Rencontre avec SYML afin d’en apprendre plus sur son premier album !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je m’appelle Brian Fennell, mon nom de scène est SYML, j’ai 36 ans et je viens des Etats-Unis. Je joue principalement du piano et de la guitare mais je touche un peu à tout. Je suis auteur, compositeur et interprète et dans mon projet musical, je m’occupe un peu de tout même si j’aime collaborer avec d’autres personnes.
Ton premier album n’a pas de nom, est-ce une façon de dire que c’est toi et seulement toi à 100% ?
Oui, je pense que c’est tout à fait cela. Avant ce disque, j’ai sorti des titres et des EPS mais j’ai pris le temps de faire ce premier album afin qu’il ressemble exactement à ce que je voulais faire. Je trouve que ça enlève une certaine pression de ne pas lui avoir donner un nom car à chaque fois que j’essaie d’être profond, ça ne fonctionne pas (rires). Pour moi, c’était tout simplement une évidence de lui donner mon nom qui signifie simple.
Comme tu viens de nous le dire, ton nom de scène signifie simple en gallois, pourquoi as-tu choisi ce nom et en quoi affecte-t-il ta musique ?
A vrai dire, j’ai été adopté quand je n’étais qu’un bébé et je ne sais toujours pas grand-chose sur mes origines à part que je suis Gallois par le sang. Je n’ai toujours pas eu de réponses à toutes mes questions et il y a une part de mon identité qui est toujours manquante. J’ai choisi SYML comme nom de scène afin de garder à l’esprit qu’il ne faut jamais oublier de rendre les choses le plus simple possible. Presque tout dans ma vie est meilleur quand je rends les choses simples et plus particulièrement ma musique.
Que représente ce disque pour toi ?
C’est un premier état des lieux de ce qu’est mon son. Ce disque représente ce que je suis en tant que musicien et en tant que personne. J’ai pris beaucoup de plaisir à faire cet album et je n’ai jamais cherché à faire quelque chose d’épique, de cool ou quelque chose qui n’aurait pas été naturel. Ce disque englobe tout ce que j’aime et ce qui fait partie de ma base. J’en suis très fier.
Comment présenterais-tu ton univers ?
Je pense que mon univers est assez sombre mais j’essaie d’y trouver la paix. J’utilise des choses que je trouve belles, émotives, qui n’ont pas besoin forcément d’explications et qui peuvent parler à beaucoup de gens de manière universelle afin de gratter la surface des choses qui nous unissent dans la vie. Mon univers est le reflet de mon âme et de mon cœur.
Quels sont les thèmes principaux de ton album ?
De premier abord, cet album parle de mes amis, de ma famille et de moi-même ; principalement de moi-même. Il y a une sorte de quête d’identité dans ce disque. Quand on ignore d’où l’on vient et qui sont nos parents, ça rend notre passage sur terre dur et beau à la fois. Cela explique sûrement le fait que j’écrive à propos de la solitude et de la tristesse mais ce sont pour ainsi dire des symptômes naturels quand on cherche à répondre à ces questions. Il y a quand même plein d’espoir dans mes titres.
Musicalement parlant, comment présenterais-tu ce disque ?
Il est très varié. On y retrouve des parties électroniques mais aussi des instruments organiques. Ma voix m’est unique et j’ai décidé expérimenter différents effets dessus ; j’ai notamment samplé et altéré ma voix. Comme c’est un premier album, j’ai pu m’autoriser à tester plein de choses que je n’avais jamais essayées auparavant et elles m’ont emmené vers d’autres directions qui m’ont-elles aussi guidé vers d’autres horizons.
L’été dernier, tu as été remixé par Sam Feldt, comment est née cette version alternative de « Where’s My Love » ?
Nous nous sommes rencontrés car nous avons le même label au Pays-Bas. Je me souviens que Sam Feldt est passé au bureau le lendemain de ma venue et ils étaient en train d’écouter ma chanson. Sam avait déjà entendu « Where’s My Love » mais il n’avait pas pensé à remixer ce titre jusqu’à ce moment-là. Nous nous sommes parlé au téléphone et le fait d’être remixé par un DJ était la dernière chose à laquelle je m’attendais pour ce titre. Je ne pensais pas que ce morceau puisse être dansant et énergique. Sam a fait différentes versions et celle avec le hook de saxophone est incroyable. Il a réussi à rendre joyeuse cette chanson qui ne l’était pas à l’origine.
Tu as sorti un premier EP il y a près de 3 ans, comment vois-tu ton évolution depuis « Hurt For Me » ?
Au tout début, je n’avais que quatre ou cinq chansons et du coup, je ne pensais pas à me produire devant un public avec aussi peu de titres. Avec ce premier essai, j’ai pris les choses encore plus au sérieux et j’ai été capable d’écrire plus de morceaux. Le fait maintenant de pouvoir faire un concert entier est une sensation nouvelle pour moi. Le fait d’avoir voyager et notamment à travers l’Europe m’a permis d’aller à la rencontre de personnes qui me suivaient parfois depuis mon premier EP et qui comprenaient ce que je tente de créer. Entre mon premier EP et ce premier album, j’ai gagné en confiance et cela m’a permis d’essayer de nouvelles choses.
Il y a des paroles en français sur « Animal », t’imagines-tu faire un jour une chanson totalement en français ?
Oh mon dieu ! J’ai essayé d’apprendre une phrase ou deux pour pouvoir m’adresser au public lors des concerts partout où je vais mais faire toute une chanson en français…Il y a une histoire assez drôle derrière « Animal », j’avais écrit une sorte de poème qui durait 5 minutes, je pensais que ça allait être ennuyeux à écouter et je me demandais comment rendre la chose plus intéressante. J’ai mis ce poème dans l’outil de traduction de google et une voix féminine l’a lu en français. J’ai juste branché un micro à mon ordinateur. A vrai dire, je ne parle pas français moi-même mais je relève le défi de faire une chanson en français mais cela va me prendre un certain temps. Je vais tacher de faire de mon mieux !
Quels sont tes prochains projets ?
J’écris en permanence et même si c’est dur pour moi de le faire quand je voyage, j’enregistre mes idées sur mon Iphone et quand je rentre au studio, j’ai ces petites graines qui peuvent donner naissance à de nouveaux titres. Quelques nouvelles chansons inédites sont déjà prêtes et nous verrons avec mon label comment les sortir au mieux prochainement. Je pense toujours à la suite d’un point de vue musical et aux prochaines collaborations. Je vais continuer de défendre mon album sur scène principalement aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Cet été, je vais participer à plusieurs festivals et je vais revenir à Paris le 23 octobre afin de me produire à La Maroquinerie.
![SYML - "The Bird" [Official Music Video]](https://image.over-blog.com/yF_jnqsRqrk7yI46sQbXDhSxj9M=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FRz9ydImMz_c%2Fhqdefault.jpg)
SYML - "The Bird" [Official Music Video]
"The Bird" is a new song from SYML's debut self-titled album, out now. Stream/Download "The Bird" - http://smarturl.it/SYMLLP Follow SYML: http://www.symlmusic.com http://www.facebook.com/symlmusic