Rencontre avec Jules pour en apprendre plus sur le Jules Box !

Qu’est-ce que le Jules Box ?

C’est un concert-jeu en deux parties. Le Jules Box est une anthologie réinventée et déglinguée de notre patrimoine musical.

Comment est née cette idée de spectacle ?

Cette idée est née de mes deux passions ; à savoir la variété française et le jeu. Jouer est le verbe de notre métier, nous jouons de la musique et nous avons donc mis le jeu au centre de ce spectacle.

Peux-tu présenter les musiciens qui t’accompagnent dans cette aventure ?

Sur scène, on retrouve Alexis Maréchal à la guitare, Yvan Descamps à la batterie et Mathieu Debordes aux claviers. Pour jouer de la variété française, nous avions besoin des meilleurs.

Quelles ont été vos envies musicales sur ce spectacle ?

Nous avions envie de nous amuser avec la variété. Nous réalisons des mashups de la quasi-totalité de nos morceaux avec des tubes Anglo-saxons et cela permet parfois de redécouvrir des morceaux que nous connaissons tous par cœur. Nous leur mettons un petit coup de polish.

Pourquoi dit-on que c’est un concert dont le public est le héros ?

Ce n’est jamais le même spectacle. Nous avons un répertoire de 121 titres mais ce sont les gens qui choisissent ce que l’on joue. Nous choisissons le premier et le dernier morceau mais au milieu, ce sont les spectateurs qui choisissent ce que nous jouons. Nous pouvons mélanger Prince avec Alain Souchon ou avec Patrick Bruel. Au-delà de la partie musique, entre chaque morceau, il y a des mini quizz décalés sur les titres ou sur les interprètes dont on vient de reprendre les morceaux. Il y a des buzzers, des capitaines d’équipes, des bracelets lumineux, la salle est scindée en deux, il y a les rouges et les bleus. L’envie était que les gens ne soient plus consommateurs mais acteurs du spectacle.

Comment s’est fait le choix de ces morceaux ?

Ce sont des morceaux qui nous ont donné des émotions à un moment donné. La chanson française a une image un peu triste mais l’émotion peut être dansée. Il y a du Brel ou du Barbara dans ce spectacle mais il y a aussi des morceaux beaucoup plus Pop et beaucoup plus smile.

Un album pourrait-il voir le jour ?

Non, ce ne serait pas possible à cause des histoires de droits surtout que l’on propose des doubles reprises. On se rappelle tous du « Rockollection » de Laurent Voulzy ! Ce titre lui a coûté plus de thunes que ça ne lui en a rapporté. Pour l’instant, un disque n’est vraiment pas d’actualité.

Avez-vous eu des retours des artistes originaux ?

Oui, certains artistes français qui connaissent ce que nous faisons sont très touchés par nos versions car cela les amuse et nous le faisons avec un grand respect de la variété française.

Aimerais-tu adapter ce spectacle ; même ponctuellement ; à la TV ?

C’est déjà un peu un jeu TV sans la violence que peut avoir la télévision pour les capitaines d’équipes et pour le public ne serait-ce que par la longueur et le montage. Nous jouons en live et si télé, il y a un jour, ce serait en direct et sans montage. Le Jules Box, c’est une soirée, un instant T où il ne peut rien arriver de grave, nous sommes bienveillants et il n’y a pas cette violence télévisuelle. On peut dire des conneries, ce n’est pas grave car nous sommes entre nous.

Quels sont les maîtres mots du Jules Box ?

Jeu, patrimoine, bienveillance.

Dans ce spectacle, vous revisitez des classiques, peux-tu nous donner un Top 5 des tiens ?

« Veiller Tard » de Jean-Jacques Goldman, « L’Homme Pressé » de Noir Désir, « La Chanson Des Vieux Amants » de Jacques Brel, « L’Envie » de Johnny Hallyday et « La Petite Cantate » de Barbara.

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir découvrir le Jules Box aux 3 Baudets jusqu’au 7 mai ?

Ce n’est pas un spectacle qui est hyper simple à expliquer ; comme un jeu de société, on comprend les règles en y jouant. Le but va être de jouer autour du patrimoine et après, laissez-vous guider. Ne vous inquiétez pas, j’ai la règle du jeu. Les gens qui n’ont pas forcément envie de jouer passent également un très bon moment car c’est aussi un concert. Nous jouons des morceaux en entier en live avec des arrangements surprenants. Les capitaines choisis sont volontaires ; nous ne mettons jamais quelqu’un en danger ou sous la lumière s’il n’en a pas envie.

La suite de « Nos Vedettes » est-elle dans les tuyaux ?

Elle est dans les tuyaux ! Je me suis accordé une vraie récréation avec le Jules Box et maintenant, je vais mener les deux de front. J’avais besoin de retrouver cette fraîcheur mais à partir de la fin de l’année, nous sortirons un nouvel album.