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Rencontre avec The Starklusters à l’occasion de la sortie de « Tour The World » leur premier titre !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec The Starklusters à l’occasion de la sortie de « Tour The World » leur premier titre !

Chacun peut-il se présenter à nos lecteurs et notamment parler de son parcours musical avant The Starklusters ?

Sunaï : Je suis auteur, compositeur et interprète. J’ai commencé la musique très jeune, je chantais majoritairement quand il n’y avait personne à la maison, mais j’ai découvert mon amour pour cette dernière que vers l’âge de 13 ans. À ce moment, j’ai eu un déclic et j’ai rejoint mon premier groupe. Toujours à cette même époque, j’ai commencé , à apprendre à jouer de plusieurs instruments de manière totalement autodidacte. Je me suis mis au piano, à la guitare et à la batterie. J’ai crée une chaîne Youtube en 2011 sur laquelle j’avais commencé a poster des reprises de chansons. Avant The Starklusters, j’ai fait partie de plusieurs groupes, j’ai composé pas mal de morceaux et j’en ai sorti quelques uns. En parallèle à cela, j’ai crée une formation de piano en ligne et c’est après ça que j’ai rencontré Greg avec qui je travaille sur ce projet commun depuis février 2019.

Greg : Comme Sunaï, je suis auteur, compositeur, interprète et multi instrumentiste. Au sein de The Starklusters, nous avons les mêmes casquettes même si je suis plus le DJ/producteur. J’ai commencé la musique à l’âge de 6 ans, je suis rentré au conservatoire et j’y suis resté durant une dizaine d’années. Ensuite, au début, j’ai été batteur dans des groupes de Funk/Soul. J’ai acheté mon premier sampleur à l’âge de 19 ans et c’est à ce moment-là que je me suis lancé dans la production. A 24 ans, de Reims, je suis venu vivre à Paris où j’ai commencé par organiser des soirées. J’ai eu une agence d’event pendant trois ans, elle gérait une dizaine de DJS et nous étions en résidence au Wanderlust, au Social Club, au Nuba et à La Machine du Moulin Rouge. A l’époque, nous avions fait jouer Kaytranada dans le cadre de sa tournée Européenne et nous avions battu le record du Social Club. C’est vraiment ma soirée de référence. Même si j’en avais toujours fait en parallèle, quand je suis sorti de là, je me suis recentré sur mes productions et j’en ai sorti pas mal avec Teo Moss sur différents labels internationaux. Par la suite, je me suis remis à la prod tout seul et j’ai rencontré Sunaï avec qui j’ai eu envie de faire un album.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

G : Sur Instagram, grâce à l’une de mes amies qui connaissait Sunaï.

S : Il faut savoir que j’ai été dans la même classe que cette amie au lycée et plusieurs années après, on se rend compte que les choses se lient et que certaines personnes joue un rôle qu’ils ignorent eux-mêmes. Greg m’a envoyé un message sur Instagram,et nous nous somme vu environ 3 mois plus tard a Saint Michel Notre Dame.

G : Quand nous avons fini par nous voir, nous avions prévu un rendez-vous d’un quart d’heure et nous sommes restés sept heures ensemble ! C’était complètement inattendu. Nous nous sommes revus dès le lendemain et nous avons immédiatement commencé à bosser ensemble. Pour la petite anecdote, depuis que nous nous connaissons, nous n’avons jamais pris le temps de sortir tous les deux, nous n’avons fait que travailler au studio pour faire du son.

S : Il faut dire que la musique est notre passion commune. Nous restons concentrés dessus car c’est ce que nous aimons par dessus tout.G : Tout se fait naturellement.

(c) someonenooneasu

(c) someonenooneasu

D’où vient le nom de votre projet musical commun ?

G : C’est un nom que j’ai trouvé lors d’un brainstorming avec une copine il y a quelques temps déjà. Je ne connaissais pas encore Sunaï et je cherchais un nom pour un side project. Étant donné que j’aime bien l’espace, la science-fiction et que c’était pour un projet très Electro, ce nom a fait sens. Quand j’ai rencontré Sunaï et que nous avons commencé à faire de la musique ensemble, le moment de chercher un nom de scène est venu et je me suis rappelé de ce nom qui pouvait également nous correspondre car tout comme moi, Sunaï adore tout ce qui a trait à l’espace. A force de discuter, nous nous sommes rendu compte que nous avions vraiment les mêmes choses et comme ce nom nous correspondait bien, nous avons juste rajouté le The devant et un S car nous sommes deux. A vrai dire, nous sommes un peu comme des jumeaux !

« Tour The World » a-t-il été très rapidement un premier single évident ?

S : Nous avons écrit et composé « Tour The World » le lendemain de notre première rencontre, mais on s’est bien rendu compte au fur et à mesure des mois qu’on avait également d’autres styles de morceau, avec des univers et une ligne directrice complètement différente. C’est devenu une évidence au fil du temps mais pas au tout début !

