Rencontre avec Miss Machine à l’occasion de la parution de son premier EP !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis Nantaise et je fais de la musique Pop-Rock en français sous le nom de Miss Machine. Je suis auteure, compositrice, interprète, guitariste et pianiste. Miss Machine est un projet solo pour lequel j’écris des morceaux depuis trois ans et il tourne depuis un an. Sur scène, je suis accompagnée de musiciens afin d’avoir une formation vraiment Rock.

Comment a débuté ton aventure musicale ?

Je viens d’une famille de musiciens, j’ai assisté à beaucoup de concerts ; je dirais que la musique était quelque chose de naturel pour moi. C’était facile de me diriger dans cette direction car il y avait des instruments à la maison. Mes parents aimaient ça et au final, il n’y a pas eu de blocage même si j’ai quand même fait des études en parallèle à la musique. J’ai appris à jouer de la guitare et j’ai crée des morceaux dans la foulée. Au départ, je ne savais pas comment présenter mes titres sur scène mais ça a pris forme lorsque j’ai rencontré un batteur et un guitariste. Je dirais que c’est la scène qui nourrit mes compositions et je pense que Miss Machine existe vraiment depuis que l’on se produit en live à trois.

Quelles ont été tes inspirations pour Miss Machine ?

Je n’écoute pas trop de chansons en français ; même si je m’y mets un peu plus maintenant ; mes inspirations viennent de la musique Pop-Rock anglo-saxonne. J’aime beaucoup la Britpop et notamment des groupes tels qu’Oasis, Artic Monkeys et plus récemment Metric.

D’où te vient ton nom de scène ?

Je ne voulais pas faire de la musique sous mon vrai prénom ; Éloïse ; mon envie était de faire de la Pop et non de la chanson française et mon souhait était de bien distinguer cela. J’avais envie d’avoir un nom qui puisse se lire en français mais aussi en anglais et qui puisse faire nom de groupe mais également petit personnage comme Madame Tout Le Monde.

Tu avais dévoilé « De Quoi J’Ai L’Air » fin 2018, que s’est-il passé pour toi, musicalement parlant, ces deux dernières années ?

Fin 2018, je commençais à écrire des morceaux, je n’en avais pas beaucoup et je ne me produisais pas encore sur scène. 2019 correspond à l’année où nous sommes montés à trois sur scène ; il y a eu beaucoup de boulot pour l’agencement des chansons et comme je n’avais jamais eu de groupe auparavant, j’ai appris à jouer avec d’autres musiciens. Il y a eu beaucoup de concerts, des nouvelles compositions et j’ai pris le temps de faire un premier EP car je voulais roder les chansons afin de présenter réellement un projet abouti.

Que retrouve-t-on dans l’univers de Miss Machine ?

Des émotions, des impressions et du ressenti que j’essaie de mettre en chansons. Je dirais que dans mes titres, il y a des sentiments un peu négatifs mais la musique Pop de couleur pastel vient contrebalancer cela. C’est un peu comme dire des choses dures en souriant.

De quoi parles-tu sur ton premier EP ?

Dans les morceaux de l’EP, je parle précisément de ces émotions, de ces impressions plutôt négatives que nous évoquions à l’instant. « Tout Autour » est peut-être représentatif du sujet de l’EP puisqu’il traite des choses qui nous entourent et qui nous gênent (nous agacent, nous frustrent, etc.) sans jamais les nommer clairement. Pour certains, ces choses peuvent être des personnes, pour d'autres ces choses sont des objets, des institutions ou même des situations ou des traits de caractères.

T’es-tu posé la question de la langue par rapport à tes références musicales ?

Oui  et d’ailleurs, quand j’étais plus jeune, j’ai écrit mes premiers textes en anglais. Pour moi, ça n’allait pas de soi de chanter en français car je n’écoutais pas de musique dans cette langue mais je ne suis pas anglaise, il y a le problème de l’accent et surtout, je ne voulais pas tomber dans un cliché. Écrire en français est un beau défi ; on peut dire plein de choses dans notre langue maternelle et il y a plein de belles façons de le faire. J’ai fait une fac de lettres et je crois que le fait de lire de très belles choses a développé mon goût pour notre langue.

Ton EP étant très bien accueilli par les médias, cela te booste-t-il pour présenter un premier album ?

Oui, carrément et j’aimerais bien le sortir l’année prochaine si c’est possible. C’est du boulot mais nous avons les morceaux, il faut juste les agencer maintenant.

Miss Machine en duo, ce serait avec qui ?

J’ai vraiment découvert Francis Cabrel récemment et je trouve qu’il y a de très belles paroles dans ses anciennes chansons. C’est très classe ce qu’il fait. Autrement, j’adore Suzanne Vega et Metric. 

Quels sont tes prochains projets ?

Je vais poursuivre la promotion de mon premier EP, écrire de nouvelles chansons et continuer l’enregistrement de l’album. Je prévois de sortir régulièrement des nouveaux titres et de tourner des clips pour des chansons qui ne figurent pas sur l’EP afin de montrer la variété de Miss Machine. Je viens de signer avec un tourneur ; j’en suis très contente ; et j’espère pouvoir me produire sur scène dès que possible car en ce moment, ce n’est pas gagné…