Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 25 ans, je suis originaire de Moselle et je suis auteur, compositeur et interprète, guitariste, bassiste et je joue du ukulélé. Je fais de la Pop en français avec un aspect très commercial ; je ne m’en cache pas du tout ; les textes ont une grandes importance à mes yeux. Je suis également photographe et réalisateur de clips dont les miens. Structuré en label ; je m’occupe notamment de la commercialisation, des dates de concerts, des contrats de travail des intermittents qui travaillent avec moi…je gère vraiment tout de A à Z en interne avec des collaborateurs que je recrute au fur et à mesure de l’expansion des activités.

La musique a-t-elle été très tôt une évidence pour toi ?

Carrément ! J’ai commencé à faire de la musique quand j’avais 12-13 ans en faisant du Metal avec des copains dans le groupe Redemption jusqu’à mes 15 ans avant de faire de la Pop dans Happiness jusqu’à mes 17 ans. Ensuite, j’ai décidé de fonder le projet Maxime Raux car j’ai toujours eu envie de me professionnaliser dans la musique et je n’ai jamais voulu faire autre chose de ma vie. J’ai fait une licence et un master quand même mais j’ai commencé à développer mon projet en parallèle. Après avoir travaillé un an, j’ai décidé de me consacrer entièrement à ma musique.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Ma musique est très personnelle tout en étant universelle. J’écris toujours sur des faits inspirés de mon histoire et de mes expériences mais je ne les dis jamais de but en blanc, il y a toujours des double sens dans mes chansons.

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !

Comment vois-tu ton évolution entre « Brune » et « Nuit » ?

Entre ces deux EPS, je suis parti à la rencontre du public, j’ai fait beaucoup de scènes, j’ai croisé beaucoup de monde et j’ai acquis une certaine maturité artistique. J’ai pris deux ans pour créer ce second EP mais c’était le temps nécessaire pour donner encore plus de sens à mes chansons, d’affiner mon univers artistique afin de faire quelque chose qui me ressemble à fond. Je dirais que « Nuit » est beaucoup plus le fruit de ma personnalité.

Avances-tu en solitaire dans ton projet musical ou œuvres-tu en équipe ?

Non, j’ai constitué une bonne équipe pour réaliser ce second EP. Nous sommes partis une semaine en Belgique où nous avons loué une villa et nous y avons même tourné un documentaire. A mes côtés, il y avait un graphiste, des musiciens, un réalisateur et un arrangeur et le but était vraiment de s’inspirer de l’expérience de tous pour donner vie aux chansons qui avaient déjà été composées en amont. Contrairement à « Brune » où j’avais composé mes morceaux avec un arrangeur, j’ai composé et arrangé seul sur « Nuit » et ensuite, nous avons fait un peu de réarrangement en Belgique puis avec Fabrice Ordioni et Alban Lico. Sur scène, je ne suis pas tout seul, je suis accompagné d’un musicien-percussionniste, Régis Guillot qui s’occupe également des samples très organiques à la base et que nous composons nous-mêmes. Le fait d’être deux sur scène, nous permet d’avoir une petite configuration pour faire des premières parties mais également d’amener du son vraiment costaud pour du gros live quand il y a beaucoup de monde. Bien évidemment, nous sommes également assistés de mon équipe technique.

Quelles sont les thématiques abordées sur « Nuit » ?

Je parle énormément d’amour mais pas forcément entre un homme et une femme ; j’aborde notamment l’amour paternel envers ma fille sur « Les Hommes ». Aujourd’hui, j’ai 25 ans, j’ai fait un peu le deuil des moments où nous sortions beaucoup en boîte ou que nous allions dans les bars entre potes et j’ai vraiment voulu raconter cette jeunesse dans ce second EP. J’ai fait d’énormes soirées et rencontres, j’ai vécu toutes ces choses-là la nuit. Par exemple, la femme tatouée dans un bar, ça m’est vraiment arrivé. C’est très personnel et très ressenti. Cet EP symbolise la passation entre ma vie de jeune homme à une expérience un peu plus adulte.

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !

Le titre de ce second EP indique-t-il la période la plus propice à la création pour toi ?

Oui, carrément, tu as très bien vu ! J’écris toutes mes chansons essentiellement le soir ; ça peut être chez moi ou sur la plage car j’ai la chance d’habiter sur la Côte d’Opale. Je prends ma guitare et un carnet à l’ancienne et j’écris. J’ai toujours adoré le faire avec le bruit des vagues en fond. Je compose toujours en guitare-voix et après, je vais dans mon petit home studio pour travailler sur les arrangements.

Le clip qui illustre « Les Soirées » est sorti début décembre 2020, on pourrait presque dire que visuellement et au niveau du texte, ce titre est totalement à contre courant et qu’il évoque une vie d’avant…Était-ce ton intention ?

Effectivement, ce titre évoque ma vie d’avant mais également la vie d’avant COVID car nous avions encore la chance de faire des choses hyper simples comme par exemple aller prendre un verre. Cette chanson parle de mon passif en tant qu’artiste ; j’étais très amoureux des femmes, j’avais tendance à beaucoup draguer, j’étais toujours très bien entouré et je trouve que c’est pas mal sain de raconter cela quand tu sais qu’après tu as rencontré quelqu’un et construis autre chose.

Maintenant, qu’est-ce qui te manque le plus dans ces soirées d’avant COVID ?

Pour être entièrement honnête avec toi, ce serait juste le fait de pouvoir profiter, se dire que l’on est totalement libre de pouvoir prendre la voiture avec des copains et aller faire une soirée avant de rentrer à pied car l’alcool au volant ce n’est pas cool ! On vit des choses incroyables dans des soirées. Quand tu fais un repas avec des potes, ce sont toujours les anecdotes de soirées qui ressortent (rires).

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !

Qui peuple ta culture musicale ?

C’est une très bonne question ! En ce qui concerne les artistes Français, je vais écouter des projets ultra grand public comme Vianney, Julien Doré, Pomme…En ce qui concerne, les projets internationaux, je vais écouter notamment Twenty One Pilots, Panic ! At The Disco…Mon plaisir coupable serait Taylor Swift que j’écoute énormément. Mes influences musicales peuvent à peu près ressembler à mon projet dans le sens où elles sont assez grand public et commerciales.

Sortir un disque en ce moment, c’est presque un acte « héroïque » tant la culture est mise à mal depuis un an…Comment le vis-tu ? As-tu eu des craintes ? Est-ce une façon de dire que la vie continue et que la création est plus forte que tout ?

La création est plus forte que tout, c’est sûr et certain. Je pense que sortir un EP en ce moment, ce n’est pas ce qu’il y a de plus simple parce que même si tu arrives à faire de la promo, il y a des gens qui sont forcément moins disponibles notamment à cause du télétravail et du couvre-feu. Par ailleurs, ce qui est le plus compliqué, c’est le fait de ne pas pouvoir faire de scène car nous adorons la communion avec le public. Lors de nos concerts, nous offrons un CD 2 titres au public, c’est notre façon de dire aux gens qu’ils peuvent découvrir notre musique sans acheter forcément l’EP. En ce moment, le travail est complètement différent. Avant, on faisait des choses et on les partageait sur les réseaux sociaux alors que maintenant, on utilise ces mêmes réseaux pour créer du contenu et diffuser les lives. Quitte à ne pas voir notre public, nous avons quand même des choses à lui offrir et ce serait dommage de ne pas le faire.

Rencontre avec Maxime Raux à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie imminente de son second EP !
https://www.facebook.com/MaximeRauxPro
Commenter cet article