Rencontre avec Bertoo à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie de « Bref, Tu Me Plais » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis Bertoo, jeune artiste périgourdin ; originaire du Sud-ouest de la France, de Sarlat. Je suis auteur, compositeur, interprète ; je joue principalement de la guitare mais aussi de l’harmonica. Je fais de la musique Pop-Indie Folk professionnellement depuis un an et demi. Avant cela, j’ai fait des études d’anglais et j’ai beaucoup voyagé grâce à la musique notamment en jouant dans la rue et dans les bars et je dirais que je demeure un voyageur dans l’âme.

As-tu très tôt imaginé ton avenir dans la musique ?

Oui, c’est un rêve que je caresse depuis tout petit même si je n’avais jamais songé à le réaliser. C’est au moment où j’ai terminé mes études d’anglais à Bordeaux que j’ai réalisé que pour être heureux, j’avais besoin de faire de la musique et de me lancer dans ce projet-là à plein temps en y mettant toute mon énergie.

Tu as sorti un premier disque intitulé « Quaerita » l’été dernier et tu proposes déjà du neuf avec « Bref, Tu Me Plais », est-ce parce que ton style a évolué ?

Je dirais plutôt qu’il a fluctué. Depuis la sortie de « Quaerita », les choses ont avancé et j’ai peut-être un peu plus mûri en tant qu’artiste. Je trouve que « Bref, Tu Me Plais » est un titre qui me ressemble beaucoup aujourd’hui. Ce morceau qui est dans la lignée de « Quaerita » est assez joyeux avec une petite touche de nostalgie.

Ton nouveau single est-il adressé à quelqu’un en particulier ?

Alors là, je ne vais pas pouvoir répondre…Joker ! (rires)

Que racontes-tu dans « Bref, Tu Me Plais » ?

Quand j’ai écrit cette chanson, je me suis mis dans les chaussures d’un voyageur qui part à l’étranger ; qui voyage à travers le monde ; et qui pense à une fille. Soudainement, il est nostalgique, il a envie de rentrer afin de la retrouver mais il sait que ce n’est pas possible car ils en avaient discuté avant son départ. Il est beaucoup plus amoureux du voyage que de l’amour en soi. Dans cette chanson, il ronge un peu sa peine.

Qu’est-ce qui te plait dans la vie de tous les jours ?

J’adore rencontrer des gens, discuter, me retrouver seul avec ma guitare, grattouiller et écrire, retrouver des amis, regarder des films, lire…Principalement, les rencontres car c’est quelque chose qui me motive.

As-tu prévu une mise en images pour ton nouveau titre ?

Oui, un clip est prévu et c’est mon petit frère Ferran L’Homond qui va le réaliser. Ce clip sortira avant l’été.

« Bref, Tu Me Plais » annonce-t-il un second disque ?

Non, pas un disque mais une série de singles. Comme j’ai sorti un premier album, j’aimerais me focaliser maintenant sur des chansons impactantes que je sortirai les unes après les autres. J’ai déjà des chansons dans mes tiroirs et du coup, certaines vont arriver très rapidement.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Joyeux, nostalgique, chantant, un peu onirique mais ce domaine du rêve va rester très terre à terre au final car j’écris sur des choses que j’ai vécues notamment en ce qui concerne les voyages. Dans cet univers, il peut y avoir des choses un peu opposées ; certaines chansons vont être profondes et d’autres un peu plus légères. J’essaie un peu de jongler entre les deux sans vraiment le vouloir ; il y a donc un peu de flou là-dedans.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’ai commencé avec les Beatles ; je les cite toujours en premier. A 11/12 ans, un soir où je regardais une émission sur Arte avec mon père, j’ai découvert les Beatles et j’ai eu un coup de cœur musical ; j’ai adoré instantanément leur musique. Le lendemain, j’ai imprimé les textes de leurs chansons et je les apprenais par cœur en les écoutant sur mon lecteur MP3 dans la cour de récréation. Petit à petit, ça m’a donné envie de faire de la guitare. « Working Class Hero » de John Lennon est la première chanson que j’ai apprise. Ensuite, je me suis penché sur beaucoup d’artistes anglophones comme Bob Dylan, Johnny Cash, The Rolling Stones, The Doors…Ensuite, ça m’a mené vers Brassens, Cabrel, Renaud…En grandissant, je me suis intéressé à beaucoup de musiques actuelles et pour citer quelques artistes Français contemporains : Ben Mazué, Gaël Faure, Vianney…

Quitterais-tu le Périgord pour Paris afin de développer encore plus ton projet musical ?

C’est une question assez sensible (rires) ! Bien sûr que je quitterai mon Périgord mais pour mieux y revenir. Aujourd’hui, je mets en avant mon projet musical car c’est ce qui me guide donc oui, je serai prêt à quitter mon Périgord mais un court instant car j’y reviendrai toujours.

Au-delà de continuer à faire de la musique, quels seraient tes prochains rêves artistiques ?

Grâce à mon frère qui est penché vers la photo et le cinéma ; il est en train de devenir réalisateur ; je m’y intéresse aussi. Je fais moi-même beaucoup de montage à côté; parfois pour de la communication, pour mes clips…C’est un domaine qui m’inspire. Je pense que si je m’engageais là-dedans, je lierais sûrement la musique à l’image mais de là à me spécialiser là-dedans, c’est encore un peu tôt pour le dire car aujourd’hui, c’est la musique à 100% même si je m’intéresse aussi à la peinture, la photo, le cinéma…