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Rencontre avec William Avel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec William Avel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle William Avel, j’ai 22 ans, je suis originaire de Bretagne et je suis monté sur Paris pour faire des études de musique. Je suis auteur, compositeur et interprète et je suis autodidacte. J’ai commencé le piano à l’âge de 15 ans et la guitare deux ans plus tard avant de me mettre à la basse et à la MAO. Je viens de sortir mon premier EP que j’ai auto-produit.

Évolues-tu dans la musique depuis longtemps ? As-tu toujours fait de la musique en solo ?

J’ai commencé la musique assez tardivement, à l’âge de 15 ans. J’ai débuté de manière classique en ayant eu deux groupes au lycée. Dans le premier, j’étais claviériste et dans le second, j’étais chanteur et guitariste et je m’occupais des parties de clavier quand il fallait. Pour moi, la musique, c’est assez récent et je pense que cela vient de mon père qui était musicien dans un groupe amateur. Comme je l’ai toujours accompagné quand il jouait, je pense que cette fibre artistique m’a rattrapé.

Comment as-tu voulu musicalement parlant ton premier EP intitulé « En Un Eclair » ?

J’avais commencé les premières chansons depuis six mois, je m’étais inspiré de plusieurs artistes que j’écoutais sur le moment et j’avais appris de nouvelles techniques surtout à la guitare et tout ceci m’a emmené progressivement vers cet EP. Même si je sais que je veux faire de la Pop électronique, c’est un disque éclectique et évolutif qui a été nourri de mes diverses influences qui peuvent passer par le Blues et le Hip Hop. Dans ce disque, j’avais envie de réunir mes souvenirs d’enfance, ma progression artistique et de l’amour.

Rencontre avec William Avel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Quel a été ton parcours pour sortir ce disque ?

L’année dernière, au mois de décembre, j’avais commencé un projet qui était beaucoup plus électronique mais j’étais encore dans une phase de recherche et j’ai vu très vite la limite de ma passion pour la musique électronique pure et dure. J’adore ça mais en faire moi-même, c’est quelque chose qui ne me correspond pas. Au mois de février, j’ai eu un cours avec mon prof Hervé Legeay qui est guitariste autour du Jazz Manouche, il m’a appris autre chose et j’y ai retrouvé des sonorités très Blues que j’ai pu incruster dans ma musique. J’ai commencé à faire mes chansons et grâce à mon école, nous avons été mis en relation avec des élèves qui étaient en master de management d’artistes. Pour ma part, j’ai surtout gardé contact avec Maxime Bunel qui m’a beaucoup coaché pour tout ce qui a trait à la communication, il m’a également boosté pour contacter les médias et c’est lui qui m’a présenté le réalisateur de mon premier clip. L’EP s’est monté ainsi et je suis en pleine promotion.

Comment décrirais-tu l’univers de « En Un Éclair » ?

J’aime beaucoup mélanger les styles et ils amènent à différentes sensations. Je sais que je peux avoir des beats très percutants mais aussi jouer avec des instruments très planants. Par ailleurs, j’ai une voix grave mais il peut y avoir une certaine légèreté dans la mélodie. Je dirais que l’univers de ce disque est donc un mélange entre quelque chose de très aérien et quelque chose de terrestre, de très impactant, mais aussi doux.

Quels thèmes abordes-tu sur ce premier disque ?

Je parle d’amour. J’ai choisi l’ordre de mon EP en fonction  de l’histoire qu’elle avait à raconter. Il raconte un parcours sentimental que tous, avons plus ou moins vécu ; de la rencontre à la rupture. L’amour est commun à tout le monde, cela peut paraitre banal mais c’est très compliqué car chacun ressent une complexité avec ce sentiment et c’est ce que j’ai voulu exprimer.

Rencontre avec William Avel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

« Contre La Dune » était-il un premier single évident ?

Oui car c’est la chanson la plus Pop et c’est celle que j’ai fais écouter à mes proches et si certains d’entre eux avaient aussi beaucoup aimé « Frénésie », j’ai trouvé beaucoup plus logique de sortir « Contre La Dune » en guise de premier single car elle est beaucoup plus catchy. Avec le clip qui illustre cette chanson, j’avais envie attraper un peu plus de public mais aussi de leur dire que je suis capable de faire de la Pop simple et efficace mais aussi « venez voir aussi ce qu’il y a derrière ».

Comment vois-tu ce premier EP ? Est-ce une carte de visite ? Un instantané ? Un avant-goût d’un album ?

Un instantané et une carte de visite. C’est une carte de visite car cet EP est très large, on y retrouve beaucoup d’influences et c’est un instantané car il raconte cette histoire d’amour vécue sur le moment. J’aurais plaisir à réinterpréter ces chansons pour les gens avec plus de vécu et encore plus de recul.

Présentes-tu déjà ton projet musical sur scène ?

Non, pas encore. Je suis encore en train de reproduire et de composer de nouvelles chansons. Je vais bientôt avoir huit ou neuf chansons de prêtes et je vais attendre d’en avoir une douzaine pour me présenter sur scène. J’espère que je serais bon d’ici le mois de janvier et après, tout dépendra de la taille de la scène. Si c’est une petite scène, je serai tout seul avec mes productions et dans le cas inverse, j’aimerais être accompagné d’un bassiste, d’un guitariste, d’un claviériste et d’un batteur. J’ai déjà présenté « Contre Le Dune » en full band à mon école et on y retrouvait vraiment une sensation de live et de show ; j’ai vu la réaction du public qui a pris du plaisir et c’est ce qui me tient à cœur. Très bientôt, je vais publier une version full band de « Contre La Dune » que nous avions enregistrée avec l’école aux Studios MidiLive. Je l’ai mixée et masterisée derrière afin que les gens puissent découvrir le potentiel qu’il y a sur scène avec l’ensemble des musiciens.

Rencontre avec William Avel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Qui sont les artistes qui t’inspirent ?

Dans mes inspirations, on retrouve le bluesman Américain Calvin Russell que nous écoutions dans la voiture avec mon père dès mon enfance ; ses paroles sont incroyables, il fait ressentir son vécu même dans ses instrumentaux, je suis imprégné de cet artiste et de ses émotions. J’aime beaucoup également L’Impératrice, Gorillaz car je trouve ça génial de ne jamais savoir à quoi s’attendre quand ils sortent un nouvel album. En ce moment, j’écoute beaucoup de Hip Hop Belge et Français dont notamment Dino, Roméo Elvis, Lomepal. J’écoute aussi Juliette Armanet, Angèle dans un autre style et des groupes Rock à l’ancienne comme Deep Purple et Pink Floyd.

Comment imagines-tu la suite de tes aventures musicales ?

Je vais sortir un second titre de l’EP qui serait mis en images et ensuite, je ne sais pas si je vais publier un second EP ou si je vais sortir plusieurs singles…C’est encore à déterminer. J’ai très envie de faire de la scène et faire de la musique live. J’aspire à partager ma musique avec un public et potentiellement d’autres musiciens. J’ai envie de continuer, de toujours faire de la musique et collaborer avec d’autres personnes. Sur mes prochains titres ; d’ailleurs ; je vais avoir besoin de copains pour la production des instrumentaux. J’ai redécouvert deux compositions mais maintenant, j’ai impression d’avoir trop de recul par rapport à mes productions et j’aimerais que quelqu’un d’extérieur y apporte sa patte. A l’avenir, au niveau vocal, j’aimerais mélanger ma voix à celle d’un rappeur ou partager des duos avec des chanteuses.

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