Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Retrouvailles avec le chanteur Bastian Baker à l’occasion de la sortie de son nouvel album !

Publié le par Steph Musicnation

(c)Michelle McCormack

(c)Michelle McCormack

Ton nouvel album est-il dans la continuité de « Facing Canyons » ou marque-t-il une évolution ?

Je pense que mon nouvel album est assez clairement une évolution. Avec « Facing Canyons », j’ai terminé un chapitre qui englobait mes trois premiers albums. Après la tournée de mon précédent album, j’avais dans l’idée de prendre un peu de temps pour moi, je suis parti aux Etats-Unis et finalement, au bout de deux jours, je me suis mis à écrire pour ce nouveau disque qui marque clairement une différence. Nous sommes dans quelque chose de très nouveau, dans des sons que je n’avais jamais explorés auparavant et même la manière de procéder a été aussi différente.

Le très sexy « Stay » qui en est le premier extrait est-il représentatif de ce disque ?

Comme c’est un album extrêmement éclectique, il n’y a pas un style plus représenté qu’un autre. Des titres comme « All Around Us » et « Yokko » sont certes dans la même veine que « Stay » mais on part très vite sur d’autres choses sur ce disque. Pour te citer quelques exemples, « Blame It On Me » est Country, « Six » est très singer-songwritter, « Young » est Pop-Americana… « Stay » n’est donc pas un avant-goût, c’est une chanson à part entière.

Le fait que cet album soit éponyme, cela signifie-t-il qu’il est très intime ?

Je pense que tous mes albums ont toujours été hyper intimes car je me suis inspiré très souvent de mes propres expériences et de mes relations. Ce nouveau disque est éponyme car je n’ai pas trouvé de titre qui résume tout cet album où il n’y a pas de fil rouge ou de thèmes récurrents ou de sons comme nous venons d’en parler. Le fait qu’il soit éponyme, c’était l’idée de dire, pour moi, que tout ce que j’aime comme musiques, tout ce que j’aime produire, tout ce que je représente, mes traits de caractère, ma personnalité…se trouvent dans cet album et cela avait du sens qu’il soit éponyme. Par ailleurs, c’est quelque chose qui se fait beaucoup sur les debut albums et c’est le cas pour celui-ci car ça va être mon premier disque à sortir aux Etats-Unis, en Australie, en Scandinavie et sur certains territoires.

(c)Gregg Roth

(c)Gregg Roth

De quoi as-tu eu envie de parler sur cet album ?

Il y a plein de thèmes différents sur cet album. Si je les prends dans le désordre ; comme à mon habitude, il y a une chanson qui parle du temps, en l’occurrence du temps qui passe plus vite chaque jour. Il y a un peu de nostalgie dans « Young » où je me souviens comment s’était il y a dix ans quand on commençait à sortir. Il y a des messages très positifs comme dans « All Around Us » ou « Another Day » qui sont des chansons qui poussent à regarder la vie vraiment du côté positif et à ne pas se laisser abattre par toute la négativité ambiante de ces dernières années. « Light & Easy » parle d’une relation parfaite alors que « Blame It On Me », c’est l’inverse, j’y parle d’une relation tendue avec des conflits. Dans « Six », je décris une relation sur sept jours, c’est un peu une version rapide des sept années de couple car il parait que c’est un peu la barre à passer pour s’en sortir. « Yokko » est un autre exemple de relation ; parfois, tu peux aimer quelqu’un à la folie mais tout ton entourage le déteste et du coup, un éloignement se crée. Cette chanson porte ce nom en référence un peu à Yokko Ono car les gens la tiennent responsable dans le split des Beatles.

Peux-tu nous présenter D’Anthony Palms la collaboration présente sur ce disque ?

