Rencontre avec Clément Albertini à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier titre !
Peux-tu nous en dire plus sur toi ?
Je viens de Corse ; de Bastia plus précisément ; je suis auteur, compositeur, interprète et j’ai composé l’intégralité de mon premier album à la guitare.
Qu’as-tu fait musicalement parlant avant The Voice ?
J’ai commencé avec mon meilleur ami qui jouait de la guitare. Nous avons formé un groupe et nous avons joué dans les bars un peu partout en Corse. Nous faisions des mini concerts et nous animions des soirées dans la restauration. De mon côté, je me suis perfectionné à la guitare et j’ai eu envie de jouer seul. Par ailleurs, parfois, le budget des restaurants ne permettant pas de venir s’y produire à six, j’ai développé le format solo afin de jouer dans le plus d’endroits possible et avant The Voice, j’ai tenté The Voice mais la première fois, les jurés ne se sont pas retournés.
Quel a été le déclic pour participer de nouveau à l’émission phare de TF1 ?
Je pense que la première fois, je n’étais pas prêt du tout même si j’avais bossé pour. Suite à ce non des coachs, j’ai décidé de faire la Music Academy International à Nancy dont le parrain est Bruno Berberes le directeur casting de The Voice. Nous avions discuté ensemble et il m’avait dit que dans cette école, j’allais apprendre un peu l’envers du décor et que cela allait me permettre de me trouver artistiquement. J’ai suivi ce très bon conseil afin d‘apprendre pour revenir plus fort car j’avais déjà en tête de participer de nouveau à The Voice. J’ai tenté une seconde fois et ça s’est hyper bien passé.
Quels enseignements gardes-tu de The Voice ?
Le non de la première fois a été le plus grand enseignement que j’ai appris car c’est à ce moment-là que j’ai compris que ce n’était pas acquis. Moi qui suis un très grand rêveur, j’ai compris que rêver, c’est bien mais que travailler reste primordial. En ce qui concerne ma seconde participation à The Voice, la rencontre avec Soprano a été un vrai déclic pour la suite. Il m’a beaucoup conseillé avec bienveillance au sortir de l’émission. Grâce à lui, j’ai beaucoup appris sur moi-même et mes capacités en tant qu’artiste.
De quoi parle « J’Ai Pas » ton premier single ?
« J’Ai Pas » est une introspection de quelqu’un qui cherche sa place dans la société dans laquelle nous vivons et qui demande à l’aide car il est un peu dans une course contre la montre pour rattraper les autres. Cette chanson se situe entre l’autobiographie et la fiction.
Comment l’as-tu voulu musicalement parlant ?
Tout d’abord, j’ai composé ce titre en guitare-voix et je l’ai envoyé « nu » à « Sopra » et il m’a dit que nous avions le premier single. Ensuite, j’ai habillé ce titre avec Djaresma qui est le réalisateur de l’album ; il a apporté ce côté contemporain/urbain que je ne voyais pas trop sur ce titre à l’origine mais cela m’a beaucoup plu immédiatement. C’est le mélange de nos idées à « Sopra », Djaresma et moi-même qui a crée ce morceau éclectique dans lequel il y a pas mal de références et c’est pour cela que l’aimons beaucoup.
Etait-ce une évidence pour toi de signer toi-même ton premier titre ?
Oh là là, non, ce n’était pas du tout une évidence même si maintenant, avec le recul, ça l’est. Je suis hyper fier de l’avoir signé moi-même mais auparavant, je ne croyais pas suffisamment en moi. J’écrivais des morceaux de chansons mais je m’arrêtais au milieu car je me disais que ça ne serait jamais assez bien. De temps en temps, j’écrivais des idées, c’était surtout sur des choses qui me touchaient comme une déclaration pour l’anniversaire de ma mère…mais je ne me faisais pas assez confiance pour terminer une chanson pour moi. C’est vraiment « Sopra » qui m’a donné cette confiance en moi en me disant que nous pourrions faire appel à des auteurs mais que cela ne me fera pas le même effet que de chanter mes propres textes. Cela a été un déclic, je me suis fait confiance, j’ai essayé et j’y ai pris goût. Aujourd’hui, je suis hyper fier d’avoir écrit tout l’album.
Peux-tu nous parler de sa mise en images ?
Cet exercice était nouveau pour moi car jusqu’alors, le seul clip que j’avais tourné était une vidéo avec les autres talents de The Voice pour les lives. Le premier clip perso, ce n’est vraiment pas pareil et c’était très intéressant. Nous avons écrit un synopsis avec « Sopra » et nous l’avons proposé au réalisateur qui a très très bien respecté nos idées. J’ai été enchanté de voir comment se faisait un vrai tournage et comment nos idées avaient été sublimées grâce aux détails du réalisateur. Le cinéma est l’une de mes autres passions en dehors de la musique et du coup, cela se rapproche à un petit peu. Je suis très content du résultat et j’ai déjà hâte d’être au tournage du second !
« J’Ai Pas » donne-t-il le ton de tes prochains titres ?
C’est un bon résumé de ce qu’il y a dans l’album car il s’y mélange tous les univers que l’on va retrouver sur ce disque. L’album sera pas mal éclectique car je m’y balade entre les genres. Le dénominateur commun à toutes les chansons sera vraiment ma voix et l’utilisation de la voix de tête.
Tu as collaboré avec Soprano sur ton premier album, que mettrais-tu en avant chez lui ? Un duo est-il prévu ?
Je mettrais en avant sa générosité, sa simplicité, sa bienveillance et ses enseignements. En ce qui concerne le duo, nous y réfléchissons fortement...
Quels sont tes prochains projets ?
Un second single est prévu d’ici le printemps ; ce sera l’un de mes titres préférés ; et il sera ; lui aussi ; mis en images. Nous envisageons la sortie de l’album pour la rentrée prochaine. Nous espérons du live dès que possible…j’ai hâte ! A long terme, j’adorerais composer et écrire pour d’autres artistes…
Clément Albertini - J'ai pas (Clip Officiel)
Découvrez le clip "J'ai pas" de Clément Albertini, finaliste de The Voice 2019, maintenant disponible sur toutes les plateformes de streaming : https://clem...