Rencontre avec Marlène Duval à l’occasion de son retour à la musique !

Quel regard as-tu sur ton parcours artistique depuis ta sortie du Loft 2 ?

Je trouve que j’ai eu beaucoup de chance. En participant à Loft Story 2, je ne m’attendais pas du tout à l’élan que cela allait avoir au niveau de la musique. Quand je chantais les chansons de Phil Barney dans le Loft, c’était pour les candidats mais avant tout pour ma maman qui me regardait. Je ne pensais pas que j’allais rencontrer Phil en sortant, que nous allions enregistrer un duo et que nous serions disque d’or au bout de deux semaines.

Pourquoi as-tu mis autant de temps avant de revenir à la musique ?

Il s’est passé plein de choses entre temps. Après le duo avec Phil, nous avons fait le titre « Qui Je Suis » qui a été un beau succès également mais j’ai eu besoin de prendre du recul car j’ai fait le Loft puis le titre avec Phil, nous avons fait une tournée, tout est allé très vite et je n’ai pas eu le temps de prendre conscience de tout ce qui m’arrivait. J’ai fait comme une sorte de burn out. Ma maman était malade à ce moment-là, je n’ai pas pu être près d’elle et je m’en suis voulu. J’ai décidé de partir en Espagne. Personne ne me reconnaissait dans la rue et j’étais bien ; sans prétention aucune, à l’époque du Loft, c’était un truc de fou en France, nous avions l’impression d’être de vrais stars, nous ne pouvions plus aller faire nos courses tranquillement…J’avais 22 ans, c’était beau mais c’était beaucoup. J’ai pris trois ans afin de me retrouver. En Espagne, j’ai fait des rencontres dans la musique, j’ai notamment enregistré le titre « Be Free » avec Sergio Gadi qui était plus House et puis je suis rentrée à Paris où j’ai commencé à chanter dans les clubs et j’ai chanté pour la Gay Pride sur la Place de la Bastille. Je me suis éclatée à ce moment-là et j’ai fait une belle tournée. La Grosse Équipe m’a contacté afin de me rencontrer pour me présenter un nouveau programme de TV Réalité. Dans « Les Anges De La Téléréalité », j’ai apprécié le fait que nous n’étions pas enfermés et que nous partions à l’étranger pour des buts professionnels. J’ai vu ce programme comme une colonie de vacances à Los Angeles. En revenant, j’ai rencontré Ricardo et les Gipsy et ils m’ont proposé d’enregistrer des reprises. J'ai été enchantée car j’avais vécu peu de temps avant en Espagne. Nous avons fait quelques titres ensemble et une belle tournée. J’ai appris énormément avec eux. Ensuite, j’ai refait l’aventure des « Anges » à New York où j’ai retrouvé Kamel avec qui j’avais fait Loft Story 2. Quand je suis sortie de cette deuxième aventure, ma mère a eu une rémission de son cancer et je n’ai pas voulu reproduire ce qui s’était passé auparavant. J’ai voulu être présente à ses côtés. Nous n’avons qu’une seule maman et j’ai voulu rester auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Avant de revenir à la musique, j’ai crée une marque de lingerie dédiée aux femmes avec des formes généreuses. J’ai voulu proposer une gamme pour les femmes qui ont ; comme moi ; le souci de trouver de beaux ensembles. Je me suis mise sur ce projet et j'ai été rattrapée par la musique. J’ai repris mes contacts et TFX m’a contacté pour faire un documentaire. Le public a vécu ce retour en même temps que moi. « Emmène-Moi » est sorti le 29 mars et c’est le premier extrait de mon futur album.

Comment est né ton nouveau titre « Emmène-Moi » ?

J’étais en studio et je travaillais sur des titres très différents avec Sébastien Triumph qui est un ami très proche et qui est DJ. On m’a parlé de Guard et de ce qu’il faisait. On m’a envoyé des titres à lui et j’ai eu un coup de cœur sur la mélodie d’« Emmène-Moi ». Nous nous sommes rencontrés et le titre est né.

De quoi parle ce titre ?

Ce titre parle d’amour. C’est une histoire un peu secrète et impossible. Deux cœurs sont accrochés l’un à l’autre mais c’est compliqué. Quand ils sont ensemble, c’est tellement beau que l’on a qu’une envie, c’est de dire emmène-moi.

Musicalement parlant, ce morceau donne-t-il la direction musicale que tu as envie de suivre à présent ?

Oui parce qu’il faut savoir faire les choses avec son temps et apporter un peu de fraicheur dans cet univers un peu compliqué en ce moment en France. J’aime chanter des chansons douces mais il faut que ça bouge et que ça emmène ! (rires)

Comment décrirais-tu Marlène Duval la chanteuse ?

Marlène la chanteuse est celle qui est vraie et qui s’exprime. Au quotidien, je suis réservée et parfois timide, même si je le suis un peu moins maintenant, mais la chanteuse exprime ce que je n’arrive à dire dans la vie de tous les jours. La musique est ma vérité et c’est mon exutoire.

As-tu pensé à refaire une TV Réalité ou Danse Avec Les Stars par exemple afin de plus médiatiser ton retour ?

On m’a proposé, il y encore peu de temps, une célèbre émission de TV Réalité, je n’ai pas complètement dit non mais je ne me verrais pas y être sur une longue durée. Pourquoi pas en tant que guest, faire un passage d’une semaine ou deux maximum afin de partager mon expérience mais c’est tout.

Qu’est-ce qui est le plus important pour toi dans ce genre de programme ?

Rester soi-même car je trouve ça dommage d’être trop dans le buzz. Les gens aiment l’authenticité.

Es-tu toujours en contact avec Phil Barney ?

Bien sûr ! Nous nous sommes parlé il y a quelques jours et sa femme Doriane s’occupe toujours de moi. Nous sommes comme une petite famille.

« Emmène-Moi » précède l’arrivée d’un album, que peux-tu nous révéler sur ce disque ?

Cet album va parler d’amour car nous avons tous vécu des ruptures difficiles et nous avons tous aimé passionnément. Il y aura une chanson pour ma mère, des chansons plus entrainantes, plus fraiches et d’autres plus lentes avec plus d’émotion. Cet album, c’est moi, je m’y livre à 100%.

Faire de la scène en solo serait-il l’aboutissement de ton projet musical ?

Quand on est sur scène, c’est mieux que d’être en studio ; j’adore l’interaction avec le public et j’ai hâte de faire découvrir mes morceaux en live. Une tournée estivale est prévue dès le mois de juin, les dates seront communiquées sur mes réseaux sociaux.