qui a été le mieux produit. Nous nous sommes améliorés que ce soit dans le jeu ou d’un point de vue technique et je pense que cela ira crescendo à chaque disque. Au-delà de cela, j’ai fait le premier EP tout seul, le groupe s’est formé pour le second et dès ce disque, des éléments ont été apportés par les autres membres comme des riffs de guitare et des rythmes à la batterie.

Un EP par an, vous semblez avoir trouvé un certain rythme dans la création, allez-vous continuer à privilégier ce format ?

Non car nous avons enregistré notre premier album en début d’année. Ces EPS se sont un peu articulés pour déboucher sur ce disque auquel j’ai toujours pensé. Nous sommes contents d’avoir enregistré cet album dont nous venons de commencer le mixage. Comme nous avons été un peu frustrés par le fait de ne pas pouvoir faire de concerts pour nos deux derniers EPS à cause de la crise sanitaire, nous aimerions que cet album ne sorte pas dans ce contexte afin de pouvoir le défendre au mieux…Nous espérons une sortie en 2022.

(c) Laurie Bisceglia

(c) Laurie Bisceglia

Peux-tu expliciter le titre de votre nouvel EP ?

Le titre de l’EP se base sur la chanson du même nom. Il est question d’acceptation dans ce titre que l’on pourrait traduire par advienne que pourra ou ainsi soit-il, éternité. C’est l’idée d’accepter que certaines choses durent dans le temps par rapport à d’autres. C’est un peu une façon d’aller à l’encontre du préjugé tout passe et tout ce perd afin de mettre en relief certaines choses qui durent plus que d’autres.

De quoi parlent les chansons de « So Be It, Eternity » ?

Elles parlent de ce caractère intemporel, de cette forme d’éternité, pas mal d’amour quand même, un peu d’absence et il peut y avoir des choses un peu plus sombres ou plus tourmentées comme sur « Dystopian Eyes » qui aborde le fait de voir des choses qui brillent dans le noir.

Peux-tu me donner trois mots qui synthétiseraient au mieux votre nouveau disque ?

Kaléidoscope, manifeste et synthèse.

(c) Manon Jest

(c) Manon Jest

Quelle est selon toi la force de votre formation ?

Nous avons trois guitares et c’est quelque chose auquel je tiens vraiment. En live, nous avons des textures épaisses et c’est ce que j’aime. Au-delà de cela, nous sommes vraiment tous potes dans la vie ; Pam Risourié n’a pas été formé avec des musiciens rencontrés via une annonce sur Audiofanzine ou autres. Nous sommes soudés, nous ne nous consultons pas tout le temps mais nous n’allons jamais à l’encontre des autres et cela permet au projet d’avancer assez vite.

De qui Pam Risourié se sent-il proche musicalement ?

Ulkira Spacek qui est un groupe Anglais à trois guitares est une grosse référence pour nous. Beach House pour le côté éthéré et plus Dream Pop, Sonic Youth pour les expérimentations et le côté Drone Noise, Deaftheaven pour l’aspect Blackgaze. L’idée est d’étirer un peu les genres entre la Dream Pop assez douce et mélancolique et des choses un peu sombres et qui envoient un peu plus en live.

Avez-vous une date de live prochainement ?

Oui, nous allons jouer le 17 juillet à La Dame de Canton et nous interpréterons des chansons des EPS déjà sortis ainsi que des nouveaux titres !

Rencontre avec Rémi de Pam Risourié au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « So Be It, Eternity » !
https://www.facebook.com/pamrisourie
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