D’Anhony Palms est un rappeur Américain basé à Los Angeles. Pour ce titre, j’ai été très inspiré par The Weeknd et notamment par un morceau que j’aime beaucoup et qu’il partage avec Kendrick Lamar. J’avais envie de recréer un peu ce climat-là sur « Yokko » et j’ai fait la chose la plus simple au monde pour moi cette année, j’ai demandé à Shania Twain si elle ne connaissait pas un rappeur. Elle avait collaboré dans le passé avec D’Anthony Palms sur un titre qui n’est jamais sorti. Je lui ai envoyé le titre, il m’a répondu qu’il était super motivé, il a fait quelques essais qu’il m’envoyait et que je commentais jusqu’à trouver ce petit moment assez agressive et assez cool qui donne une bonne vibe à la chanson.

(c)Michelle McCormack

(c)Michelle McCormack

Que t’apporte la tournée mondiale que tu effectues aux côtés de Shania Twain ?

Énormément de choses et autant d’un point de vue artistique qu’humain. Cette tournée me permet d’avoir une grosse exposition et de susciter l’intérêt des médias un peu partout et notamment sur des territoires que je n’avais pas forcément exploités ou sur lesquels j’avais déjà été mais où il me manquait un petit push. Le fait de jouer seul tous les soirs durant une demi-heure sur des grandes scènes, c’est vraiment quelque chose qui me fait kiffer. Humainement parlant, cette tournée est aussi une expérience exceptionnellement car je passe beaucoup de temps avec Shania, son mari et son fils. Ce sont vraiment des gens que j’adore. Je te dirais que nous avons un côté petite famille en vadrouille et c’est assez chouette.

Un duo est-il en prévision ?

Il n’y a pas de duo en prévision mais nous chantons ensemble tous les soirs « Party For Two » car j’ai la chance qu’elle me rappelle sur scène. Quand Shania Twain a fait son nouvel album, elle a eu la volonté de le faire toute seule car elle voulait se démarquer de ses précédents albums pour lesquels elle avait collaboré avec beaucoup de monde. En ce qui concerne mon album, il n’y avait pas vraiment de chanson qui se prêtait à être interprétée en duo à l’exception de « Yokko ». Je te dirais pourquoi pas et comme on dit chez nous, on a le temps ! Ce n’est pas une idée à laquelle nous sommes fermés en tout cas.

Sur ton nouvel album, des titres comme « Stay », « So Low » et « Yokko » sont plus Pop, te permettent-ils de plus danser sur scène ?

C’était l’une des volontés sur cet album. Lorsque je chante avec Shania, je cours avec elle d’un bout à l’autre de la scène et ce duo m’a permis de me rendre compte que maintenant, je sais quoi faire de mes mains et que je n’ai plus besoin absolument d’une guitare. Il est certain que le nouveau live sera axé autour de mon côté très showman que je pourrais vraiment mettre en avant grâce ce nouvel album.

(c)Sebastien Agnetti

(c)Sebastien Agnetti

Quels adjectifs me donnerais-tu pour décrire l’univers de ce nouveau pas discographique ?

Je dirais qu’il est frais et différent.

Où en es-tu avec le français ?

Le français reste ma langue préférée, c’est une langue dans laquelle j’écris des textes mais elle ne me séduit toujours pas pour faire de la Pop. Je garde le français dans un coin de ma tête pour le futur. Je pense que le jour où l’on arrêtera de me poser la question, c’est à ce moment-là que je sortirai une chanson en français (rires).

Quels sont tes prochains projets ?

Je continue d’assurer la première partie de Shania Twain sur sa tournée mondiale jusqu’en décembre. Mon album sortira en Allemagne et en Autriche au mois de janvier. Un second single sortira vers février ou mars et l’idée serait de continuer à sortir des titres de ce nouvel album durant les deux années à venir. Je commencerai à me produire sur scène dès le mois de mars et je serai de passage à Paris le 18 mars à La Maroquinerie. Je participerai à des festivals l’été prochain et une tournée plus conséquente verra le jour à l’automne 2019. Tout cela est en train de se mettre en place.

Commenter cet article