Rencontre avec Jake and Fanny un duo charmant et hyper prometteur à suivre de près !

Comment chacun se présenterait-il à nos lecteurs ?

Jake : Je suis originaire de Miami, j’ai grandi en écoutant de la musique Folk et tout ce que mon père écoutait à la maison, mon background est donc plutôt acoustique et d’ailleurs, nous commençons toujours nos chansons de cette façon et nous aimons apporter ces éléments dans la finalisation de nos titres. Nous mixons une production moderne avec des choses comme celles-là qui sont très organiques. Je suis auteur, compositeur, chanteur et je joue du piano et de la guitare.

Fanny : Je suis originaire de Montréal et je dirais que mon parcours musical est très différent de celui de Jake. J’ai suivi une formation classique, je joue du piano et j’ai appris le cor Français à l’école secondaire durant cinq ans. Par ailleurs, j’ai pris des cours de Jazz et j’ai été dans un groupe de Punk au lycée. Je suis auteure, compositrice, je chante et je m’accompagne au piano.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

J : Veux-tu la version courte masculine ou la version longue ? (rires)

F : Jake et moi, nous prenions des cours de chant à New-York avec la même professeure et elle nous parlait très souvent l’un de l’autre. Elle me faisait écouter la musique de Jake et il avait entendu la mienne également mais nous ne nous sommes jamais rencontrés à New-York. Quelques mois après, j’ai déménagé à Los Angeles et Jake a fait de même deux mois après. Quand il est arrivé, il a demandé à notre prof de New-York si elle connaissait quelqu’un à L.A et elle lui a répondu que ça faisait un an qu’elle souhait qu’il me rencontre. Finalement, nous sommes allés prendre un café…

J : …et ça a été un coup de foudre !

F : Oui, exactement et je ne m’attendais vraiment pas à cela ; je croyais rencontrer quelqu’un avec qui j’allais écrire de la musique, collaborer et ça a été un coup de foudre mais nous sommes restés strictement professionnels pendant deux semaines durant lesquelles nous avons commencé à écrire des chansons.

J : Deux très longues semaines ! (rires)

Avez-vous toujours imaginé votre futur dans la musique ?

J : Oui, depuis que l’âge de 4 ans.

F : Moi aussi. Mon père est musicien, il est pianiste et c’est lui qui m’a appris à jouer du piano à l’âge de 3-4 ans. Quand j’ai commencé à chanter, il m’accompagnait au piano et il m’est même arrivé d’aller chanter dans le métro très jeune également. 

J : Comme avec Fanny, je dirais que j’ai eu un coup de foudre pour la musique. Mon père jouait de beaucoup d’instruments uniquement pour le plaisir ; de la guitare, du saxophone, de la flûte, de la clarinette, …Il travaillait énormément durant la semaine et je ne le voyais pas beaucoup mais durant le weekend, il jouait de la musique et il passait des disques dans notre music room et je crois que c’était vraiment ma pièce préférée. A cette époque-là, je regardais les dessins animés et j’ai commencé en jouant les génériques au piano.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?          

F : Il y a trop de choses ! Jake est quelqu’un de très talentueux, j’admire son talent mais surtout, c’est quelqu’un qui a un grand cœur, il accepte tout le monde et les gens se sentent toujours bien en sa compagnie. Il a des vibes très chill.

J : Je dirais aussi que Fanny est très talentueuse mais si je devais mettre quelque chose en avant chez elle, je répondrais son côté intrépide. Fanny est une grande rêveuse mais elle va au bout de ses rêves, elle se donne toujours les moyens.

F : Nous nous complétons beaucoup. Nous sommes un peu comme le Yin et le yang.

J : Sugar and spice !

« Hold On To Me » marque vos premiers pas en France, de quoi parle cette chanson ?

F : Toutes les chansons que nous écrivons ont toujours rapport à notre histoire, à notre relation et « Hold On To Me » ne fait pas exception. C’est une chanson très personnelle que nous avons coécrite avec Jenna Andrews qui est également songwritter. Nous avions commencé à écrire une mélodie à la maison et ce jour-là, nous avions complètement oublié que nous avions une thérapie de couple ; nous sommes partis au rendez-vous, nous avons laissé Jenna moins d’une heure et quand nous sommes revenus, nous avons écrit « Hold On To Me » en trente minutes. Nous avons été très inspirés. Nous avons mis dans cette chanson tout ce que nous avions sur le cœur cette journée-là.

