Rencontre avec le groupe Drax Project lors de leur récent passage à Paris !

Pouvez-vous nous dire comment le groupe s’est formé ?

Matt : Nous nous sommes rencontrés à l’école de musique et nous avons très rapidement décidé d’aller jouer dans la rue. Shaan jouait du saxophone et pour ma part, je jouais de la batterie. Ensuite, nous avons été rejoints par Sam à la basse et Ben à la guitare. Nous avons commencé à écrire nos propres titres mais au début, Drax Project était juste un groupe de rue en Nouvelle-Zélande.

Ben : Au fur et à mesure, nous avons pris les choses plus au sérieux afin de devenir un vrai groupe.

A quoi fait référence Drax, est-ce au personnage des Gardiens de la Galaxie ?

M : (Rires) Non, c’est le mélange de Drums + Sax.

Shaan : Nous ne connaissions même pas ce personnage quand nous avons choisi notre nom.

B : A vrai dire, aucun d’entre nous n’est vraiment porté sur les Comics.

M : Après la sortie du film, c’est devenu un peu plus difficile de nous googler (rires). Il y a également footballeur Allemand qui s’appelle Draxler.

Comment êtes-vous passés du Jazz à la Pop ?

Sh : Lentement mais en fait, pour moi, nous ne jouions du Jazz qu’à la Fac.

M : Nous étudions le Jazz mais nous faisions de la Pop avec l’envie de fusionner les deux.

Sh : Nous voulions faire de la Pop et je pense que le fait d’étudier le Jazz a été une aide pour nous.

B : Le process a été très lent. Quand nous étions à l’université, nous considérions un peu la Pop comme un gros mot et nous avons eu du mal à admettre que nous en écrivions et que nous étions un groupe Pop. La transition s’est faite de Jazzy-Pop à juste de la Pop.

Comment décririez-vous votre univers ?

M : Fun, positif.

Sh : Épicé et dansant. Quand nous jouons en live, nous voulons que les gens dansent et qu’ils se sentent bien.

Sam : Ouvert et très énergique, d’autant plus en live.

B : Je pense que notre univers est intense et ceci de différentes façons. Il y a beaucoup d’intensité quand nous nous produisons sur scène et les émotions que nous mettons dans nos chansons se relèvent à 100% en live. Notre titre « Toto » parle de liberté totale, du fait d’avoir aucune inhibition, de se laisser porter par la vie et ça symbolise bien cette intensité. 

Pourquoi avez-vous baptisé votre EP « Noon » ? Êtes-vous plus de la nuit ou du jour ?

Sh : (Rires) Nous avons baptisé notre EP « Noon » car cela fait référence à des paroles contenues dans notre titre « Woke Up Late ». Il y a également une autre raison, cet EP est très joyeux et nous trouvions que le midi était le bon moment de la journée pour symboliser cela. C’est un mot sympa.

S : Par ailleurs, noon est un palindrome, il se lit dans les deux sens.

De quoi parlent les chansons de votre EP ?

S : Même si les thèmes sont différents, ces chansons ont toutes en commun le fait aborder un nouveau départ. « Woke Up Late » parle du fait de rencontrer une nouvelle personne, « Toto » parle de faire un acte de foi en essayant quelque chose de nouveau ou de découvrir de nouveaux horizons.

B : « Sidebit » parle plus d'une prise de conscience.

S : Quand « Noon » est sorti, nous étions en pleine tournée Européenne avec Camila Cabello, nous avons notamment joué à la Salle Pleyel à Paris avec elle et c’était également quelque chose de nouveau pour nous car c’était la première fois que nous quittions la Nouvelle-Zélande en tant que groupe, que nous voyagions à travers le monde, que nous avions l’opportunité de quitter nos jobs pour faire de la musique à plein temps.

M : Tout était frais, neuf et excitant pour nous comme sur cet EP.

Comment est née la nouvelle version de « Woke Up Late » ?

Sh : Quand nous avons écrit ce titre, nous avons pensé que ce serait cool de l’interpréter en duo mais nous l’avons enregistré entre nous et sorti dans la foulée. Après notre tournée avec Camila Cabello, quelqu’un de son équipe qui était ami avec Hailee Steinfeld lui a fait écouter « Woke Up Late » et elle a voulu poser sa voix dessus. Nous avons dit oui, bien entendu !

