Rencontre avec Veronica Fusaro à l’occasion de la parution de son nouvel EP !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis moitié Suisse de par ma mère et moitié Italienne de par mon père. Je suis auteure, compositrice et interprète. J’ai grandi ; en Suisse où je suis née ; dans une maison où l’on écoutait beaucoup de musique. Mes parents ne sont pas musiciens mais ils m’ont toujours soutenu, ils m’ont offert une guitare et c’est grâce à eux que j’ai découvert cette passion. En dehors de la guitare, je joue un petit peu de piano et j’ai appris d’autres instruments de manière autodidacte grâce à des tutos sur Internet. Pour en revenir à la guitare, j’ai suivi des cours à l’école mais au lieu de jouer du classique, j’ai très vite eu envie de jouer les chansons de Rihanna ou de Beyoncé ; je ne faisais pas toujours les exercices qu’il fallait faire mais plutôt ce dont j’avais envie (rires) et c'est pour cela que j’ai arrêté les leçons pour continuer en apprenant moi-même. J’ai commencé à écrire mes chansons en italien avant d’apprendre l’anglais.

Comment a commencé ta carrière musicale d’un point de vue professionnel ?

Ma carrière professionnelle a débuté quand j’ai gagné Demotape Clinic en 2016 en Suisse. Ce festival national a lieu à Zurich et à Lausanne ; c’est une compétition pour laquelle on peut envoyer des compositions originales et j’ai concouru dans la catégorie Pop. Je n’y connaissais personne et jamais je n’aurais imaginé gagner cette compétition. A partir de là, les radios ont commencé à jouer mes chansons, j’ai commencé à faire de plus en plus de concerts et j’ai rencontré mon manager.

Est-ce que la musique a toujours été ton plan A dans la vie ?

Oui, toujours même si on a tous des rêves quand on est enfant. La musique a toujours été une chose constante chez moi, c’est une passion qui s’est développée au fil des années et je ne l’ai jamais oublié. En revanche, j’ai commencé des études en sociologie car ce sujet m’intéressait mais je ne me voyais pas travailler dans un bureau sur un ordinateur. J’ai arrêté mes études car la musique occupait tout mon temps.

Tu as déjà sorti 3 EPS, vois-tu chacun d’eux comme une évolution ?

Oui et à chaque fois, c’est également une évolution personnelle. Chaque EP reflète mes expériences. Dans la vie, on fait des erreurs mais elles servent à grandir car on apprend d’elles. On retrouve tout cela dans ma musique car elle représente ma vie. Quand j’écris une chanson, c’est moi à ce moment-là.

Penses-tu sortir un album pour prolonger le plaisir ?

Oui, très certainement car je suis moi-même un grande fan des albums. Pour moi, un album représente tout le monde d’un artiste mais il faut juste trouver le bon moment pour en sortir un. Je ne sais pas quand mais un jour, c’est certain…

Comment décrirais-tu ton style musical mais également ton univers ?

Quand je dois présenter mon style musical, je dis que c’est de la Soul-Pop. C’est de la musique honnête avec des vrais instruments. Personnellement, cette façon de faire me touche beaucoup plus que d’autres façons de faire de la musique même si on peut toujours apprendre de chaque chose. Si je devais décrire ma musique avec des images ou des sentiments, je dirais que mon univers est chaleureux avec des couleurs chaudes comme celles que l’on peut voir au coucher du soleil.

De quoi parles-tu sur « Sunkissed » ?

Le thème récurent que l’on retrouve dans les cinq chansons qui composent cet EP est un mélange de nostalgie, de tristesse et de joie.

Où puises-tu ton inspiration ?

Je peux m’inspirer de ma vie mais également de ce qui se passe autour de moi. Tout peut m’inspirer ; une conservation, quelqu’un dans un café ou quelque chose que j’entends à la télé. En revanche, mes chansons sont toujours un mix de plusieurs histoires.

Peux-tu nous en dire plus sur le clip de « Rollercoaster » ?

Nous avons tourné le clip de « Rollercoaster » à Montpellier. Il était évident pour moi d’aller dans le Sud de l’Europe car j’y adore l’architecture. Pour moi ce titre est une chanson typique d’amour et c’est pour cela que nous avons choisi de l’illustrer avec des danseurs car ça faisait sens. Il y a comme une poursuite à travers la ville et c’est vraiment cela que je voulais exprimer. J’aime les choses simples.

Pour reprendre le titre de ton nouveau single, est-ce ta façon de voir l’amour mais également la vie ?

Oui car il y a toujours des hauts et des bas comme dans les montagnes russes que ce soit en amour, dans les relations amicales, dans le travail ou dans la vie en général et peut-être que sans cela, on s’ennuierait, ce serait trop facile. Ça fait partie du jeu.

Quels sont les artistes qui font partie de tes références musicales ?

J’adore Amy Winehouse, Frank Ocean, Lana Del Rey, Janis Joplin, Ella Fitzgerald…Plus spécialement, Amy Winehouse car j’aime la voix, les textes et la musique. Je trouve que cette artiste proposait quelque chose de très honnête et ses paroles étaient très intelligentes.

Quels sont tes prochains projets ?

Des concerts sont prévus en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, aux Pays-Bas et en France jusqu’en avril 2020 et je me réjouie de pouvoir venir me produire prochainement à Paris. Le clip de « Run My Mind » devrait sortir très bientôt. Il y aura certainement de nouveaux titres qui sortiront l’année prochaine et peut-être un EP, un album ou une mixtape…on ne sait pas encore (rires)! Ce qui est certain, c’est que je veux approfondir encore plus dans ce monde de Soul.