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Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis née à Paris, je suis auteure, compositrice autodidacte de mélodies à l’oreille car je n’ai jamais pris de cours de solfège et interprète. J’adore la musique, danser, l’humour, le partage, la tendresse ; tout ce qui définit un être humain.

As-tu très tôt rêvé musique ?

J’ai toujours écouté beaucoup de musique mais ce n’était jamais assez fort et j’ai toujours été très éclectique dans mes goûts musicaux. J’ai fait des études qui m’ennuyaient profondément et à la suite de cela, j’ai voulu partir loin. Je suis allée à New York où j’ai fait des études artistiques que j’ai adorées. Ensuite, j’ai fait une rencontre qui représente tout un pan de ma vie, c’est tout un roman et d’ailleurs, c’est à l’étude dans une maison d’édition. Après les attentats du 11 septembre, je suis rentrée en Europe et j’ai choisi au hasard Genève parce que j’imaginais les montagnes, le lac, le silence, une petite ville où tout le monde parle toutes les langues, un New York version Européen mais ce n’est pas tout à fait ça. Arrivée là-bas, je me suis ennuyée un peu car l’artistique me manquait. C’était plus fort que moi, la musique faisant partie de moi, j’ai installé une petite pièce de travail chez moi et j’ai commencé à écrire des textes. J’ai donc commencé la musique assez tard finalement.

Quelles ont été tes envies sur ton premier album ? Musicalement parlant, on a l’impression que tu ne t’es rien interdit sur « Éternel Printemps ».

Je voulais raconter des histoires ou faire passer des messages. Musicalement, je ne savais pas où j’allais, je me suis tout simplement laissée embarquer car je fonctionne vraiment à l’instinct. Comme on dit en anglais, i just go with the flow. Il y a eu zéro réflexion. Tout est né d’élans. Je me suis lancée dans cette aventure de manière candide. Quand j’ai rencontré Yorgos Benardos qui s’est occupé des arrangements de mon disque, il m’a dit que je sortais complètement du cadre mais que ça fonctionnait. J’ai beaucoup apprécié dans son travail qu’il respecte l’esprit de chaque chanson et c’est ce qui fait que ce premier disque est très éclectique car on y retrouve des notes Reggae, du Disco, du sentimental, du Rock…

Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !

Peux-tu nous expliciter son titre ?

Pour moi, le printemps symbolise une période de renouveau ; une belle transition ; et il est éternel. C’est aussi au printemps que les oiseaux se mettent à chanter. Je dirais que l’on peut vivre des choses extrêmement douloureuses l’hiver et renaître de ses cendres avant l’été. Le printemps permet d’aller vers un ciel bleu et chantant.

La pochette colorée et lumineuse donne-t-elle le ton de ce disque ?

Complètement ! Ça a été fait en accord. La personne qui a réalisé la pochette d’« Éternel Printemps » savait que je voulais quelque chose de très lumineux. Comme dans la vie, il y a un contraste entre le noir et la couleur, l’ombre et la lumière, la tristesse et la gaieté. Je voulais ces couleurs sur la pochette afin de terminer sur une note joyeuse de vie, de lumière, de mouvement.

Quelles sont les grandes thématiques de ton album ?

Si je devais résumer les thématiques de cet album, je dirais qu’elles parlent de l’humain avant le robot, du naturel avant l’artificiel. Pour citer quelques titres, « La Teuf En Techno » parle du fait que les jeunes peuvent être en représentation quand ils sont en boîte de nuit. « Botox » aborde le fait de s’accepter avec ses rides. Dans mes chansons, je vais souvent mettre en avant l’humain et sa particularité ; ce que certains peuvent percevoir comme des défauts alors que ce sont des qualités à mes yeux. Dans « L’Ignorance », je parle du développement de l’intelligence artificielle au détriment de l’être humain mais c’est l’homme qui est à l’origine de cela et qui scie la branche de l’arbre qui l’a porté.

Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !

Pourquoi as-tu choisi de faire cohabiter le français et l’anglais dans tes chansons ? Pourquoi as-tu opté pour l’une ou l’autre de ces langues dans l’écriture ?

Très bonne question ! La chanson « Come On My Friend » me vient immédiatement en tête car j’ai écrit ce titre pour une amie Américaine et il raconte un peu notre parcours de vie. Nous adorions faire la fête, danser et le Disco. Pour moi, c’était évident d’écrire cette chanson en anglais. Quelqu’un m’avait fait la remarque que je n’étais pas la même en anglais qu’en français. Je pense que l’anglais possède quelque chose de plus direct alors que la langue française malgré toute la richesse qu’elle comporte l’est peut-être moins. J’ai composé des chansons en anglais en pensant à des personnes que j’ai connues aux États-Unis et j’avais peut-être à l’esprit qu’elles puissent comprendre dans leur langue ce que je racontais dans mes textes.

Peux-tu nous parler de ton premier clip qui illustre « L’Ignorance » ?

Ce clip a été réalisé par Edgar Marie et nous l’avons tourné sur deux jours entre Meudon et Paris près du Ministère des Finances et dans le XIII arrondissement. Edgar avait fait du repérage à Meudon et il avait trouvé ce lac ; il m’avait dit que l'on pourrait se croire au Canada et j’ai adoré cela tout comme le contraste qu’il me proposait dans ce clip. Je suis dit qu’il avait complètement compris cette chanson.

Pour rester dans cette thématique…Quelle serait la pire ignorance pour toi ?

C’est une très bonne question ! Je trouve que l’homme manque parfois d’humilité par rapport à la nature car on ne peut pas tout contrôler. Je pense qu’à un moment, il faut savoir s’arrêter et pour moi, la pire ignorance serait peut-être que l’homme ignore ses propres limites par rapport à la nature…

Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !

Qui retrouve-t-on dans tes références musicales ?

C’est vaste ! Pour te citer quelques noms pêle-mêle : James Brown, The Police, The Rolling Stones, James Blunt, Macy Gray, U2, ABBA, certaines chansons d’Amanda Lear, Gloria Gaynor, Amy Winehouse, j’adore Kendji Girac, j’aimais assez bien ce que faisait Carla Bruni, j’adore le rythme de Clara Luciani, certaines titres de Louane, Vianney, j’aime le sens du groove de Julien Doré, « Back In Black » d’AC/DC…J’adore écouter très souvent Bob Marley !

Maintenant que ton premier disque est sorti, te verrais-tu mener de nouveau en parallèle une carrière d’actrice ou est-ce que la musique est dorénavant ton unique priorité ?

C’est vrai que la musique est devenue ma priorité mais si l’opportunité venait à se présenter d’avoir un rôle qui me séduit ou avec lequel je peux défendre un message, pourquoi pas…il ne faut jamais dire jamais mais c’est vrai que je suis dans mon univers ; dans ma bulle ; dans la musique…Je ne m’étais pas posé cette question mais en tout cas, j’avais pris beaucoup de plaisir sur les planches ; c’était vachement sympa de mettre sa sensibilité au service d’auteurs que l’on aime.

Rencontre avec Emy à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier album !
https://www.facebook.com/emyeternelprintemps
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