G : A l’époque, nous ne savions pas que ça allait être forcément le premier single ; nous avons fait treize autres titres derrière, et quand nous sommes arrivés à la fin de notre album, nous avons commencé à nous poser la question du premier single et cela a été comme une évidence. L’été arrivait et il nous fallait donc un morceau qui collait à la période, on a automatiquement choisi « Tour The World » !

Représente-t-il la direction musicale de vos prochaines compositions ?

G : En partie mais pas totalement.

S : Nous avons des environnements assez différents à travers l’album. Il y a certes des morceaux qui correspondent bien à la période estivale mais nous en avons d’autres qui sont un peu plus urbains, un peu plus sombre si on veut.

G : Nous avons des titres plus Pop-Rock et d’autres beaucoup plus Electro.

S : Il y a même des titres plus Latino.

G : Nous ne nous sommes pas mis du tout de barrières.

De quoi parle « Tour The World » ?

S : Le titre parle de voyage, de lâcher-prise, de liberté et d’aventure comme l’indique le titre mais elle est basé sur une une histoire d’amour. J’avoue ça m’inspire beaucoup !

(c) someonenooneasu

(c) someonenooneasu

Que pouvez-vous nous dire sur le clip qui illustre ce premier titre ?

S : Ce sera un clip avec des lyrics dynamiques.

G : Il est assez original, il ne ressemble pas aux autres, il y a beaucoup d’images d’évasion qui s’entremêlent sur le rythme de la musique. Nous avions envie de montrer des images de paysages, de plages, d’endroits où l’on aurait envie d’aller en vacances pour se détendre… surtout avec tout ce qui se passe actuellement ; ça tombe bien.

S : Depuis le début, nous avons voulu insuffler ses sentiments-là au sein de la production et nous avons eu pas mal de retours de gens qui nous décrivent les images qu’elles ont en tête en écoutant « Tour The World » et cela correspond bien aux images du clip, on sera dans le thème !

Quel univers avez-vous envie de développer à l’avenir ?

G : Quelque chose de positif, de fédérateur et d’éclectique. Nous avons envie de transmettre des messages aux gens et de parler à un maximum de personnes tout en véhiculant le plus possible quelque chose de motivant.

Quelles sont les références musicales de chacun ?

G : Je suis plus Electro…

S :…et moi, plus acoustique. Je suis vraiment inspiré par Ed Sheeran, j’aime beaucoup aussi Bruno Mars et The Chainsmokers. J’aime beaucoup la Pop mais je suis aussi ouvert aux autres styles.

G : Mes mentors sont Michael Jackson, Prince, Stevie Wonder et Herbie Hancock. En termes de DJS, j’aime beaucoup ce que font Calvin Harris, DJ Snake et j’aime énormément Diplo. J’aime beaucoup aussi Pharrell Williams. Sunaï a cité The Chainsmokers et je pense que c’est le groupe sur lequel nous nous rejoignons le plus. Ils mettent un peu de toutes les influences dans leur musique mais avec leur propre style et nous avons-nous aussi la même direction.

(c) someonenooneasu

(c) someonenooneasu

Quelles sont les qualités de l’un et de l’autre ?

S : Je trouve que Greg est une super belle rencontre. Grâce à lui, je visualise mon avenir dans la musique. Je ne me vois pas sortir des morceaux sans lui car je sais que nous avons une véritable complémentarité. Nous sommes deux cerveaux dans The Starklusters mais nous sommes axés vers la même direction, nous maitrisons les mêmes instruments et nous avons les mêmes influences. Greg est un producteur hyper talentueux et ça me fait très plaisir de travailler avec lui. Au-delà de l’aspect musical, Greg est un mec en or, très généreux avec les autres et puis c’est un très bon cuisinier !

G : Je cuisine comme je mixe…

S :…avec amour !

G : Sunaï est humble, talentueux, bosseur, hyper motivé, sérieux et c’est une belle personne avant tout. Sunaï en veut, il est prêt à aller au bout, il ne lâche rien, un peu comme moi.

Quels sont vos prochains projets ?

G : « Tour The World » vient de sortir et notre prochaine actualité est le clip lyrics de ce titre. Un second single est prévu pour la rentrée mais nous gardons dans un coin de notre tête l’idée de sortir un morceau par mois…nous allons voir comment notre premier single est accueilli par le public. Nous pensons sortir quatre ou cinq singles avant l’album que nous envisageons pour 2021 tout en se disant que nous en commencerons un second ensuite.

Qu’en est-il du live ?

G : Nous avons déjà fait du live ; il y a quatre mois, nous avons fait la première partie de Shy’M à Rochefort et c’était super. Nous nous sommes posé la question en ce qui concerne le live avant la sortie de l’album, c’est encore tôt mais nous sommes ouverts aux possibilités notamment pour jouer dans des festivals…Nous sommes musiciens avant tout et nous adorons donc le live.

https://open.spotify.com/album/0toJlV8vWZRSSMytS6EfW5?si=K9c5HArcRuaRJV8XE-kYzQ
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