J : Il y a beaucoup d’émotion dans ce titre.

F : « Hold On To Me » parle vraiment du fait de se supporter car au début d’une relation, on montre toujours ses bons côtés mais en amour, il faut savoir accepter l’autre avec ses qualités et ses défauts également.

L’année dernière, vous avez mis en ligne un très bon titre intitulé « Home », allez-vous l’adapter pour le marché Français ?

F : Je ne crois pas car cette chanson est née en anglais, elle est déjà sortie ainsi et comme il y a déjà beaucoup de choses qui s’en viennent pour le marché francophone, je pense que « Home » demeurera en anglais.

Travaillez-vous actuellement sur un format plus long ?

F : Oui, nous travaillons sur notre premier album. Il y aura beaucoup de chansons qui seront franco-anglaises, certaines plus en français et d’autres plus en anglais ; ces chansons seront authentiques car elles nous ressembleront vraiment.

J : L’album est presque terminé ! Nous avons beaucoup de chansons.

F : Nous avons fait ce disque sans aucune pression et vraiment pour le plaisir de s’entourer de ce que l’on aime sans penser au résultat. Nous avons travaillé avec différents réalisateurs dont un qui est originaire de la République Dominicaine et qui a donc amené des rythmes un peu plus dansants. Tout s’est fait très naturellement et de manière inspirée.

Comment décririez-vous votre univers ?

F : Je dirais que notre univers est romantique mais pas fleur bleue, coloré, dreamy et un peu surréaliste dans certains visuels.

Qui retrouve-t-on dans vos artistes de référence ?

F : Il y a énormément d’artistes et dans des styles très différents mais pour en citer quelques uns que j’aime vraiment, je vais dire Ray Charles, Nina Simone, les artistes Soul, les chanteuses à voix comme Adele…

J : Des songwritters tels que Bob Dylan et Leonard Cohen car mon amour de la guitare vient de là mais comme je l’ai dit précédemment, à la maison, nous écoutions des choses très éclectiques et d’un peu partout dans le monde. Je crois que l’on retrouve ça dans notre duo car on aime explorer différentes voies.

F : Nous avons beaucoup voyagé ; ensemble et séparément ; je suis allée faire de l’aide humanitaire en Afrique pendant trois mois, j’ai tourné un documentaire en Amérique du Sud…Il y a beaucoup de cultures et de musiques qui nous inspirent.

J : Je trouve que nous avons encore plus de liberté quand nous incorporons du français à notre musique car nous sommes moins focalisés sur la Pop Américaine.

Comment avez-vous vécu votre confinement ?

F : C’est certain que le fait d’arriver seulement deux semaines avant le confinement, ça a été tout un challenge pour nous ! Nous sommes allés à la campagne et nous avons passé de bons moments ensemble. Je sais que beaucoup de couples ne sont pas habitués à être ensemble tout le temps et que le fait de travailler de la maison a provoqué des étincelles mais pour nous, ça n’a pas été un gros changement car nous sommes toujours ensemble 24h/24h.

J : Nos chiens ont été très contents car nous avons pu être tout le temps avec eux.

Être un couple à la ville comme à la scène est-ce une force supplémentaire pour votre projet musical ?

F : Même si nous avons nos hauts et nos bas comme chaque couple ; et d’ailleurs, nous en parlons dans nos chansons ; je dirais que oui, c’est un avantage. On partage la scène, on vit de grandes émotions et on peut en parler tous les deux, on peut se remémorer nos souvenirs tout en sachant que l’autre nous comprend vraiment car il les a vécu lui aussi. Par ailleurs, on se supporte mutuellement lors d’une tournée mais l’inconvénient est d’être 24H/24H ensemble.

J : Effectivement, quand les gens ont une mauvaise journée au boulot, ils rentrent chez eux et ils essaient de laisser leurs problèmes derrière eux mais nous, nous n’arrêtons pas d’en parler…jusqu’à ce que nous nous endormions.

F : C’est rare de dîner tous les deux sans que nous parlions du projet.

Quels sont vos prochains projets ?

F : Un prochain single sortira à la rentrée et l’album dans les prochains mois mais pour l’instant, aucune date n’a été fixée. Le live nous manque beaucoup car c’est l’une des choses que nous aimons le plus...

J : Nous aimons l’énergie et la connexion avec le public.

F : Je suppose qu’une fois que l’album sera sorti, nous pourrons envisager une tournée l’été prochain…