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Rencontre avec l’humoriste Elodie Arnould afin d’en apprendre plus sur « Future Grande ? » !

Publié le par Steph Musicnation

©Robin Gervais

©Robin Gervais

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis une jeune trentenaire qui ne fait pas son âge et qui a gardé son âme d’enfant et ses seins et c’est le drame de l’histoire (rires).  Je suis humoriste et je présente actuellement « Future Grande ? » mon premier one.

Ce premier spectacle a-t-il évolué depuis tes débuts ?

Oui, avant s’il appelait « Grandis ! » et je n’y faisais que des blagues. En évoluant, ce spectacle a pris toute une dimension chant et danse. Je voulais faire sur scène tout ce dont j’avais envie. J’ai eu cette idée de « Future Grande ? » qui fait un clin d’œil aux grandes de la chanson comme les stars Américaines.

D’où te viens ce côté pluridisciplinaire ?

J’ai longtemps fait de la danse car c’était ma première passion et j’ai même participé à des concours avec mon crew à Lyon. J’ai arrêté la danse car je me faisais vieille (rires) et j’ai fait de l’humour mais en voyant les clips Américains à la télé ou notamment les NRJ Music Awards, je me suis dit que j’aimerais bien rallier les deux dans mon spectacle. J’ai sauté le pas et je me suis lancée dans ce nouveau format.

©Robin Gervais

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Ton premier one est-il totalement autobiographique ?

Oui ; pour chaque blague, j’ai quelqu’un ou quelque chose en tête et je sais à quel moment, j’y ai pensé. Beaucoup de choses sont autobiographiques dans ce spectacle.  Quand je mets mon doigt dans ma braguette, ça m’est vraiment arrivé au travail. Évidemment, c’est exagéré ou détourné pour que cela en devienne drôle.

Pourquoi ne t’es-tu pas lancée plus tôt dans l’humour ?

Tout simplement car j’ai découvert le théâtre hyper tard même si j’en avais fait en 5ème avec Mme Chambon mais c’était nul. Nous avions fait « Le Cid », c’était du drame et je n’avais pas aimé. J’avais été saoulée mais j’en ai refait quand j’ai été mutée à Marseille en tant qu’ingénieure. Comme je ne connaissais personne, j’ai commencé à faire de l’impro pour rencontrer des gens et j’ai tout de suite adoré.

Y-a-t-il eu un déclic pour monter sur scène ?

Quand je faisais de l’impro au théâtre L’Antidote à Marseille, j’avais une super prof Elodie Cosenza qui est la femme d’Ali Bougheraba qui a eu récemment un Molière et c’est elle qui m’a conseillé les scènes ouvertes car elle ne pouvait pas me faire jouer tout le temps. Avec mon meilleur ami qui m’aide aujourd’hui à booster mes textes, nous avons écrit 3 minutes de sketch chacun et nous sommes allés les tester sur une scène ouverte à Aix-en-Provence.

©Robin Gervais

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Te quoi parles-tu sur scène ?

J’ai écrit mon premier sketch sur le fait que je faisais jeune et derrière mes sketchs, il y a tout ce qui me saoule, ce qui m’énerve et mes hontes. C’est très autocentré mais ça peut parler à plein de monde. Quand je parle notamment de la Team Vagin, c’est pour dénoncer le fait que les filles doivent toujours être parfaites et jolies. Mon spectacle est truffé de constats mais j’y mets toujours de l’humour car je déteste les moralisateurs.

Comment qualifierais-tu ton humour ?

Je dirai qu’il est populaire car en jouant à Lyon durant neuf mois tous les jours, j’ai pu me rendre compte que mon public n’était pas constitué que de jeunes filles qui me suivent sur les réseaux sociaux. Je ne me prends pas la tête, je n’essaye pas de me donner un style, je suis juste moi sur scène. J’ai envie de rigoler, d’être sympathique et que l’on passe un bon moment tous ensemble.

« Future Grande ? » est-il plutôt destiné au public féminin ?

Non mais par contre comme je parle de moi et de ma vie, je parle de trucs de fille mais les garçons rigolent tout autant que les filles car je ne mets pas les hommes à part. Ce n’est pas un spectacle féminin, c’est un one d’une fille mais pour tout le monde.

©Robin Gervais

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Au-delà de ton one, te verrais-tu évoluer sur les planches avec une troupe ?

Je l’ai déjà fait à Marseille avec de très bons amis car Emmanuel Obre et Jean-Baptiste Bruker avaient écrit une pièce hilarante dans l’esprit des Nuls. J’aime l’esprit troupe et famille qu’il n’y a pas dans le one mais je ne pourrai pas le faire avec des gens que je ne connais pas. Il faut savoir accorder les volontés de chacun et je sais que je fais du one car je suis chiante (rires).

Es-tu allée jouer ton spectacle à Madagascar ?

Non pas encore mais il est certain qu’un jour, j’irai jouer « Future Grande ? » là-bas car je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui me suivent à Madagascar. Comme je fais un clin d’œil à mes origines Malgaches au début du spectacle et un peu tout le long, j’ai vraiment envie d’aller là-bas tout comme à La Réunion. J’ai hâte de pouvoir aller y faire une petite tournée.

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir te découvrir à L’Apollo Théâtre jusqu’au 3 août ?

Venez, c’est drôle ! (Rires). Je suis nulle pour me vendre, demandez à mon attachée de presse Aline Chap ! « Future Grande ? » est un vrai divertissement dans lequel chacun pourra se reconnaitre un peu à un moment donné ou penser à quelqu’un qu’il connait. Il y a du show, de l’humour, du chant, de la danse, des lasers, un poney, une girafe…(rires). Venez, ça vaut le coup !

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