Pouvez-vous nous parler de votre vidéo avec Liza Koshy ?

Sh : Liza est incroyable ! Nous voulions qu’il y ait une part de féminité dans ce clip et Liza qui est actrice était en haut de notre liste.

S : Elle était aussi enthousiaste pour apparaitre dans cette vidéo que nous de l’avoir à nos côtés. C’était dingue.

M : C’était son premier clip, c’était quelque chose qu’elle avait toujours voulu faire et elle chantait tout le temps. 

Sh : Liza a une énorme Fanbase et cela a boosté cette chanson qui a reçu plein de commentaires élogieux.

B : C’était la personne parfaite pour ce rôle ! Sa personnalité dans ce clip est une représentation fidèle de qui elle est dans la vie. Elle danse tout le temps, c’est quelqu’un de très joyeux.

S : C’était notre premier tournage à L.A, nous étions un peu nerveux mais Liza nous à mis à l’aise, elle a été adorable avec nous.

Sh : La police de Los Angeles a fermé plusieurs rues afin que nous puissions filmer cette vidéo, c’était fou !

Quelles sont les qualités principales de chaque membre du groupe ?

Sh : C’est à toi de nous le dire ! Matt joue de la batterie et c’est sa plus grande qualité (rires).

B : Shaan est très bon avec tout ce qui à trait avec l’organisation.

Sh : Ben est très bon à la guitare et il est très déconneur.

B : Sam est quelqu’un qui n’a pas peur de donner son opinion et c’est vraiment très bien même quand son opinion ne va pas dans notre sens.

S : Matt est vraiment quelqu’un de facile à vivre et c’est un plaisir d’être à ses côtés…

Sh : …sauf quand tu dors dans la même chambre que lui car il ronfle comme un sonneur ! (Rires)

M : On devait parler de qualités ! (Rires)

J’ai vu une vidéo très émotive sur vos réseaux sociaux dans laquelle vous vous exprimiez sur les événements tragiques qui ont eu lieu en Nouvelle-Zélande à Christchurch. Est-ce important pour vous de ne pas être simplement des artistes de divertissement et de véhiculer des messages forts ?

Sh : C’était la première fois que nous prenions la parole pour parler d’autre chose que de notre musique. C’était important pour nous de nous adresser au public et plus particulièrement aux néozélandais afin de leur dire que ces événements tragiques nous avaient affectés tout comme eux.

B : Ces derniers temps, nous avons réussi à acquérir une certaine notoriété et plus particulièrement chez nous et nous voulions véhiculer un message de positivité car quand de telles choses arrivent, c’est très facile pour certains attiser la colère.

Sh : Nous avons fait cette vidéo afin que nos propos ne soient pas mal interprétés.

Qu’est-ce qui est le plus important au sein de votre groupe ?

S : Nous sommes tous honnêtes et respectueux les uns envers les autres. Quand nous sommes en studio et quand nous composons, il n’y a aucune question d’égo. Nous mettons toutes nos idées en commun, personne n’essaie de tirer la couverture à lui.

Sh : Jouer en live est quelque chose de très important pour nous et c’est ainsi que nous avons commencé. Nous essayons d’avoir le plus de fun possible.

S : La meilleure des récompenses est de voir que notre audience a autant de plaisir que nous.

B : Quand on est sur scène, on ne pense à rien d’autre, nous sommes à 100% focus dans le moment.

M : Faire la meilleure musique possible !

La suite est-elle déjà écrite ?

S : Nous avons déjà 9 chansons sur 10 de prêtes pour l’album que nous sortirons d’ici la fin de l’année.

Sh : Nous y sommes presque !

B : C’est très excitant car nous jouons déjà certaines de ces chansons en live et le public nous demande quand elles sortiront.

Sh : Certains titres existent depuis près de deux ans mais nous les avons tenus secrets, ils n’ont jamais été dévoilés en live et nous avons hâte de les faire découvrir au public.